Dame d’atours

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Léonora Dori « Galigaï » par Daniel Dumonstier.
Geneviève de Gramont.
Émilie de Beauharnais.

Une dame d'atours est une dame de la cour de France, proche du couple royal, qui occupe le troisième rang de la Maison de la Reine après la Surintendante de la Maison de la reine et la Première dame d'honneur. La dame d'atours a la charge de la garde-robe, de la Première femme de Chambre et des femmes de chambre. Elle supplée la Première dame d'honneur en son absence[1]. Dès lors que François Ier instaure l'inaliénabilité des joyaux de la Couronne de France, la responsabilité des joyaux reçus par la reine revient à sa dame d'atour, en extension à la charge de la garde-robe[2].

Dames d'atours de la reine[modifier | modifier le code]

Catherine de Médicis (1519-1589)[modifier | modifier le code]

Élisabeth d'Autriche (1554-1592)[modifier | modifier le code]

Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601)[modifier | modifier le code]

Marie de Médicis (1575-1642)[modifier | modifier le code]

Anne d'Autriche (1601-1666)[modifier | modifier le code]

Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683)[modifier | modifier le code]

Marie Leszczynska (1703-1768)[modifier | modifier le code]

Marie-Antoinette d'Autriche (1755-1793)[modifier | modifier le code]

Joséphine de Beauharnais (1763-1814)[modifier | modifier le code]

Marie-Louise d'Autriche (1791-1847)[modifier | modifier le code]

Autres dames d'atours[modifier | modifier le code]

Élisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722)[modifier | modifier le code]

Marie-Anne de Bavière (1660-1690)[modifier | modifier le code]

Françoise-Marie de Bourbon (1677-1749)[modifier | modifier le code]

Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712)[modifier | modifier le code]

Marie-Thérèse d'Espagne (1726-1746)[modifier | modifier le code]

Victoire de France (1733-1799)[modifier | modifier le code]

Élisabeth de France (1764-1794)[modifier | modifier le code]

Marie-Joséphine de Savoie (1753-1810)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Cour de France.fr », sur cour-de-france.fr (consulté le ).
  2. Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, « Catherine de La Flotte, dame d'atour d'Anne d'Autriche : la gestion des joyaux de la reine et de la Couronne », Bulletin de la Société d'Histoire de l'Art,‎ , p. 9-80 (ISSN 0301-4126)
  3. Pierre Bonte, Enric Porqueres i Gené et Jérôme Wilgaux, L'argument de la filiation: Aux fondements des sociétés européennes et méditerranéennes, Les Editions de la MSH, (ISBN 978-2-7351-1683-6)
  4. a b et c « Résultat de recherche », sur cour-de-france.fr (consulté le ).
  5. Catherine de Médicis
  6. (en) Joanna Milstein, The Gondi: Family Strategy and Survival in Early Modern France, Routledge, (ISBN 978-1-317-03001-0)
  7. Les Règnes depuis l'an 1558 jusqu'en 1658, Volym 9
  8. Marie de Medicis and the French court in the XVIIth century
  9. http://www.chateauversailles-recherche-ressources.fr/jlbweb/jlbWeb?html=notdictionnaire&ref=415
  10. Mallick, Oliver, Spiritus intus agit«: Die Patronagepolitik der Anna von Österreich 1643, Institut Historique Allemand, 2016

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nadine Akkerman & Birgit Houben: The Politics of Female Households: Ladies-in-waiting across Early Modern Europe