Élie Peyron

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Élie Peyron
Fonction
Conseiller de l'arrondissement de Nîmes
Canton de Saint-Gilles
-
Frédéric Coste (d)
Émile Alcay (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
CrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Élie Scipion PeyronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Albin Peyron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Albin Peyron
Paul Peyron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie-Hélène Heimpel
Enfant
Alice Peyron-Heimpel
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinction

Élie Peyron, né le à Nîmes et mort à Crest le , est un homme politique français, avocat à la cour d'appel de Nîmes, conseiller de l'arrondissement de Nîmes et député SFIO suppléant du Gard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élie Scipion Peyron est le fondateur de la Revue socialiste et de la fédération socialiste du Gard. Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Nîmes. Auteur de plusieurs études historiques. Chevalier du Mérite agricole, et officier d'Académie. Propriétaire du domaine de la Calguérole-Valbournès, à Générac-Bernis (Gard).

Ami d'Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Jules Claretie, Numa Gilly et Benoît Malon avec qui il fonda la Revue socialiste.

Défenseur du Maréchal de France Bazaine, lors de son procès en révision ; ceci à la demande du fils du maréchal, malgré le sentiment anti-bonapartiste d'Élie Peyron qui s'opposa jeune au régime de Napoléon III et malgré son admiration pour l'officier nîmois Louis-Nathaniel Rossel (farouche adversaire de François Bazaine) qui fut ministre de la Guerre de la Commune de Paris et fusillé par les « Versaillais ».

Il fut aussi en 1888, l'avocat de la défense de son ami Numa Gilly, député du Gard et maire de Nimes, dont il avait été suppléant.

Avocat célèbre, il fut l’auteur de plusieurs ouvrages et publications : Essais critiques en 1880, Benoit Malon en 1901, l’Anathème de Gambetta en 1908, M. Thiers en 1871 en 1903 (revue socialiste) et Bazaine fut-il un traître ? en 1904. Homme politique socialiste, dans la lignée de Numa Gilly Il fut conseiller de l'arrondissement de Nîmes pour le canton de Saint-Gilles (1898[1]-1907[2]), député suppléant et sous l'étiquette radical-socialiste candidat malheureux lors des élections législatives de 1893 dans la 2e circonscription de Nimes face à Gaston Doumergue. Son frère, Paul Peyron, avait été lui-même conseiller général des Bouches-du-Rhône et maire des Saintes-Maries-de-la-Mer.

En 1937, il cessa toutes fonctions et se retira dans le domaine de la Barbéyère à Crest (Drôme) chez sa fille et son gendre, le pasteur Edmond Ponsoye.

Avec Émile Pons, il contribua sur son importante fortune personnelle à développer l'Armée du salut en France.

Famille[modifier | modifier le code]

Fils d'Albin Peyron, né à Caissargues le et mort au mas de la ville (Arles) le . Époux de Amélie Theule dite « Manette » (-).

Marié en premières noces le à Marie-Hélène Heimpel-Boissier, fille d’Adrien Heimpel dit Heimpel-Boissier (1837-1908), négociant-filateur à Bischwiller (Alsace) et Béziers puis pasteur à la Bastide de Virac (Gard), chevalier de la Légion d'honneur par décret du pour les services exceptionnels apportés à la défense de la ville de Strasbourg et de Marie Ehrhardt (1838-1887), de Schiltigheim, d'où une fille Alice Peyron-Heimpel, épouse de Charles Pons.

Marie-Hélène ayant disparu en 1882, il épouse en deuxièmes noces le à Marthe Arnaud (1865-1943), fille du pasteur Eugène Arnaud. D'où deux filles : Odette Peyron qui épouse le pasteur Edmond Ponsoye, puis Gabrielle Peyron, célibataire.

Élie Peyron eut deux frères, Paul Peyron (1863-1946), maire des Saintes Maries de la mer, Président de la Caisse d’Épargne d'Arles, et Albin_Peyron, commandeur territorial de l'Armée du salut. Deux sœurs aussi, l'une Berthe Peyron (1864-1899) fut l'épouse du pasteur missionnaire Paul Minault, et l'autre Antoinette Peyron épouse d'Henri Tzaut, châtelain à Caissargues au château Peyron.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Essais critiques en 1880
  • Impressions et souvenirs de voyage, 1881
  • Quinze jours en Camargue, 1882
  • Benoit Malon en 1901, communication à l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Nimes
  • Un patriote: Rossel, -, Élie Peyron, Conférence faite à la maison du peuple de Nimes le . Nimes, Maison du Peuple, 1900. 65p.
  • M. Thiers en 1871 en 1903 (revue socialiste)
  • Bazaine fut-il un traître ? Paris, Picard 1904.
  • Le cas de Bazaine, Paris, Stock, 1905
  • l’Anathème de Gambetta en 1908
  • Bazaine devant ses juges, Paris, Stock, 1912

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Peyron (Elie) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 505-506.
  • COMPERE-MOREL Grand Dictionnaire socialiste du mouvement politique et économique national et international, Publications sociales, Paris, 1924, 1057 p., (notice BnFno  FRBNF32964938k).
  • Archives de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et arts de Nimes

Liens externes[modifier | modifier le code]