Greng

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Greng
Blason de Greng
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Fribourg Fribourg
District Lac
Syndic Markus Hediger
NPA 3280
No OFS 2261
Démographie
Gentilé Grengois
Population
permanente
170 hab. (31 décembre 2022)
Densité 175 hab./km2
Langues Français (officiel), allemand (majoritaire)
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 40″ nord, 7° 05′ 39″ est
Altitude 491 m
Min. 479 m
Max. 511 m
Superficie 0,97 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Greng
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Greng
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
Voir sur la carte administrative du canton de Fribourg
Greng
Liens
Site web www.greng.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Greng (/ɡʁɛ̃/) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district du Lac. Son nom dérive du latin grangia (grange). La langue officielle de cette commune est toujours le français, même si dans les faits la langue allemande prédomine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Selon l'Office fédéral de la statistique, Greng mesure 97 ha[2]. 13,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 73,3 % à des surfaces agricoles, 9,9 % à des surfaces boisées et 3,0 % à des surfaces improductives[2].

Greng est limitrophe des communes fribourgeoises de Morat (à l'est) et Courgevaux (au sud), et de la commune vaudoise de Faoug à l'ouest. Le nord de la commune est bordé par le lac de Morat.

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon l'Office fédéral de la statistique, Greng compte 170 habitants en 2022[1]. Sa densité de population atteint 175 hab./km2.

Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Greng entre 1850 et 2008[3] :

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès l'installation au château du fermier général Gigot de Garville en 1784, ancien administrateur des domaines royaux, Greng devint le principal foyer d'un cosmopolitisme différend[4]. Sa fille, veuve du comte d'Affry et belle-sœur du futur landamann, dirigeait la maison. À la Révolution, le cadre des habitués s'agrandit encore : on voit arriver les abbés Valeur et Rousseau, l'évêque de Saint-Dié, une demoiselle de Saint-Marc, Norvins, le neveu de Garville pour les fidèles et d'autres, occasionnels, tels le duc d'Ayen, le général de Montesquiou, Mme de Montolieu, Benjamin Constant, qui établirent un cercle philosophique dont les disputes savantes portèrent le nom de Greng loin à la ronde[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
  4. Henri Perrochon, Évasion dans le passé romand, Lausanne, Librairie Payot, 1941, p.154.
  5. Henri Perrochon, ibid, p.154.

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