Domino (pièce de théâtre)

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Domino est une pièce de Marcel Achard représentée pour la première fois, le , à la Comédie des Champs-Élysées. La pièce fut diffusée sur Antenne 2 en 1976 et en 1983 avec Jean Piat dans le rôle-titre ainsi que Danièle Lebrun (Lorette), Alain Mottet (Heller), Michel Roux (Crémone)), Françoise Fleury (Christiane), Marco Perrin (Mirandole), Marianne Pernety (Fernande, la bonne) et dans une mise en scène de Jean Piat.

Argument[modifier | modifier le code]

Lorette est mariée à Heller, un époux très jaloux, qui a découvert une lettre d'amour venant d'une ancienne liaison et prénommé François. Il soupçonne (à juste titre) Crémone, son meilleur ami, et a juré la perte de ce rival. Lorette recrute un homme, François Dominique dit "Domino", pour détourner Heller de ses soupçons sur son ancien amant... qui a bel et bien écrit la fameuse lettre.
Domino détournera un temps les soupçons de Heller mais finira par en justifier de bien plus graves...

Représentations[modifier | modifier le code]

Comédie des Champs-Élysées, 1932[modifier | modifier le code]

À partir du à la Comédie des Champs-Élysées.

Comédie-Française, 1958[modifier | modifier le code]

À partir du à la Comédie-Française.

Au théâtre ce soir, 1967[modifier | modifier le code]

Spectacle de la Comédie-Française enregistré au Théâtre Marigny le .

Comédie-Française, 1967[modifier | modifier le code]

À partir du à la Comédie-Française.

Théâtre des Variétés, 1969[modifier | modifier le code]

Théâtre Marigny, 1981[modifier | modifier le code]

Adaptation[modifier | modifier le code]

La pièce a été adaptée au cinéma, sous le même titre, en 1943 par Jean Aurenche, dans une réalisation de Roger Richebé, Marcel Achard signant lui-même les dialogues.

Analyse[modifier | modifier le code]

Nicolas Boscher a produit une analyse[1] assez complète de l'œuvre et de son histoire: sa structure est inspirée de La Volupté de l'honneur (que Charles Dullin avait montée en 1922), de Luigi Pirandello, qui assiste d'ailleurs à la représentation en 1932, l'adaptation cinématographique en sacrifie l'imaginaire à "une mise en scène lourdement explicite", et la dernière version théâtrale dynamise le troisième acte, en l'éloignant du méta-théâtre pirandellien.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Boscher, Domino, de Marcel Achard : « On raconte l'histoire d'abord. Et puis elle arrive... », Université de Caen, lire en ligne, consulté le 29/07/2020