Charles Dantzig

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Charles Dantzig
Charles Dantzig en 2011.
Biographie
Naissance
(62 ans)
Tarbes
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Comité de lecture des éditions Grasset (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Pierre Vellas (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction

Charles Dantzig (de son nom d’état civil Patrick Lefebvre[1]), né le à Tarbes[2], est un écrivain et éditeur français.

Biographie

Charles Dantzig naît à Tarbes dans une famille de professeurs de médecine. Après le bac, il fait des études de droit et soutient un doctorat sur « les libertés de l'air », une étude sur les droits de trafic que les États accordent aux compagnies aériennes[3].

À 28 ans, il publie son premier essai, Remy de Gourmont, cher vieux daim ! (Le Rocher, 1989), en même temps que son premier recueil de poèmes, Le chauffeur est toujours seul (La Différence, 1990).

Écrivain et éditeur

Dantzig rejoint la maison d'édition Les Belles Lettres, où il crée et dirige trois collections : « Brique », pour la littérature contemporaine, « Eux & nous », où des écrivains français parlent de leur lien littéraire avec des auteurs de l'Antiquité classique, et « Trésors de la nouvelle ». Il publie la première traduction française du roman irlandais de Flann O'Brien, At Swim-Two-Birds, ainsi que la première traduction d'un recueil de poésies de F. Scott Fitzgerald, Mille et un navires, ayant lui-même traduit sa pièce de théâtre Un légume, et les chroniques d'Oscar Wilde Aristote à l'heure du thé (première édition française). Il publie les œuvres complètes de Marcel Schwob et plusieurs anthologies de poésie, comme Anthologie de la poésie symboliste, Anthologie de la poésie grecque classique, et la première anthologie des poésies de Voltaire.

Les Belles Lettres publient ses nouveaux essais, comme Il n'y a pas d'Indochine (1995, rééd. Grasset 2013[4]), et La Guerre du cliché (1998, rééd. dans Les Ecrivains et leurs mondes, 2016), ainsi que ses recueils de poésie Que le siècle commence (1996, récompensé par le prix Paul-Verlaine), Ce qui se passe vraiment dans les toiles de Jouy (1999), et A quoi servent les avions ? (2001), dont un poème pressent les évènements du 11 septembre. Une première anthologie de ses poèmes est publiée en 2003 sous le titre de En souvenir des long-courriers. 2003 voit aussi la publication du Bestiaire, un recueil de poèmes animaliers. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues : anglais, allemand, espagnol, italien, arabe, chinois ou encore coréen.

Il devient éditeur chez Grasset. Il y publie des oeuvres d'écrivains récompensées de prix, tout en s'attachant aussi à publier des livres de fond (cours de littérature de Samuel Beckett, inédits de Barbey d'Aurevilly ou de Stendhal ), comme des biographies d'écrivains, le roman inédit de Truman Capote qu'il a d'ailleurs préfacé (La Traversée de l'été) et des inédits de Scott Fitzgerald et d'Adolf Loos. Il a publié la seule édition mondiale du célèbre discours de Barack Obama à Philadelphie, De la race en Amérique, un bilingue français-anglais réédité en 2017 dans la collection des « Cahiers rouges », qu'il dirige dans cette même maison d'édition. Dans cette collection font leur entrée au catalogue des « classiques modernes » de la littérature française et étrangère comme J'adore de Jean Desbordes ; des mémorialistes et diaristes du XXe siècle comme Harold Nicolson, mais aussi plusieurs inédits, comme la première traduction française de Popper, du dramaturge israélien Hanokh Levin, la première anthologie française de citations de Shakespeare, Parle plus bas si c'est d'amour.

De 2006 à 2008, Charles Dantzig a signé l'épilogue des dossiers du Magazine littéraire, sur des sujets allant de la « francophonie » aux « écrivains et la psychanalyse ». En septembre 2011, il devient feuilletoniste au même Magazine littéraire.

