Gamma Centauri

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γ Centauri A/B
Muhlifain
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 41m 31,040s[1]
Déclinaison −48° 57′ 35,54″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 2,2[2] (2,85/2,95[3])

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral A1IV/A0IV[4]
Indice U-B −0,01[2]
Indice B-V −0,01[2]
Indice R-I 0,00[2]
Variabilité aucune
Astrométrie
Vitesse radiale −5,50 ± 1,78 km/s[5]
Mouvement propre μα = −185,72 mas/a[1]
μδ = +5,79 mas/a[1]
Parallaxe 25,06 ± 0,28 mas[1]
Distance 130 ± 1 al
(39,9 ± 0,4 pc)
Magnitude absolue −0,80[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,8 M
Température 9 300 K
Rotation ~81 km/s
Orbite
Compagnon γ Centauri B[7]
Demi-grand axe (a) 0,869 ± 0,011 
Excentricité (e) 0,793 ± 0,003
Période (P) 83,57 ± 0,21 ans
Inclinaison (i) 113,7 ± 0,7°
Argument du périastre (ω) 187,9 ± 1,5°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 2,6 ± 0,7°
Époque du périastre (τ) 1 931,25 ± 0,07 JJ

Désignations

Muhlifain, γ Cen, HR 4819, HD 110304, CD-48 7597, CPD-48 4965,SAO 223603, HIP 61932, GC 17262, CCDM J12415 -4858, WDS J12415 -4858[8]

Gamma Centauri (γ Cen / γ Centauri) est une étoile binaire[3] de la constellation du Centaure. Elle porte aussi le nom traditionnel Muhlifain, à ne pas confondre avec Muliphein, qui est γ Canis Majoris ; les deux noms proviennent de la même racine arabe.

Gamma Centauri est une étoile binaire située à environ 130 années-lumière de la Terre[1]. Elle est constituée de deux étoiles très similaires, qui sont classées comme des sous-géantes blanches de types A1IV et A0IV[4], chacune d'une magnitude apparente proche de +2,9[3]. Elles ont une période orbitale de 83,6 ans[7]. Pour résoudre ce système d'étoiles doubles, un télescope d'au moins 15 centimètres d'ouverture est nécessaire.

Année Séparation angulaire[réf. nécessaire] Angle de position
1990 1.4″ 353°
2000 1.0″ 347°
2005 0.7″ 341°
2010 0.4″ 324°

L'étoile Tau Centauri est relativement proche du système de Gamma Centauri, avec une séparation estimée entre les deux de ∼ 1,72 a.l. (∼ 0,527 pc)[9]. Il y a 98 % de chance qu'ils se déplacent ensemble dans l'espace[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a et b (en) R. O. Gray et R. F. Garrison, « The Late A-Type Stars: Refined MK Classification, Confrontation with Stroemgren Photometry, and the Effects of Rotation », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 65,‎ , p. 581 (DOI 10.1086/191237, Bibcode 1987ApJS...65..581G)
  5. (en) N. V. Kharchenko et al., « Astrophysical supplements to the ASCC-2.5: Ia. Radial velocities of ∼55000 stars and mean radial velocities of 516 Galactic open clusters and associations », Astronomische Nachrichten, vol. 328, no 9,‎ , p. 889 (DOI 10.1002/asna.200710776, Bibcode 2007AN....328..889K, arXiv 0705.0878)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) R. W. Argyle, A. Alzner et F. van Leeuwen, « Micrometric measures and orbits of southern visual double stars », Astronomische Nachrichten, vol. 336, no 4,‎ , p. 378–387 (DOI 10.1002/asna.201412166, Bibcode 2015AN....336..378A)
  8. (en) * gam Cen -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Ed J. Shaya et Rob P. Olling, « Very Wide Binaries and Other Comoving Stellar Companions: A Bayesian Analysis of the Hipparcos Catalogue », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 192, no 1,‎ , p. 2 (DOI 10.1088/0067-0049/192/1/2, Bibcode 2011ApJS..192....2S, arXiv 1007.0425, S2CID 119226823)

Liens externes[modifier | modifier le code]