Futuropolis (bande dessinée)

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Futuropolis
One shot
Scénario René Thévenin (Martial Cendres)
Dessin René Pellos
Genre(s) bande dessinée de science-fiction

Personnages principaux Raô, Laona

Éditeur Glénat
Première publication 1937

Prépublication Junior

Futuropolis est une bande dessinée créée en 1937 par René Pellos sur un scénario de Martial Cendres. C'est la première bande dessinée de science-fiction d'origine française. Elle a été publiée du 7 avril 1937 au 4 mai 1938 dans le magazine hebdomadaire Junior et elle a fait l'objet d'une publication en album chez Glénat en 1977. Elle a donné son nom à une librairie devenue ensuite la maison d'édition Futuropolis.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Cette œuvre, la première bande dessinée de science-fiction d'origine française[1], rappelle par certains aspects Flash Gordon, dans une création où se rencontrent la préhistoire, le moyen âge, la mythologie et le futurisme[2]. L'originalité de l'œuvre tient en partie à sa dimension d'écologie et de protection de l'environnement[2] ainsi qu'à ses audaces esthétiques dans les cadrages « spectatulaires » et la mise en page[1]. Le titre fait allusion au film de Fritz Lang, Metropolis, sorti en 1927[3].

Publication[modifier | modifier le code]

La série fait l'objet d'une publication en album chez Glénat en 1977, puis en 1999[1].

  • René Pellos (dessin) et René Thévenin (Martial Cendres) (scénario), Futuropolis, Glénat, , 56 p. (ISBN 2-7234-0044-1).
  • René Pellos (dessin) et René Thévenin (Martial Cendres) (scénario), Futuropolis, Glénat, , 72 p. (ISBN 2-7234-2955-5). (BNF 39164882)

Postérité[modifier | modifier le code]

Après le succès de Futuropolis, Pellos entreprend en avril 1940 une autre série de science-fiction, mais la Seconde Guerre mondiale entraîne l'arrêt de cette narration, qui reste inachevée[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gaumer 2002.
  2. a et b (en) Matthew Screech, « Jean Giraud / Mœbius », dans Masters of the Ninth Art: Bandes Dessinées and Franco-Belgian Identity, Liverpool University Press, (ISBN 085323938X, lire en ligne), p. 117.
  3. Jean-Philippe Bernard, « Bande dessinée: Les Pieds Nickelés sont orphelins pour la seconde fois », Le Temps,‎ (lire en ligne).
  4. Patrick Gaumer et Claude Moliterni, « Electropolis », dans Dictionnaire mondial de la bande dessinée, Larousse, (ISBN 2035235103), p. 225.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]