Hisayuki Takeuchi

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Hisayuki Takeuchi
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
SeiyoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
竹内寿幸Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Hisayuki Takeuchi (竹内 寿幸, Takeuchi Hisayuki?, alias « Hissa »), né le à Seiyo (préfecture d'Ehime), sur l'île de Shikoku, au Japon, est un chef cuisinier et un restaurateur installé en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hisayuki Takeuchi est né le [1], à Seiyo (préfecture d'Ehime)[2] au Japon dans une famille d'agriculteurs[3]. Il est le dernier né d'une famille de trois enfants, deux garçons et une fille[4]. Durant sa jeunesse, il apprend la cuisine occidentale, française en particulier, et chinoise[3]. À 15 ans, à Imabari (préfecture d'Ehime), il commence sa carrière, comme apprenti dans un restaurant spécialisé dans la cuisine occidentale[4]. À 20 ans, il est embauché par un restaurateur de Tokyo dont l'établissement sert de la cuisine française. Il découvre la pâtisserie et devient successivement serveur, chef de partie, second de cuisine, puis chef cuisinier[4],[2],[5]. En 1985, il s'installe en France, à Paris[3]. Après avoir travaillé dans plusieurs restaurants japonais[3], il ouvre en 1999, avec sa femme Élisabeth Paul-Takeuchi, son propre établissement, le Kaiseki, dans le 15e arrondissement de Paris[1],[6]. Il se spécialise dans la cuisine japonaise de type kaiseki, avec une approche de designer[7],[1].

L'année 2002, il fonde l'École du Sushi[1]. Deux ans plus tard, au Divan du Monde, lors de la convention d'anime Tokyozone, il présente une performance culinaire qu'il baptise « cuisine-live »[7],[1].

Hisayuki Takeuchi devient maître restaurateur en 2013, et est chef invité pour l'école d'Alain Ducasse.

Style[modifier | modifier le code]

Hisayuki Takeuchi est un cuisinier de haute cuisine. Dans son restaurant parisien, le Kaiseki, il crée des plats inspirés de la cuisine kaiseki traditionnelle[3]. Il réalise aussi des performances artistiques mêlant créations gastronomiques, projections vidéos et musique électronique[3],[1]. Il invente les Kaiseki-bentos (gastronomie à emporter par click and collect).

Télévision[modifier | modifier le code]

Invité à la première émission de Masterchef, Saison 1, Épisode 9 : le 14 octobre 2010 pour évaluer les candidats sur leur aptitude à préparer des sushis, il organise une épreuve et reçoit les candidats dans son restaurant-laboratoire Kaiseki.

En mai 2015, l'émission Le Lélé d'Or, concours de gastronomie guadeloupéenne, le reçoit en tant que parrain des chefs concurrents[8].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Hisayuki Takeuchi est l'auteur ou co-signataire de plusieurs ouvrages dont Nouvelle Cuisine japonaise (2003) et Le Yuzu, 10 façons de le préparer (2004)[3],[7]. En 2007, il est invité sur plusieurs articles du Grand Larousse Gastronomique pour l'article Japon, Coquillage et Crustacés avec le concours du Comité gastronomique présidé par Joël Robuchon.

En 2008, Sushi Bar, aux Editions La Martinière, devient rapidement un best-seller :

En 2009, il publie Sushis et Makis faciles, avec sa femme Elisabeth Paul-Takeuchi, aux Editions Culinaires puis aux Editions Agnès Viénot, Le Manuel Pratique du Bento en 2010. Pour les Editions de l'Epure, en 2011, il écrit L'algue Nori, 10 façons de la préparer. En 2017, dans un livre intitulé Comme un chef et édité par Larousse, il présente, avec Pierre Hermé, Ferran Adrià et quinze autres chefs, des tours de main de son savoir-faire japonais et des recettes gastronomiques[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Hisayuki Takeuchi », sur elle.fr, (consulté le ).
  2. a et b Editions de la Martinière, « Hisayuki Takeuchi », (consulté le ).
  3. a b c d e f et g (en) Jill Norman (dir.), Lucy Heaver, Caroline Reed et Frank Ritter, The cook's book : techniques and tips from the world's master chefs, DK, , 1re éd., 648 p. (ISBN 9780756665609, OCLC 738433264), p. 16.
  4. a b et c Laurence Picot, « Les festins confidentiels d'Hisayuki Takeuchi », Le Monde 2,‎ , p. 34-36.
  5. Malika Souyah, « Sushis sans soucis », Madame Figaro, (consulté le ).
  6. François-Régis Gaudry, « Les très chers sushis de Tenzo by Hissa », L'Express, (consulté le ).
  7. a b et c Katia Kulawick-Assante, « Entrée, disques et dessert », Libération, (consulté le ).
  8. « Le Lélé d’Or : Concours du chef de la gastronomie créole », Terre de Chefs no 18, document archivé sur Internet Archive [PDF], (consulté le ), p. 40.
  9. Mariana Gonçalves, « Comme un chef, Larousse Cuisine », Le Journal des femmes, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]