Discussion:Instinctothérapie/Version de travail complète

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L'instinctothérapie, est une pratique alimentaire crudivoriste peu répandue[1], développée à partir de 1964[2] par Guy-Claude Burger, qui préconise l'écoute de son instinct pour le choix des aliments, la consommation de produits crus à l'état naturel sans aucune préparation préalable, et l'usage de l'odorat et du goût pour sélectionner l'aliment considéré adéquat.

Le terme instinctonutrition souligne qu'il s'agit avant tout d'une pratique alimentaire tandis que celui d'instinctothérapie met en exergue, comme le nom l'indique, les vertus thérapeutiques et bénéfiques que revendique Guy-Claude Burger. Le diminutif instincto, couramment utilisé dans le mouvement, peut désigner soit la méthode elle-même, soit le pratiquant de la méthode. L'anopsologie (du grec άν « sans », όψου « mets préparé », et λογια « théorie ») désigne plus l'aspect théorique de la philosophie de Burger. Burger rejette les termes de « diététique » ou de « régime » à propos de l'instincto, qu'il considère comme négatifs et ne correspondant pas à sa méthode[3],[4], quoique les termes sont régulièrement employés, particulièrement par des personnes étrangères au mouvement.

Cependant, au-delà de la simple pratique alimentaire supposée être bénéfique, l'instincto a été présentée par Guy-Claude Burger comme une thérapie pouvant soigner les maladies les plus graves dont le SIDA[5] ou le cancer, ce qui lui a valu d'être condamné pour escroquerie[6] et exercice illégal de la médecine[6] en 1989 et en 1996. Des organisations liées à l'instinctothérapie ont été accusées de dérives sectaires dans les rapports de 2003 et 2005 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES).

L'instinctothérapie peut être définie comme une « secte guérisseuse hygiéniste »[7].

L'alimentation à l'instinct[modifier le code]

D'après cette théorie alimentaire, le corps saurait ce dont il aurait besoin et quand il en aurait besoin. De même que notre corps nous fait savoir quand on a faim, il nous ferait savoir ce que l'on a besoin de manger. Il faudrait alors éviter de faire marcher son intellect influencé par les habitudes de la société et écouter son corps, faire confiance à ses sens (et tout particulièrement l'odorat et le goût) pour choisir un aliment qui satisferait au mieux un besoin[8].

L'aliment dit originel[modifier le code]

Cet instinct dans le choix des aliments que possèderait chaque corps humain, selon la thèse de Burger, ne marcherait pleinement qu'avec des « aliments originels ». La notion d'aliment originel désigne un aliment non transformé, de quelque manière que ce soit, par l'homme. Burger a listé comme suit [9] ce qui dénature l'aliment et serait donc à éviter :

  • La dénaturation mécanique: mélange, assaisonnement, superposition, extraction, broyage, pressage, mixage, etc.
  • La dénaturation thermique: cuissons diverses, séchage à chaud, congélation, surgélation, irradiations, etc.
  • La sélection artificielle, et certaines techniques de culture ou d'élevage.
  • L'usage du lait animal et de ses dérivés.
  • La chimie: engrais, pesticides, adjuvants, produits de synthèse, médicaments, etc.

Les aliments originels sont ceux trouvés sauvages et crus dans la nature, comme les consommaient les animaux ou les hommes préhistoriques avant l'utilisation du feu et le début de l'agriculture.

Les aliments originels qu'on peut trouver aujourd'hui, sont menacés par les techniques d'amélioration agronomique des espèces (pour entre autres un meilleur rendement) notamment la sélection, l'hybridation ou encore les techniques de transgenèse.

