Gare de Braine-le-Comte

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Braine-le-Comte
Image illustrative de l’article Gare de Braine-le-Comte
Bâtiment de la gare (2021).
Localisation
Pays Belgique
Commune Braine-le-Comte
Adresse Place René Branquart
7090 Braine-le-Comte
Coordonnées géographiques 50° 36′ 20″ nord, 4° 08′ 19″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88830067
Services InterCity (IC)
Omnibus (L)
Heure de pointe (P)
(M)S2
Caractéristiques
Ligne(s) 96, Bruxelles-Midi à Quévy (frontière)
117, Braine-le-Comte à Luttre
123, Braine-le-Comte à Grammont (fermée)
Voies 9 (+ voies de service)
Quais 5 (dont 4 centraux)
Altitude 94 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus voir Intermodalité

Carte

La gare de Braine-le-Comte (en néerlandais : station 's-Gravenbrakel) est une gare ferroviaire belge de la ligne 96, de Bruxelles-Midi à Quévy (frontière), située à proximité du centre de la ville de Braine-le-Comte dans la province de Hainaut en Région wallonne.

Elle est mise en service en 1841 par l'administration des chemins de fer de l'État Belge. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), desservie par des trains InterCity (IC), Omnibus (L), Suburbains (S) et d'Heure de pointe (P).

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 94 mètres d'altitude, la gare de Braine-le-Comte est située au point kilométrique[1] (PK) 29,358 de la ligne 96, de Bruxelles-Midi à Quévy (frontière), entre les gares ouvertes de Hennuyères et de Soignies. Gare de bifurcation, elle est l'origine de la ligne 117, de Braine-le-Comte à Luttre avant la gare d'Écaussinnes[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

La station de Braine-le-Comte est mise en service par l'administration des chemins de fer de l'État belge, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Tubize à Soignies le [3].

Son bâtiment de gare, de style néo-classique, qui existe toujours, est celui qui fut construit en 1841. Elle est désormais la gare la plus ancienne de Belgique[4], avec celle de Tirlemont construite la même année[5].

Nœud ferroviaire de Braine-le-Comte[modifier | modifier le code]

Elle devient une gare de bifurcation dès le grâce à l'ouverture par l’État belge de la ligne de Braine-le-Comte à Luttre (actuelle ligne 117) se prolongeant vers Charleroi et Namur.

Le , la Compagnie du chemin de fer de Braine-le-Comte à Gand inaugure la ligne de Braine-le-Comte à Enghien et Grammont se prolongeant vers Gand (actuelle ligne 123). Créé par Ernest Boucqéau pour desservir ses usines sidérurgiques (futures usines Gustave Boël), ce chemin de fer privé fonctionnera dès sa création au moyen des hommes et du matériel des Chemins de fer de l’État belge. La section entre Braine et Enghien est toutefois fermée et démantelée depuis 1988.

La Société du chemin de fer de Braine-le-Comte à Courtrai prévoyait également de construire une ligne partant de Courtrai et aboutissant à Braine-le-Comte en passant par Renaix. Elle parvint seulement à construire la section Courtrai-Renaix (actuelle ligne 83, réalisée en 1869) avant que l’État, qui avait racheté cette concession privée, ne décide que la section finale faisait doublon avec la ligne 123. Elle n'a donc jamais été complétée, l’État se contentant de faire construire la section Renaix - Lessines - Bassily (près d'Enghien) de la future ligne 87.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La gare, avant 1917.

Lors de la Première Guerre Mondiale, le samedi , un incendie ravagea la partie centrale du bâtiment de la gare. C'est durant sa reconstruction qu'il trouva sa physionomie actuelle : la rotonde au-dessus de l'entrée fit place à un balcon.

La gare subit à nouveau des dégâts à la suite d'un bombardement survenu le . Trop endommagée, la monumentale verrière qui couvrait les quatre premiers quais doit être démolie.

La ligne est électrifiée en 1963 et voit défiler les Trans-Europ-Express vers Paris et Amsterdam.

En 1979, les couvertures de quai d'après-guerre sont remplacés par de nouveaux abris de type « parapluie ».

Le bâtiment est classé depuis le .

Rénovation (2018-2022)[modifier | modifier le code]

En 2017, la SNCB débloque un budget de 63 millions d'euros destiné à une rénovation poussée de la gare et de ses abords, laquelle était devenue vétuste et manquait de places de parking. En parallèle, la ville entreprend la création d'un éco-quartier sur les parcelles avoisinantes[6].

