Gonrieux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Gonrieux
Gonrieux
Panorama du village
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Commune Couvin
Code postal 5660
Zone téléphonique 060
Démographie
Gentilé Gonrieutois(e)
Population 595 hab. (1/1/2020)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ nord, 4° 25′ est
Superficie 600 ha = 6,00 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Gonrieux
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Gonrieux
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Gonrieux
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
Voir sur la carte administrative de la province de Namur
Gonrieux

Gonrieux (en wallon Gonri) est une section de la ville belge de Couvin située en Région wallonne dans la province de Namur, arrondissement de Philippeville.

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Les villages voisins de Gonrieux sont au sud: Presgaux, à l'ouest: Baileux, à l'est: Pesche et au nord: Dailly. Gonrieux est situé à 5 km de Couvin et à 7 km de Chimay, à la limite ouest de la province de Namur et est de la province de Hainaut.

Arrondissement judiciaire: Dinant - Canton de justice de paix: Couvin - Évêché: Namur

Altitude(s): 180 à 330 m

Le village est traversé par le Ry d'Aine qui coule depuis Presgaux puis se jette dans l'étang de Gonrieux (situé à la limite des deux villages) avant de rejoindre l'Eau Noire près de Couvin.

Le village possède aussi sa Pierre qui Tourne (mégalithe). Elle est accessible au départ du hameau de Boutonville (Baileux).

Hameaux et dépendances : Fond-de-l'Eau, La Barrière, Poyue et le Tchafour.

Les habitants de Gonrieux sont les Gonrieutois (Gonritis).

Histoire[modifier | modifier le code]

Après avoir fait partie du domaine de l'abbaye de Lobbes, en 869, le village se retrouve, au XIIe siècle, dans le patrimoine de l'abbaye du Mont-Cornillon (Liège) comme le prouve une bulle du pape Innocent II (). Cette abbaye les cède, en 1203, au Prince-Évêque de Liège, Hugues de Pierrepont. Durant la guerre de 1870 entre la Prusse et la France, l’armée belge d’observation est portée à proximité immédiate de la frontière française. Ainsi, le le 2e corps d'armée est positionné dans l’Entre-Sambre-et-Meuse où la 5e division se déploie au sud de l’Eau Blanche entre Nismes et Salles. Des soldats seront cantonnés à cette occasion temporairement dans le village.

Diocèse de Liège, Metz (1802), Namur (1823) ; doyenné de Chimay (déjà avant 1559) puis de Couvin (1802). En 1910, le village comptait 1069 habitants. Ce village a englobé jusqu'au 31/07/1913 le territoire de la commune de Presgaux.

Gonrieux était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Le clocher de l'église Saint-Georges est classé. Ce clocher date du XVIIe siècle.

On peut voir le plus vieux haut-fourneau de Belgique à la Maison de la métallurgie et de l'industrie de Liège. Il provient de Gonrieux, date de 1693 et fonctionnait au charbon de bois.

Saint Patron de Gonrieux : Saint-Georges

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
  • 1920: Scission de Presgaux en 1913

Personnes nées à Gonrieux[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Georges et son clocher remarquable qui date du XVIIe siècle. Le reste de l'église, de style néo-roman, constitué de trois nefs, a été reconstruit en 1903, par l'architecte Maréchal, comme le confirme un chronogramme à l'entrée de l'édifice. Matériaux employés : moellons réglés de calcaire, brique et pierre bleue. La tour, de style Louis XIII, présente une flèche baroque, garnie d'un beau bulbe. Le cadran de l'horloge, du côté ouest, est en fer forgé et date de 1732.
  • Chapelles : Sainte-Philomène, Saint-Antoine, Calvaire
  • Potales : Notre-Dame de Fatima, Sainte Rita, Niche du petit Jésus de Prague
  • Christ sur croix en bois
  • Le soldat inconnu
  • Vieille pompe

Vie associative[modifier | modifier le code]

En 1946, Charles Bastin a fait installer une bascule publique destinée à peser les récoltes, les fourrages, le bétail, le charbon... En 1949, il ouvrit un cabaret puis une salle de cinéma "Mon loisir". Le projectionniste était Armand Dujardin, figure locale célèbre...

La fête communale a lieu durant le premier week-end de juillet. Elle est organisée par le Comité des fêtes, composé de jeunes et de moins jeunes. Dans les années 1980, les 6 heures cyclistes de Gonrieux ont été l'attraction de la fête. Ensuite, le comité a mis sur pied la course de caisses à savon. Mais l'événement désormais incontournable est le cabaret du dimanche après-midi où sketches et parodies rassemblent tous les Gonrieutois. Le comité organise également l'animation du village lors de la laetare, la Gonry Horror Ballade à l'occasion d'Halloween et contribue à la saint-Nicolas des enfants de l'école communale.

La salle Éducation et loisirs (ancienne école des filles) a été gérée par l'asbl du même nom (de 1977 à 2012). Elle porte désormais le nom de salle du Dowaire.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Gonrieux dispose de son école communale située à la place des combattants. Cette école a été réaménagée en 1980 en tenant compte de l'accessibilité des écoliers en chaise roulante. Elle accueille les niveaux maternel et primaire.

Sports[modifier | modifier le code]

  • Club de tennis de table, la J.S. Gonrieux, affilié à la FRBTT, sous le n° N114.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Constant, « L’économie pastorale et sociale à Gonrieux et à Presgaux de l’an 869 à 1976 », En Fagne et Thiérache, no 99,‎
  • Paul Magotteaux et Colette Monier, Gonrieux - 1850 extraits d’actes des anciennes cours et justice de 1509 à 1787, Wépion
  • André Lépine, « Gonrieux - État civil du XIXe siècle (1813-1899 + 1900-1910) (avec Presgaux) », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 388,‎
  • « Gonrieux, Presgaux — Les électeurs de 1966 », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 349,‎

Sur les autres projets Wikimedia :