Dans Le Monde du 18 mars 2012[5], il publie une tribune intitulée « Du populisme en littérature », où il critique la contamination de la littérature par le souci du sujet, réalisme à son sens dangereux pour sa vocation esthétique. Cette tribune provoque un débat littéraire[6]. Plusieurs écrivains, comme Michel Crépu, le directeur de la Revue des deux Mondes, lui répondent, créant une vive polémique. Elle fait l'objet d'un dossier spécial du magazine Transfuge[7], et est immédiatement traduite à l'étranger[8]. Elle a été reprise dans Les Ecrivains et leurs mondes en 2016.

En 2015, Charles Dantzig crée, chez Grasset, une collection et une revue internationale annuelle qui portent le même nom, « Le Courage ». Essai à plusieurs auteurs plus encore que revue, puisque chacune a un thème unique, Le Courage a à ce jour cinq numéros. De cinq cents pages, ses numéros sont multilingues, présentant de nombreux textes en langue originale, traduits en français, du japonais au farsi, de l'arabe au coréen.

« D'une certaine manière, ce projet est la continuation d'une tribune sur et contre le populisme en littérature que j'avais publié dans Le Monde, en avril 2012. Le Courage est une revue qui s'inquiète et s'inquiétera des formes ; parce que, ce que la littérature doit montrer, c'est qu'elle est une proposition de forme, et que la forme est une réponse au pouvoir, qui n'aime rien tant que l'informe[9]. »

Après Littérature 2015, Les Salauds (2016), Age d'or/Age de fer (2017) et Minorités supérieures ? (2018), le numéro 5 s'intitule Orphée, retourne-toi. La revue Le Courage a reçu en 2017 le prix Rive Gauche de la meilleure revue littéraire[10].

Il est membre du jury du Prix Sévigné.

Romans

Son premier roman, Confitures de crimes paraît aux Belles Lettres en 1993. Il relate l'accession d'un poète à la présidence de la république et la guerre qu'il déclenche une fois au pouvoir. Ce roman est la première manifestation dans la fiction de son ironie envers les postures et les comédies. Son deuxième roman, Nos vies hâtives, paraît chez Grasset en 2001 et est récompensé par le prix Jean-Freustié et le prix Roger-Nimier. Le troisième, Un film d'amour, suit en 2003. Roman « choral » à la structure savante, il se présente comme la transcription d'un documentaire télévisé sur un jeune cinéaste disparu, Birbillaz. « Ce livre, intelligent de la première à la dernière ligne, et qu'on prend d'abord pour une fantaisie formaliste avant de comprendre qu'il vise une sorte de totalité, comme tous les grands livres, laisse en chemin son sujet affiché, ce portrait en creux de Birbillaz, pour passer à son frère, son double et son inverse[11]. »

Son quatrième roman, Je m'appelle François paraît en 2007, toujours chez Grasset. Il est inspiré d'un fait divers réel, la vie de Christophe Rocancourt, qu'il transforme et transfigure pour lui inventer un destin. En août 2011 paraît Dans un avion pour Caracas, roman qui se déroule entièrement dans un vol entre Paris et Caracas. Le narrateur va chercher un ami disparu dans la capitale du Venezuela, un de ces intellectuels français à la lisière de la philosophie et de la fiction, que Dantzig appelle « frôleurs de littérature ».

En 2015, Dantzig publie chez Grasset, Histoire de l'amour et de la haine, son cinquième roman, qui met en scène sept personnages pendant les débats et les manifestations autour du projet de loi pour le mariage entre personnes de même sexe de 2013. L'œuvre est construite non pas autour d'une intrigue mais de thèmes, de concepts et d'objets existentiels autour desquels l'auteur fait varier le point de vue des personnages pour construire le récit.

En 2018, il se porte candidat à l'Académie française[12].

