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Jean-Baptiste Desmarets de Maillebois

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Jean-Baptiste Desmarets
Portrait du Maréchal de Maillebois
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jean-Baptiste DesmaretsVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
maréchal de Maillebois
Allégeance
Activités
Famille
Père
Enfants
Yves Marie Desmarets de Maillebois
Marguerite Henriette Desmaretz de Maillebois (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflits
Grade
Distinction
Chevalier du Saint-Esprit (1724)
Blason

Jean-Baptiste François Desmarets, marquis de Maillebois, dit le maréchal de Maillebois, né le 5 mai 1682[1] à Paris et mort le , est un officier général français du XVIIIe siècle, élevé à la dignité de maréchal de France en 1741.

Il est le fils de Nicolas Desmarets, contrôleur général des finances de Louis XIV, et le petit-neveu de Jean-Baptiste Colbert.

Il commence sa carrière sous le commandement du maréchal de Villars pendant la guerre de Succession d'Espagne (1701-1708).

Mestre de camp du régiment de Touraine le 28 février 1703, il reçoit, durant le siège de Turin (1706), une blessure considérable et est presque enterré sous les décombres d'une mine. Il devient brigadier le 19 septembre 1708[2] .

Il se distingue au siège de Lille (1708).

Il devient maître de la garde-robe du roi en 1712, lieutenant général du Languedoc en 1713.

Le 8 mars 1718, il est promu maréchal de camp[2]. Il est nommé gouverneur de Saint-Omer en 1723 et fait chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1724.[réf. nécessaire]

Il est lieutenant général le 22 décembre 1731[2].

Pendant la guerre de Succession de Pologne (1733-1738), il commande une division en Italie (1733-1734) et intervient lors du siège de Mirandola, en Émilie-Romagne.

En 1739, il est envoyé en Corse pour aider Gênes à réprimer la rébellion en cours ; à la fin de l'année, l'île est à peu près soumise.

Il reçoit en récompense le bâton de maréchal de France le 11 février 1741[2].

Pendant la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), tandis qu'une armée française avance en direction de Vienne (puis Prague), le maréchal de Maillebois intervient en Westphalie afin de neutraliser les Hollandais et les Anglo-Hanovriens. Le 28 octobre 1741, le roi d'Angleterre et électeur de Hanovre George II renonce à entrer en campagne et signe une convention établissant que le Hanovre restera neutre dans le conflit.[réf. nécessaire]

De nouveau envoyé en Italie en 1745 pour soutenir l'infant d'Espagne don Philippe, Maillebois bat les Autrichiens à Bassignana. Mais attaqué ensuite par des forces supérieures, il ne peut garder le Milanais. En effet, le , les troupes espagnoles et françaises commandées par lui sont battues à Plaisance par les Piémontais et les Autrichiens. Les Français et les Espagnols, qui occupent la plaine du Pô, doivent se replier[3] et les Autrichiens arrivent même en Provence. Cependant, le , Maillebois défait des troupes autrichiennes à Rottofreno[4].

En 1748, il est nommé gouverneur de l'Alsace.

Il prit le titre de marquis des Angloys[réf. nécessaire].

En 1731, il vendit la seigneurie de Bourbonne à Madame de Chartraire qui la transmettra à François Gabriel Bénigné de Chartraire, président du parlement de Dijon[réf. nécessaire].

Mariage et descendance

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Il avait épousé en janvier 1713 Louise Marie Emmanuelle de Tourzel d'Alègre (°1692), fille d'Yves d'Alègre, marquis de Tourzel, maréchal de France, et de Jeanne Françoise Garaud. En , elle devient dame de Mesdames Victoire, Sophie et Louise de France. Ils eurent pour enfants :

Figure Blasonnement

Armes du marquis de Maillebois
Selon Jean-Baptiste Rietstap
D'azur, à un senestrochère d'argent, mouvant du flanc, tenant trois lis du même sur une seule tige.[5]
Selon le père Anselme
D'azur, à un dextrochère d'argent, mouvant du flanc, tenant trois fleurs du même.[6]

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Bibliographie

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  • Nouveau Larousse illustré, 1911, article « Maillebois »
  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Articles connexes

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Liens externes

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Références

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