Concertino pour violoncelle de Roussel

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Concertino pour violoncelle
op. 57 (L 72)
page de manuscrit
Première page du manuscrit autographe de la réduction pour violoncelle et piano.

Genre Concertino
Nb. de mouvements 3
Musique Albert Roussel
Effectif violoncelle et orchestre
Durée approximative 13 min
Dates de composition
Dédicataire Marix Loevensohn, premier violoncelle du Concertgebouw
Création
Paris
Interprètes Pierre Fournier (violoncelle)
Robert Siohan (direction)

Le Concertino pour violoncelle et orchestre opus 57 est un concertino d'Albert Roussel. Composé en 1936, il fut créé le aux concerts Poulet-Siohan à Paris.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Concertino pour violoncelle et orchestre est composé en trois semaines, en [1], et dédié à Marix Loevensohn[2]. Il est créé le à Paris, aux concerts Poulet-Siohan, par le violoncelliste Pierre Fournier, salle Pleyel, sous la direction de Robert Siohan[2].

La partition est la dernière œuvre orchestrale d'Albert Roussel, et affiche une coloration « souriante, directe et accessible »[1].

Analyse[modifier | modifier le code]

De tonalité générale d'ut majeur[1], l’œuvre adopte la structure traditionnelle du concerto en trois mouvements[3] :

  1. Allegro moderato
  2. Adagio
  3. Allegro molto

L'accompagnement orchestral est instrumenté pour deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes en si bémol, deux bassons, deux cors en fa, deux trompettes en ut, timbales et cordes[2].

Deux thèmes structurent le premier mouvement, l'un rythmique (de mètre anapestique) et l'autre lyrique[1]. Le deuxième mouvement est un adagio bref et « éminemment expressif »[3], de forme ternaire[1]. Le troisième mouvement s'enchaîne sans interruption, et présente une forme rondo, « aux allures de fête populaire »[1], intégrant une cadence exigeante pour le soliste[3], où se mêle le hautbois[1].

L'exécution de l'œuvre dure en moyenne douze, treize minutes[3].

Le Concertino, qui a également fait l'objet d'une réduction pour violoncelle et piano par l'auteur[2], porte le numéro d'opus 57 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 72[4].

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Top 2016, p. 161.
  2. a b c et d Labelle 1992, p. 126.
  3. a b c et d Tranchefort 1996, p. 662.
  4. Labelle 1992, p. 124.
  5. Pierre Jean Tribot, « Albert Roussel, le coffret aux trésors », sur Crescendo Magazine,

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Bartoli, « Catalogue des œuvres », dans École normale de musique de Paris, Jean Austin (dir.), Albert Roussel, Paris, Actes Sud, , 125 p. (ISBN 2-86943-102-3), p. 46–95.
  • Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
  • Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).
  • François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0).

Liens externes[modifier | modifier le code]