Comme dans le crudivorisme, l'instincto part du principe que la nourriture cuite est néfaste, car elle fausserait l'instinct et aurait l'effet d'une drogue et dégraderait la santé sur le long terme mais à la différence du crudivorisme, l'instincto déconseille de mélanger la nourriture (salade composée, etc...). L'appel comme l'arrêt (voir plus bas) ne seraient pas ou très peu perçus avec des aliments non originels et a fortiori cuits. D'après l'instincto, le crudivorisme non guidé par l'instinct amènerait donc soit à des carences soit à des excès.

Tout aliment considéré comme originel est alors autorisé. Il n'y a pas d'autres conditions que de transformer le moins possible les aliments avant de les manger. Fruits, légumes, champignons, légumineuses, graines germées, viandes crues, œufs crus, crustacés crus, poisson cru constituent donc la base de la nourriture instincto.

La transformation des aliments comme les fruits, les œufs, la viande, par le séchage naturel (courant d'air, ventilateur, rayonnement du soleil) et non artificiel reste acceptable pour beaucoup de pratiquants.

L'appel et l'arrêt[modifier le code]

  • L'appel

Lorsque le pratiquant commence à manger, il se donne un choix d'aliments aussi complet que possible. Il essaie de distinguer l'« appel » de son organisme vers un certain aliment, c'est-à-dire, l'aliment qui a l'odeur la plus attirante et la plus forte. Il absorbe un aliment originel à la fois, pour ne pas « dérouter » le corps et « fausser » ses perceptions.

  • L'arrêt

Le pratiquant consomme cet aliment jusqu'à « l'arrêt », terme qui désigne le moment où, par un subtil changement de goût, le corps nous signifierait qu'il en a assez dudit aliment et veut passer à autre chose. Si l'on ignore cet arrêt, il se peut que le corps nous oblige à arrêter la consommation (l'exemple couramment donné est l'ananas ou le kiwi qui brulerait littéralement la bouche si l'on en prenait trop, ou les noisettes qui provoqueraient des quintes de toux).

Bases théoriques[modifier le code]

La théorie sous-jacente à l'instinctothérapie est fondée sur l'hypothèse que l'homme aurait une alimentation qui ne serait pas adaptée à sa physiologie.

L'être humain serait capable, d'instinct, de savoir quel aliment lui est nécessaire à quel moment, et de savoir à quel moment il convient d'arrêter. La théorie de l'instinctothérapie parle de l'« appel » et de l'« arrêt » pour désigner le moment où une personne est appelée vers un certain aliment, et l'arrêt, lorsque par exemple par un subtil changement de goût, son corps lui signifierait qu'il a assez dudit aliment et veut passer à autre chose.

Cependant, suite à l'introduction de l'agriculture, de l'élevage, et des différentes transformations culinaires ou industrielles, nous aurions modifié de telle façon les caractéristiques organoleptiques et biochimiques de nos aliments courants que notre corps serait devenu incapable de les gérer. L'appel et l'arrêt ne fonctionneraient pas correctement avec des aliments transformés, qui poseraient donc des problèmes métaboliques ou autres que l'organisme ne serait pas capable de résoudre.

Par conséquent, l'instinctothérapie propose de permettre à l'organisme de retrouver son équilibre en remettant au premier plan l'instinct qui aurait été trompé, ce qui ne serait possible qu'avec des aliments « originels ».

Désintoxication[modifier le code]

Burger affirme avoir observé chez certaines personnes qui commençaient leur conversion vers ces règles alimentaires, des problèmes de « désintoxications », qui s'estomperaient progressivement au fur et à mesure que l'organisme s'habitue à la nouvelle alimentation.

D'après lui, ce serait dû au fait que la nourriture cuite a accumulé des toxines dans le corps, par exemple il considère que les molécules issues de la réaction de Maillard seraient nocives, il faudrait donc s'en débarrasser progressivement en mangeant originel. Ces molécules « anormales » amenées par l'alimentation classique ne serait pas adaptées à notre espèce et s'accumuleraient dans l'organisme.