Essais

En 2005 paraît le Dictionnaire égoïste de la littérature française, récompensé par cinq grands prix littéraires, dont le prix Décembre et le prix de l'essai de l'Académie française. Cet admirateur des dictionnaires de Bayle et de Voltaire y développe sa vision esthétique de la littérature, avec de nombreux commentaires de style. L'ouvrage rencontre un succès critique et populaire, non seulement en France mais aussi à l'étranger.

En janvier 2009, Grasset publie l'Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, qui rencontre un grand succès[13] et fait la une du Monde accompagné d'un dessin de Plantu. Il remporte le prix Duménil en mai 2009, à la suite d'un vote unanime. Dans cet essai, il fait revivre la même liberté de ton et le plaisir d'une organisation apparemment hétéroclite et en réalité très savante. Ce bréviaire d'imagination, tout autant essai que fiction ou poème en prose, est constitué de 800 pages de listes : « liste des plages à sept heures », « liste des nuages », « liste de la mode à Londres », « liste de livres que j'aurais pu écrire », « liste d'animaux tragiques »…

Dantzig publie un essai sur la lecture, Pourquoi lire ?, en 2010. Il connaît également un succès critique et populaire immédiat, et lui vaut le grand prix Jean-Giono pour l'ensemble de son œuvre.

En 2010 il préface les Chroniques de La Montagne d'Alexandre Vialatte dans la collection « Bouquins » des éditions Robert Laffont[14].

En juin 2011, il recrée et préside le Stendhal Club, dont le nombre de membres dans le monde est limité à 12[15]. Le Stendhal Club publie une revue « éventuellement annuelle » (deux numéros à ce jour), et a réédité en 2017 les Romans inachevés de Stendhal dans les « Cahiers rouges », précédés d'une préface-conversation de trois membres du Stendhal Club.

En janvier 2013, il publie un nouvel essai, le premier sur la notion de chef-d'œuvre en littérature, À propos des chefs-d'œuvre. Le livre est traduit dans plusieurs pays étrangers, comme l'Italie, l'Allemagne ou la Chine. N'oubliant pas sa passion pour la littérature anglo-saxonne, Dantzig publie en mai 2013 une traduction de L'Importance d'être Constant d'Oscar Wilde, précédé d'une longue préface, « La première Gay Pride », qui fait écho à sa tribune dans Le Monde, « Non à la collusion de la haine » le 17 novembre 2012, contre l'hostilité suscitée par le projet de loi sur le mariage de personnes de même sexe, où l'ont rejoint des dizaines d'artistes et d'intellectuels, homosexuels ou non[16].

En octobre 2013, il réédite chez Grasset son livre paru en 1995 aux Belles Lettres, Il n'y a pas d'Indochine, revu et augmenté d'une préface inédite. Cette « visite d'idées » propose sous la forme d'un carnet de voyages, un foisonnement de pensées sur des sujets aussi variés que le génie en littérature, le marbre blanc dans la sculpture grecque ou la mafia sicilienne.

En 2016, il publie dans la collection « Bouquins », chez Robert Laffont, un ouvrage intitulé Les Écrivains et leurs mondes, composé du Dictionnaire égoïste de la littérature, de La Guerre du cliché, et d'un essai inédit, Ma République idéale. Il devient ainsi le plus jeune auteur édité dans cette collection. Étienne de Montety lui consacre un article dans Le Figaro littéraire où il définit l'ouvrage comme « fou de hauteur »[17].

En 2017 paraît dans la collection « Bleue » de Grasset un nouvel essai, Traité des gestes, encyclopédie des gestes humains et réflexion sur leur nature, leur sens et leur persistance. Il interroge leur origine et leur signification et en dresse l'inventaire des gestes plus ou moins quotidiens, plus ou moins habituels et plus ou moins célèbres, à partir d'observations quotidiennes et de souvenirs, mais encore de la littérature, des arts et de l'Histoire. À l'occasion de cette publication, il reçoit le grand prix de de littérature Paul-Morand pour son œuvre.

