Curlew River

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La Rivière aux Courlis

Curlew River — A Parable for Church Performance (op. 71, en français La Rivière aux courlis, une parabole d'église) est la première des trois paraboles d'église de Benjamin Britten[1] composée en 1964. C'est un opéra tiré d'une pièce japonaise de théâtre nô, La Rivière Sumida (Sumida-gawa) de Kanze Motomasa (en) (1395–1431), pièce que Britten avait vue pendant sa visite au Japon en 1956. En plus du drame lui-même, Britten a également incorporé des éléments du nô dans sa composition[2]. Du point de vue esthétique, c'est la première œuvre de Britten caractérisée par « la réduction de l'effectif instrumental, l'austérité du langage sonore, la moralité du livret »[3].

Le livret est de William Plomer qui a traduit la pièce originale pour la transformer en parabole d'église, située à une époque médiévale près d'une rivière aux Courlis (fictive), située dans les Fens d'Est-Anglie.

La première en a été donnée le à l'église d'Orford, lors du festival d'Aldeburgh. Les deux œuvres étant de durée relativement courte, La Rivière Sumida et Curlew River sont parfois représentées ensemble ; c'est par exemple de qu'a fait le City Opera de Vancouver en 2010.

Argument[modifier | modifier le code]

La Rivière aux Courlis du titre est la frontière entre le royaume de l'Est et celui de l'Ouest, avec un passeur qui la fait franchir. Une folle à la recherche de son fils interroge les pèlerins qui attendent de passer.

Rôles[modifier | modifier le code]

Rôle Voix Première Cast,
(Conductor: None)
Madwoman ténor Peter Pears
Ferryman baryton John Shirley-Quirk
Traveler baryton Bryan Drake[4].
Spirit of the boy soprane Robert Carr, Bruce Webb
Abbot basse Don Garrard
Three assistants (acolytes); Chorus of eight Pilgrims (three tenors, three baritones and two basses).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Britten-Pears Foundation
  2. Bayan Northcott, "Schoenberg and after". The Independent, 1 March 2002.
  3. Opéra national de Lyon, mars 2008, Orchestre, Chœurs et Maîtrise de l'Opéra de Lyon. Production de l'Edinburgh International Festival, réalisée par l'Opéra national de Lyon, en partenariat avec le Théâtre de Nîmes et Les Célestins - Théâtre de Lyon
  4. Elizabeth Forbes, Obituary for Bryan Drake. The Independent, 2 January 2002

Liens[modifier | modifier le code]