Il observerait ce genre de troubles uniquement au début du changement de régime alimentaire, puis ils disparaitraient au fur et à mesure que s'effaceraient les effets de l'alimentation classique. [10]

Compatibilité avec la médecine conventionelle[modifier le code]

Une bonne part des plus vives critiques concernant cette méthode des articles sus-cités porte sur l'inquiétude que certains pratiquants de ce régime qui souffrent de maladies ont tendance à délaisser la médecine conventionnelle et à s'en remettre à l'instinctothérapie pour leur guérison, sur les bases des allégations de Burger.

Dans son livre La Guerre du Cru, Burger précise qu'une « thérapie instincto » n'est pas incompatible avec la médecine conventionnelle :

« La pratique de l'instinctothérapie est compatible avec pratiquement tous les traitements médicaux. Il n'y a pas lieu d'abandonner un traitement en cours avant de corriger l'alimentation, mais de corriger d'abord l'alimentation, et de cesser ultérieurement les traitements devenus inutiles, avec l'accord du médecin traitant[11] »

Le journal Le Monde du 8 juin 1988 relaye le témoignage de Jacques Fradin qui reproche à Burger trois morts par négligence « Une personne morte de paludisme pour s'être obstinée à ne pas consulter pendant huit jours de fièvre en plateau, une autre ayant attendu plus de six jours de fièvre en plateau et de céphalée occipitale avant de consulter et de découvrir qu'il s'agissait d'une fièvre typhoïde, une autre encore ayant arrêté son traitement immuno-suppresseur malgré une greffe d'organe.[12] »

Dans un communiqué jamais retransmis par le journal, Guy-Claude Burger a répondu que pour le premier cas mentionné, il s'agissait de quelqu'un ayant abandonné l'instinctothérapie avant de partir en Afrique pour entreprendre un jeûne prolongé, tandis que pour les deux autres cas, il nie avoir jamais été en contact avec eux [13] :

« Il est vrai que je suis loin de savoir tout ce qui se passe sous le couvert de l'instinctothérapie. Sur les milliers de personnes (environ 20.000) qui l'ont pratiquée ou qui la pratiquent actuellement, il y en a inévitablement un certain nombre qui l'ont mal comprise ou qui l'appliquent de manière aberrante. Il est alors facile à tout détracteur mal intentionné, de réunir ces cas de déviation pour imputer à la démarche elle-même des échecs qui reviennent à son application défectueuse.[13] »

Influences positives éventuelles[modifier le code]

Burger a écrit qu'il a été le témoin sur lui-même et sur d'autres, entre autres dans le centre de Montramé, qui était prévu pour faciliter la conversion du cuit vers son régime alimentaire pour les personnes intéressées, une amélioration progressive de la santé générale du pratiquant de cette méthode, voire même parfois la guérison de maladies graves [14] (leucémie, cancer[15], sida[16] névroses, etc...).

Ces affirmations ont provoqué la condamnation de Burger pour exercice illégal de la médecine en avril 1989 et mai 1996[6] et beaucoup de polémiques et de réactions négatives dans la presse généraliste[12][17][18], alors que certaines revues « alternatives » qui donnaient à l'origine un témoignage plus positif[19] émettent désormais également des réserves[20],[21].

Les détracteurs de Burger lui opposent l'invérifiabilité de ses dires, et l'accusent volontiers de charlatanisme criminel, rappelant que Burger n'a pas de formation de médecin, même si ses thèses ont été défendues par des docteurs en médecine [22][23].

Influences négatives éventuelles[modifier le code]

Les impacts négatifs éventuels sur la santé de l'alimentation instincto continue sont les mêmes que pour toutes alimentations crudivoristes. La consommation de viande crue peut selon certains entraîner une parasitose chronique[20]. Certains praticiens ont émis des craintes quant aux carences et risques infectieux que la pratique pourrait entraîner [24] Une mère de famille, pratiquant l'instinctothérapie, a été condamné (ainsi que son mari) par le tribunal de Chaumont en 2002 suite à une dénutrition importante de son nourrisson de 17 mois, auquel elle aurait appliqué le régime alimentaire préconisé[25].

