Château-musée de Gien
Nom local |
musée de la Chasse |
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Type |
musée départemental |
Ouverture |
Depuis 1952 |
Fermeture |
Entre 2012 et 2017 |
Visiteurs par an |
18 505 () |
Site web |
Collections |
Arts décoratifs : céramique et textiles ; Beaux-Arts : dessins, peintures et sculptures ; Armes de chasse ; Archives papier, manuscrits, incunables, Sigillographie ; Ethnologie : costume ; Musique : instruments, souvenirs de compositeurs et interprètes |
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Genre |
Cynégétique |
Provenance |
Sèvres, Cité de la Céramique ; Claude Hettier de Boislambert |
Label |
Article dédié | |
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Protection |
Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
1 place du Château, 45500 Gien |
Coordonnées |
Le château-musée de Gien, abrite le musée « Chasse histoire et nature en Val-de-Loire » situé à Gien dans le département français du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Il est installé dans le château de Gien et possède le label musée de France[1].
Le musée a porté successivement les noms de musée de la chasse à tir et de la fauconnerie[2] et de musée international de la chasse.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le musée de la chasse de Gien est installé dans le château de Gien, dans le département français du Loiret en Centre-Val de Loire, entre la Sologne et la Puissaye.
Histoire
[modifier | modifier le code]Lorsque la ville de Gien est en pleine reconstruction après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Pierre-Louis Duchartre, inspecteur principal des Musées de France, souhaite créer un musée consacré à la chasse et l'installer dans le château de Gien. La thématique de la chasse se justifie par l'emplacement de la ville de Gien entre les forêts des régions naturelles de la Sologne et de la Puisaye qui sont des territoires où la chasse est une tradition ancestrale. Ce nouveau musée devait compléter le musée de Senlis, inauguré en 1935 et centré sur la vénerie[3].
Le musée de la chasse à tir et de la fauconnerie est inauguré dans le château de Gien en 1952. Il partage la surface du monument avec le palais de Justice de Gien. Le premier conservateur du musée est le peintre animalier français Henri de Linarès[3].
En 1962, lorsque le palais de Justice est supprimé, le musée est agrandi et occupe la majeure partie de la surface du monument. A cette même période, les collections s'étoffent et il alors est renommé musée international de la chasse[3].
En mai 1965, le musée ouvre trois nouvelles salles[4].
En 1972, le musée bénéficie de la donation de la collection des trophées de chasse du résistant et politicien français Claude Hettier de Boislambert[3].
Le musée obtient le label musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002[1].
En 2004, le conseil général du Loiret, déjà propriétaire du château depuis 1823, reprend la gestion du musée à la municipalité de Gien qui le gérait depuis son origine[3].
Le musée est fermé pour travaux entre novembre 2012 et avril 2017[5]. Les quinze salles du musée sont modernisées grâce à un investissement de 8 950 000 € (7 900 000 € issus du département du Loiret et 1 050 000 € de l’État français)[6]
En juin 2017, une convention est signée entre le département, propriétaire du château et gestionnaire du musée, et la municipalité de Gien, propriétaire de la grande majorité des 15 000 œuvres du musée : le département du Loiret s'engage à assumer les dépenses liées au musée et en contrepartie perçoit les recettes, tandis que la ville de Gien s'engage à participer au coût de la restauration et des acquisitions des œuvres, à hauteur de 20 %[7].
L'inauguration de la nouvelle muséographie se déroule le 24 juin 2017. L'invité d'honneur est l'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing[8] qui avait fait don de ses insignes de chasses présidentielles.
Description
[modifier | modifier le code]Collections
[modifier | modifier le code]Le musée rassemble des collections qui évoquent différentes techniques de chasse autour de la chasse au vol, de la chasse à courre et de la chasse à tir et présente une collection d'œuvres d'art comprenant des peintures, des tapisseries, des dessins, des animaux naturalisés, des gravures, des sculptures, des céramiques, etc. du XVIe au XXe siècle.
Parmi les œuvres remarquables de ce musée ; un fusil de chasse ayant appartenu à Napoléon III ainsi qu'une sculpture représentant ses chiens ; Une collection de trophées données par Claude Hettier de Boislambert ainsi qu'une partie de celle de François de Grossouvre dont des cerfs naturalisés provenant du domaine de Chambord ; de nombreuses études peintes par Alexandre-François Desportes ainsi qu'une chasse au loup aux dimensions incroyables prêtée par Le Louvre ; des œuvres de Jean-Baptiste Oudry ; les insignes des chasses présidentielles offertes par Valéry Giscard d'Estaing ; un coffret de Purdey & Sons ; un carré de maison Hermès réalisé par Henri de Linarès.
La première partie du musée retrace l'histoire de la chasse au vol (fauconnerie) grâce à plusieurs objets d'art dont une collection de chaperons, une tapisserie du XVIIe siècle rappelant les chasses pratiquées à la Renaissance ainsi qu'un traité de fauconnerie néerlandais (traduit en français).
La seconde partie du musée est consacrée à l'histoire de la chasse à courre. Sont notamment présentés, une collection de plus de 800 boutons de vénerie, un vautrait peint par Jean-Baptiste Oudry célèbre peintre ordinaire de la vènerie royale, sous le règne du roi de France Louis XV. Une salle consacrée aux trompes de chasse permet d'écouter différentes fanfares.
La troisième partie du musée aborde la chasse à tir. Parmi les œuvres exposées dans cette partie on peut citer une étude de l'une des chiennes de chasse du roi de France Louis XIV, réalisée par le peintre des chasses et de la meute royale, Alexandre-François Desportes ainsi qu'une collection d'armes dont deux arbalètes allemandes datant du XVIe siècle.
Depuis la restauration du château-musée de Gien en 2017, des tablettes numériques sont installées dans les salles ainsi que des films immersifs.
Expositions temporaires
[modifier | modifier le code]- Charles-Jean Hallo (1971)[9]
- Karl Reille (1979), la vénerie[10].
- Le loup (1992)[11].
- La chasse au vol au fil des temps (1994)[12].
- Florentin Brigaud, le monde animalier (2019)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no M0282, sur la plateforme ouverte du patrimoine, Muséofile, ministère français de la Culture
- Collectif, « Musée de Gien », ICOM news. Bulletin d'information du Conseil international des musées. Édition française, vol. 12, nos 4-5, , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
- Collectif, « Historique du musée de Gien », sur chateaumuseegien.fr, (consulté le ).
- Henri de Linarès, « Musée de la chasse à tir et de la fauconnerie », ICOM news. Bulletin d'information du Conseil international des musées. Édition française, vol. 18, no 4, , p. 11 (lire en ligne, consulté le )
- Caroline Bozec, « Le château de Gien rouvrira au printemps 2017 », La République du Centre, Centre-France, (consulté le ).
- « Plus de 1.200 personnes sont venues découvrir ou redécouvrir le musée », La République du Centre, Centre-France, (consulté le ).
- « Une convention signée entre le Département et la ville de Gien au sujet du château », La République du Centre, Centre-France, (consulté le ).
- Anne-Laure Le Jan, « Valéry Giscard d'Estaing a inauguré le musée de la chasse à Gien, ce samedi 24 juin », La République du Centre, Centre-France, (consulté le ).
- Collectif, « Expositions dans les musées classées et contrôlés en 1971 », Bibliographie de la France : ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, no 9, , p. 92 (lire en ligne, consulté le )
- Collectif, « Exposition Reille (Karl) », Bibliographie de la France. Livres : notices établies par la Bibliothèque nationale, nos 29, 30, , p. 1146
- (BNF 35522137)
- (BNF 35734743)