Le projet prévoit la création d'un nouveau parking de 500 places, du côté opposé des voies, et la rénovation du bâtiment des voyageurs, réalisés en 2020, ainsi que la réfection des quais et du couloir sous voies, à doter d'ascenseurs[7].

Le vers 14 h 50, un violent orage endommage fortement les auvents de plusieurs quais provoquant l'effondrement de nombreuses bandes métalliques sur les quais et les voies et interrompant l'essentiel du trafic jusqu'en soirée[8]. Ces abris en mauvais état étaient destinées à être reconstruits.

La remise à locomotives[modifier | modifier le code]

La gare de Braine-le-Comte était dès ses premières décennies doté d'un dépôt de locomotives avec des installations pour l'eau et le charbon ainsi qu'une remise servant à abriter et entretenir les locomotives à vapeur. Elle prendra de l'importance avec le développement du trafic et des lignes partant de Braine-le-Comte.

Visée par le bombardement de 1944, elle est reconstruite avant d'être finalement abandonnée en 1963 lorsque les locomotives à vapeur de la ligne 96 cèdent le pas à la traction électrique. Ses ruines, en très mauvais état[9], sont encore visibles en 2020[7].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare[10] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à la mobilité réduite. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. Un buffet est installé en gare.

Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Desserte[modifier | modifier le code]

Braine-le-Comte est desservie par des trains InterCity (IC), Omnibus (L), d'Heure de pointe (P) et Suburbains (S) de la SNCB, qui effectuent des missions sur les lignes 96, 108 et 117 (voir brochures SNCB[11]).

Semaine[modifier | modifier le code]

La gare de Braine-le-Comte est desservie par :

Les week-ends et jours fériés[modifier | modifier le code]

La desserte s'établit comme suit :

Durant les grandes vacances, un train touristique (ICT) effectue le samedi et le dimanche un aller-retour entre Schaerbeek et Cambron-Casteau.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[10].

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Infrabel, document de référence du réseau 09/12/2011, annexe E.01, Distances entre gares et nœuds, p. 25/40 (3,63 Mo) (consulté le 9 juin 2012).
  2. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  3. Site Office du tourisme de Braine-le-Comte, Patrimoine civil : gare, lire (consulté le 9 juin 2012).
  4. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Braine le Comte. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
  5. « Les gares belges d'autrefois. La gare de Tienen. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
  6. « Feu vert pour l’aménagement de la gare de Braine-le-Comte », la DH Les Sports+, (consulté le ).
  7. a et b « Gare de Braine-le-Comte: les escalators seront rénovés, le vaste chantier bientôt terminé », la Libre Belgique, (consulté le ).
  8. « Intempéries: des éléments des auvents de la gare de Braine-le-Comte se sont effondrés », sur RTL Info, (consulté le ).
  9. « Le tunnel et l'atelier de Braine le Comte (Page 2/2) », sur www.foudurail.org (consulté le ).
  10. a et b « SNCB - Braine-Le-Comte », sur www.belgianrail.be (consulté le ).
  11. « Brochures de ligne - SNCB », sur belgiantrain.be, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Y. du Jacquier, « La gare de Braine-le-Comte », dans H.T., no 241, 1987, pp. 48.49

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Bruxelles-Aéroport-Zaventem Bruxelles-Midi IC Soignies Mons
Liège-Guillemins Hal IC
(en semaine)
Soignies Quiévrain
ou Saint-Ghislain
ou Mons
Turnhout Tubize IC
(en semaine)
Écaussinnes Binche
ou La Louvière-Sud
Schaerbeek Tubize IC
(week-ends et fériés)
Écaussinnes Binche
ou La Louvière-Sud
Louvain Hennuyères (M) S2 Terminus Terminus
Terminus Terminus L
(en semaine)
Écaussinnes La Louvière-Sud
ou Binche
Terminus Terminus L
(en semaine)
Soignies Jurbise
Schaerbeek Bruxelles-Midi P
(en semaine)
Soignies Quévy
ou Mons
ou Quiévrain
ou Saint-Ghislain
Schaerbeek Tubize P
(en semaine)
Écaussinnes Binche
Terminus Terminus P
(en semaine)
Écaussinnes Manage
Visé Bruxelles-Midi P
(en semaine)
Terminus Terminus
Binche Écaussinnes P
(week-ends et fériés)
Tubize Louvain-la-Neuve
Schaerbeek Hal ICT
(week-ends ou vacances)
Soignies Cambron-Casteau