HMS Trincomalee

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

HMS Trincomalee
illustration de HMS Trincomalee
Le Trincomalee à Hartlepool.

Autres noms 1903 — Foudroyant
1992 — Trincomalee
Type Frégate de cinquième rang de la classe Leda
Classe Classe Leda (en)
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Chantiers navals de Bombay
Commandé
Quille posée
Lancement
Statut Retiré du service en 1986
Navire musée à Hartlepool (Angleterre)
Équipage
Équipage 315 officiers et hommes d'équipage
Caractéristiques techniques
Longueur 150,45 pieds (45,9 m) (pont)
125,725 pieds (38,3 m) (quille)
Maître-bau 39,112 5 pieds (11,9 m)
Tonnage 1 065,63 bm
Propulsion Trois-mâts carré
Caractéristiques militaires
Armement 28 canons de 18 livres
14 caronades de 32 livres
Gaillard
2 canons de 9 livres
2 caronades de 32 livres
Carrière
Protection National Historic Fleet

Le HMS Trincomalee, est un navire de guerre de la Royal Navy. À l'origine il s'agit d'une frégate de 5e rang de 46 canons de classe Leda. Il est construit à la fin du règne de George III d'Angleterre et peu après les guerres napoléoniennes. Ce vaisseau existe toujours comme navire musée. Il est le plus vieux navire de guerre britannique en bois à flot car son ainé de 52 ans le Victory, lui, est en cale sèche. L'autre survivant de classe Leda, le HMS Unicorn, n'est lancé qu'en 1824. Le HMS Trincomalee, ouvert au public, est ancré à Hartlepool (comté de Durham). Depuis 2014, il est inscrit au National Museum of the Royal Navy.

Construction[modifier | modifier le code]

Ordonné le , il est baptisé d'après la bataille de Trincomalée (Trinquemalay en français). La quille est posée le au chantier naval Bombay Dockyard. Il est bâti en teck à Bombay (Inde) et non en Grande-Bretagne où le bois de chêne se fait rare à la suite des constructions forcenées de navires durant les conflits avec Napoléon Ier. Il est lancé le et armé en 1818. À sa sortie du port, il a déjà coûté 23 000 £. Il arrive à Portsmouth le . Il est mis en maintenance à Portsmouth jusqu'en 1845. De 1845 à 1847, il est transformé en corvette de 6e rang de 26 canons avec une poupe redessinée.

Juillet 1847-août 1857[modifier | modifier le code]

Il quitte Portsmouth en avec 240 membres d'équipage à bord. Il rejoint l'Amérique du Nord et les Indes occidentales. Il intervient lors d'émeutes à Haïti et en prévention d'une tentative d'invasion de Cuba. Il participe également à la chasse aux navires négriers. En 1849-1850, il croise à Terre-Neuve et au Labrador. Après un temps au Royaume-Uni, il gagne Vancouver en 1852 dans le Pacific Station. Mobilisé pour la guerre de Crimée, il ne participe à aucun combat. Il rentre en Angleterre, il n'en bougera plus.

Septembre 1857-1902[modifier | modifier le code]

Plusieurs fois modifié, il sert de navire-école. En 1895, il est placé en réserve et vendu pour démolition le . Il est acheté et sauvé par un philanthrope, Mr George Wheatly Cobb qui veut en faire un navire école privé. La conversion dure jusqu'en 1902.

1903-1986 TS Foudroyant (Training School Foudroyant)[modifier | modifier le code]

Mr Cobb, qui est décédé en 1932, rebaptise le bateau TS Foudroyant. Conjointement avec le HMS Implacable (ex Duguay-Trouin), ils servent d'hébergements, d'entrainement naval, de base pour jeunes et cadets et de lieux de vacance. Les deux vaisseaux sont basés à Falmouth et Portsmouth. Le HMS Implacable est sabordé en et la carrière du TS Foudroyant dure jusqu'en 1986.

Le navire musée[modifier | modifier le code]

En , le bateau arrive à Hartlepool, où il est remis à neuf. En , le navire recouvre son patronyme originel. La restauration ne s'achève qu'en 2001. Il est le point d'attraction du Hartlepool Maritime Expérience, le musée Maritime d'Hartlepool.

Sources[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS Trincomalee » (voir la liste des auteurs).
  • (en) Rif Winfield, British warships in the age of sail 1817-1863 : design, construction, careers and fates, Barnsley, Seaforth Publishing, , 414 p. (ISBN 978-1-84832-169-4, lire en ligne), p. 152
  • Henri Lachèze, « Le vaisseau qui ne voulait pas mourir », La Revue Maritime, no 481,‎ , p. 80-95 (ISSN 1146-2132, lire en ligne [PDF], consulté le )