Histoire du mouvement instincto[modifier le code]

Burger a inventé cette théorie et la pratique qui lui est associée en 1964[2], au milieu de sa tournée de violoncelliste aux États-Unis alors qu'il essayait de manger des aliments crus les trouvant meilleurs sans assaisonnement. Il constata alors que le même chou rouge cru changeait de gout suivant le jour où il le consommait. Il en conclut que, s'agissant du même chou, le changement de gout devait dépendre de son propre organisme. Lui et sa femme ont commencé à pratiquer l'instinctothérapie en famille avec leurs trois enfants cadets. Burger commença à parler et à écrire des articles sur la méthode d'alimentation qu'ils pratiquaient dans les années 1970.

En 1983, un mécène leur offre le château de Montramé[26] dans la commune de Soisy-Bouy (Seine-et-Marne) pour y fonder le centre de Montramé ou Centre National d'Instinctothérapie.

D'après Burger, de 1964 à 1985, environ 20 000 personnes ont participé aux stages d'instinctothérapie qui avaient régulièrement lieu au centre. La réputation du centre a souffert des accusations et de la condamnation de Burger pour pédophilie et viol ayant eu lieu au centre. Il a fermé au début des années 2000.

Suite aux condamnations de Burger en 1974, l'association Orkos-Montramé est créée. Suite à une nouvelle inculpation en 1989 est créée[27] l'association VAMOS (vivre autrement pour la mise en œuvre de la solidarité), la SARL Orkos (au château de Fitignieu dans l'Ain) ainsi que la Fédération internationale pour le développement de l'alimentation instinctive (FIDALI)[5] reconnue comme une secte (voir plus bas).

Il n'existe désormais que la SARL Orkos[réf. nécessaire]. Une association nommée Instincto.net[28] a été créée afin de promouvoir cette pratique, elle reprend les fondements théoriques de Burger.

La pratiquants, structurés en associations sont surtout présents en France et en Allemagne[29].

Controverses liées à l'instinctothérapie[modifier le code]

Les mouvements sceptiques soulignent que, dénuée de méthodologie scientifique, aucun des postulats à la base de l'instinctothérapie n'a été vérifié, elle est donc considérée comme une pseudo-science[30][31][32] ne suivant pas les processus de recherche scientifique.

Les postulats de l'instinctothérapie entrent en contradiction avec de nombreuses connaissances scientifiques solidement établie : nutrition, agronomie, biochimie ou encore éthologie.[réf. nécessaire]

Burger considère par exemple que les molécules issues de la réaction de Maillard produite par la cuisson des aliments seraient nocives[33], mais ce postulat n'est jamais démontré.

L'hypothèse fondatrice de l'instinct capable de déterminer l'aliment nécessaire, par exemple, suppose que le corps humain soit en mesure d'évaluer précisément ses besoins nutritifs et de déduire l'apport nutritif de chaque aliment ingéré. Or, ce postulat n'est pas fondé scientifiquement puisque, par exemple, le pouvoir sucrant est différent d'un sucre à l'autre et donc cela empêche tout parallèle pertinent entre perception du goût et apport calorique[réf. nécessaire].

Selon cette théorie, l'homme devrait se défaire de sa culture pour ses choix alimentaires[réf. nécessaire]. Or, les recherches en éthologie montrent que chez la plupart des animaux dotés d'un véritable système nerveux (dont l'être humain), la culture est omniprésente dans leurs comportements. Les cas les plus étudiés sont les mammifères et les oiseaux[34]. De ce fait il est impossible de se défaire de sa culture, par contre il est possible de substituer des éléments culturels par d'autres.

