Chiètres
Chiètres (de) Kerzers | ||||
![]() Vue extérieure du Papiliorama | ||||
![]() Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | ![]() |
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Canton | ![]() |
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District | Lac | |||
Syndic | Nicole Schwab | |||
NPA | 3210 | |||
N° OFS | 2265 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
4 970 hab. (31 décembre 2018) | |||
Densité | 406 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 58′ 34″ nord, 7° 11′ 45″ est | |||
Altitude | 511 m Min. 484 m Max. 587 m |
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Superficie | 12,23 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Allemand | |||
Localisation | ||||
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | ||||
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Liens | ||||
Site web | www.kerzers.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Chiètres (Kerzers en allemand, Tyétre Écoutez en patois fribourgeois[3]) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district du Lac.
Géographie[modifier | modifier le code]
Chiètres est une commune du plateau romand dont l'altitude s'échelonne entre 433 mètres au Grand Marais et 542 mètres dans l'Hubelwald. Elle doit son relief régulier à l'action érosive du glacier du Rhône au Pléistocène.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Chiètres mesure 1 223 ha[2]. 16,0 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 68,6 % à des surfaces agricoles, 14,8 % à des surfaces boisées et 0,7 % à des surfaces improductives[2].
Chiètres est limitrophe de Fräschels et Ried bei Kerzers ainsi que Gurbrü, Kallnach, Müntschemier, Treiten et Wileroltigen dans le canton de Berne.
Démographie[modifier | modifier le code]
Selon l'Office fédéral de la statistique, Chiètres compte 4 970 habitants en 2018[1]. Sa densité de population atteint 406 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Chiètres entre 1850 et 2008[4] :

Histoire[modifier | modifier le code]
Du temps des Romains, situé sur la voie d'Aventicum à Salodurum (Soleure), le lieu portait le nom ad Carcerem, ce qui signifie, entre autres, clôture ou enclos. Dans les vieux documents on trouve différentes écritures du nom : Chartris Villa (926), Kercers (1153), Chiertri (1228), Kerzers (1276) et Chiertres (1285).
La première église fut bâtie en 961 grâce au financement de la reine Berthe de Bourgogne mais le bourg prit parti pour la Réforme en 1530.
Le village de Chiètres fut réduit en cendres à deux reprises, en 1339 lors de la bataille de Laupen et en 1476 par les troupes de Charles le Téméraire assiégeant Morat.
Politiquement, Chiètres était sujet des comtes de Savoie jusqu'à la conquête du bailliage de Morat par les Bernois et les Fribourgeois en 1475. Avec l'arrivée des Français, en 1798, le règne commun prit fin et en 1803, après la fin de la République helvétique, la cité intégra définitivement le canton de Fribourg.
Tourisme[modifier | modifier le code]
La commune abrite le Papiliorama et le Nocturama-
Sport[modifier | modifier le code]
Depuis 1979, le village accueille la course de Chiètres en mars[5].
Transports[modifier | modifier le code]
- Sur la ligne ferroviaire Palézieux – Lyss
- Sur la ligne ferroviaire Berne – Anet – Neuchâtel
- Autoroute A1 Lausanne – Yverdon – Berne, sortie 30
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Article Chiètres dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
Références[modifier | modifier le code]
- « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le lieu de naissance et la nationalité », sur Office fédéral de la Statistique.
- « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le 26 août 2017)
- Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 106
- [xls] « Evolution de la population des communes 1850-2000: Canton de Fribourg », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 20 décembre 2008)
- (de) Frank Stettler, « Die acht Erfolgsfaktoren des Kerzerslaufs », Freiburger Nachrichten, (lire en ligne, consulté le 28 mai 2019)