Sectarisme[modifier le code]

Selon l'UNADFI, l'alimentation carencée est un indice d'activité sectaire[35]. Une étude indique que le régime préconisé par l'instinctothérapie pourrait provoquer des carences »[7].

La tentative de Burger de justification pseudo-scientifique en s'inspirant du phénomène scientifique de toxicité ou en citant des termes de chimie comme la réaction de Maillard permet de se servir de la science comme argument d'autorité et donne du crédit aux thèses qu'il défend auprès de publics peu au fait des questions scientifiques. Cette méthode est courante dans les mouvements sectaires[36].

L'instinctothérapie est accusée de dérives sectaires dans les rapports de 2003 et 2005 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES)[37], les critiques se focalisent surtout sur le fondateur Guy-Claude Burger, qualifié de gourou par la Miviludes [1].

Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes de 1995 classifie la Fédération internationale pour le développement de l'alimentation instinctive (FIDALI) fondée par Guy-Claude Burger dans les « mouvements sectaires de 50 à 500 adeptes »[38], de même la société Orkos a été classée parmi les « sectes inclassables » en 1999 par une commission parlementaire[39].

Différentes associations de lutte contre les sectes ont dénoncés les pratiques sectaires des dirigeants.

Aspects financiers[modifier le code]

Burger a bénéficié financièrement de cette doctrine via sa société vendant des aliments présentés comme conformes aux règles qu'il a édicté et via ses livres et les « cures » ou « stages » qu'il organisait dans le centre de Montramé en Seine-et-Marne.

Selon l'Express, la société Orkos est la vitrine légale de la secte et elle est propriétaire du château de Montramé[26], dont la valeur est estimée à 4,6 millions de francs[40].

Les produits vendus par la société Orkos « étaient en fait tout simplement achetés à des producteurs classiques. Puis remballés et étiquetés avec la marque Orkos pour les revendre au prix fort »[26].

Viol sur mineur[modifier le code]

Guy-Claude Burger, fondateur de l'instinctothérapie est incarcéré depuis 1997 en France. Déjà condamné en 1978 en Suisse pour « attentat à la pudeur et pratiques contre nature sur des enfants »[41], dont son propre fils[42], il a été de nouveau condamné en 2001 à 15 ans de prison pour « viol sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, corruption de mineurs et menaces de mort réitérées »[43], ce qu'il continue à nier. De même, son fils fut poursuivi pour des agressions sexuelles et abus sur mineurs[42].

L'instincto dans la production culturelle[modifier le code]

Dans la bande-dessinée de science-fiction Les Jardins d'Edena, de Mœbius, les deux protagonistes, Stel et Atana, habitués à une alimentation synthétique depuis leur naissance, arrivent sur une planète semblable à la Terre et se nourrissent des aliments trouvés sur place, avec une approche de type instinctothérapie. L'épilogue fait d'ailleurs nommément référence à la pratique. [44].

Notes et références[modifier le code]

  1. a et b Miviludes - Prévention des risques sectaires
  2. a et b Texte de Burger
  3. « L'instinctothérapie, c'est l'anti-diététique par excellence. Ici, tout repose sur le plaisir, et non sur l'application de règles plus ou moins frustrantes. Elle est tout à l'opposé des régimes ou des jeûnes, qui ont toujours quelque chose d'autopunitif» Extrait de la page 65 de l'ouvrage La Guerre du Cru de Guy-Claude Burger. Orkos édition. Seconde édition de 1988. (ISBN 2-906722-00-6)
  4. QU'EST-CE AU JUSTE QUE L'INSTINCTOTHERAPIE ? par Guy-Claude Burger
  5. a et b , prevensectes
  6. a b et c Page web de l'Assemblée Nationale « M. Burger a été condamné, par un arrêt de la Cour d'appel de Paris en date du 21 janvier 1997, à 3 mois de prison avec sursis pour escroquerie et exercice illégal de la médecine. Le recours en cassation a été rejeté le 30 avril 1998. »
  7. a et b Thèse de médecine d'Armelle Guivier, p.51 et suiv.
  8. La guerre du cru Orkos Édition seconde édition 1988. (ISBN 2-906722-00-6)
  9. Synopsis de l'Instincto
  10. « Certaines molécules anormales amenées par l'alimentation ordinaire, comme les molécules de Maillard et autres molécules auxquelles notre génétique n'est pas adaptée, semblent s'accumuler dans l'organisme. Toutes sortes d'observations tendent à le prouver. [...] On observe ce genre de troubles uniquement au début de l'instincto, puis ils disparaissent au fur et à mesure que s'effacent les effets de l'alimentation dénaturée. Il serait donc difficile de les attribuer à l'effet direct des aliments crus. » Extrait de la page 43 de l'ouvrage La Guerre du Cru de Guy-Claude Burger. Seconde édition de 1988. (ISBN 2-906722-00-6)
  11. Page 261 de l'ouvrage La Guerre du Cru de Guy-Claude Burger. Orkos édition. Seconde édition 1988 (ISBN 2-906-722-00-6)
  12. a et b Article du Monde
  13. a et b Réponse de Burger à l'article du Monde
  14. Citations de l'ouvrage L'instinctothérapie, élixir de jeunesse?
  15. Après la mort par cancer de Nicole Burger, pratiquante de l'instinctothérapie de longue date, Guy-Claude Burger présente une analyse personnelle de la relation entre l'alimentation selon les principes de l'instinctothérapie et le cancer
  16. Instinctothérapie, le cru est-il cuit ?
  17. Article de Charlie-Hebdo
  18. Article de Femme Actuelle
  19. Article de l'Impatient sur l'instinctothérapie
  20. a et b Les aliments "originels" L’instinctothérapie L'impatient - juin 1999
  21. Et l'instinctothérapie ? L'impatient - Avril 2002
  22. Jean Seignalet Seignalet qui défend Burger pendant son procès
  23. Jean Devernoix de Bonnefon, préface la première édition de La guerre du cru
  24. cf. supra note 8
  25. Article de CL J. dans Le Journal de la Haute-Marne du 12 septembre et du 10 octobre 2002
  26. a b et c La victoire d’Audrey et des victimes de Montramé
  27. L'association resurgit sous le nom d'ORKOS
  28. Qui sommes-nous ?, par l'association instincto.net
  29. [1]
  30. Cours de zététique - Pseudo-sciences et impostures scientifiques - Sébastien Paumier
  31. pseudo-médicales et pseudo scientifiques dans des mouvements sectaires, par Antonio Fischetti
  32. Science contre pseudo-sciences : un combat inégal, par Serge Larivée
  33. Extrait du livre de Guy-Claude Burger - Instinctothérapie, Manger Vrai - éditions du Rocher, 1990 (pages 35 à 57)
  34. Culture (éthologie)#Techniques - Logique et lois physiques
  35. section destruction de la personne sur le plan physique
  36. la scientologie ou le mouvement raëlien par exemple
  37. rapport de la Miviludes 2003 sur les dérives sectaires
  38. rapport de la Commission d'enquête sur les sectes enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995 sur le site de l'Assemblée nationale
  39. « Les sectes et l'argent » rapport commission parlementaire enregistré le 10 juin 1999, sur le site de l'Assemblée nationale
  40. L'argent caché des sectes
  41. Prevensectes, article "Instinctothérapie"
  42. a et b « Cavale du fils du gourou s'achève à Bali » dans le Parisien le 9 novembre 2008
  43. « Le gourou pédophile de nouveau condamné à 15 ans de prison » sur La République
  44. Texte qui clôt la BD disponible en ligne

Voir aussi[modifier le code]

Articles connexes[modifier le code]

Liens externes[modifier le code]

Sites favorables à l'instinctothérapie[modifier le code]

Site de prévention contre les sectes[modifier le code]