En septembre 2019, il publie le Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale chez Grasset, qualifié d' « évènement de la rentrée littéraire » par le magazine Transfuge[18]. Ce second Dictionnaire est consacré à la littérature « mondiale », et non « étrangère ». L’auteur explique dans une entrée (« Étranger ») qu’il ne croit pas à la notion d’étranger en littérature.

Poésie

En 2010 sont publiés simultanément deux recueils de poèmes : une collection de ses nouveaux poèmes dans la collection « Bleue » de Grasset, Les Nageurs, ode au corps et à la sensualité masculine qui en a instantanément fait un livre homosexuel « culte », ainsi qu'une anthologie de ses poèmes accompagnée de nouveaux écrits et d'essais critiques, La Diva aux longs cils, rassemblés par Patrick McGuinness, de l'université d'Oxford. En même temps, ses traductions d'Oscar Wilde et de F. Scott Fitzgerald sont rééditées dans les « Cahiers rouges ». Il revient à la poésie en 2018 avec Démocratie de bord de mer, dédiée « aux faons, aux lions ».

Arts

Il collabore à des revues d'art et d'esthétique, avec des peintres comme Philippe Cognée ou Antonio Seguí. Il a ouvert la série du « Petit pan de mur jaune » du musée du Louvre, en 2007, en parlant devant le tableau de Van Dyck, « Les princes Charles-Louis et Rupert du Palatinat ».

En 2010, commissaire associé de l'exposition d'ouverture du Centre Pompidou-Metz, « Chefs-d'œuvre ? », il interroge la notion de chef-d'œuvre en littérature[19].

En 2013, il écrit la première étude, « Le grand absent », sur le nu masculin en littérature pour le catalogue de l'exposition « Masculin/masculin »[20] au musée d'Orsay.

En 2016, il préface le catalogue de l'exposition « Wilde, l'impertinent absolu »[21], au musée du Petit Palais, et, en 2018, celui de l’exposition Pierre et Gilles/« Le Temps imaginaire » à Paris[22].

Théâtre

En 2012, il est un des écrivains intervenants dans la pièce de Christophe Honoré, Nouveau roman[23].

Radio

De 2011 à 2017, Charles Dantzig a produit et présenté sur France Culture l'émission Le Secret professionnel. Chaque samedi soir de 20h à 20h30, un invité révélait les « chemins cahoteux de la création, œuvre de l'esprit qui doit toujours s'affronter à la matière »[24]. L'émission a été classée en 2017 parmi les 10 meilleures émissions radiophoniques selon le magazine Télérama[25].

À partir de la rentrée 2017, le dimanche de 15h à 15h30, il produit sur France Culture l'émission Personnage en personne, portrait hebdomadaire d'un personnage de tout type de fiction, de l’Hélène d’Euripide au Ziggy Stardust de David Bowie en passant par l’Arturo Ui de Bertold Brecht[26].

Télévision

En 2011, il est « signature » pour quelques numéros de l'émission Avant-premières, présentée sur France 2 par Élizabeth Tchoungui[27],[28].

Prix littéraires et distinctions

Œuvres

Essais

Poèmes

  • Le chauffeur est toujours seul (La Différence, 1990)
  • Que le siècle commence (Les Belles Lettres, 1996, prix Paul-Verlaine)
  • Ce qui se passe vraiment dans les toiles de Jouy (Les Belles Lettres, 1999)
  • À quoi servent les avions ? (Les Belles Lettres, 2001); livre dans lequel il imagine la destruction des tours jumelles avant les attentats du 11 septembre. À ce sujet il écrira : « Quelques personnes m'ont dit : telle est la puissance mystérieuse de la poésie qu'elle pressent les événements. Je n'en suis pas sûr. […] La poésie raisonne plutôt qu'elle ne pressent. Son résultat, comme celui de toute littérature et même de toute œuvre d'art, est de la pensée. Seulement, au lieu de l'obtenir par l'enclenchement des spéculations, elle le fait par celui des images, sous l'exigence du rythme, et, éventuellement, de la prosodie.
  • En souvenir des long-courriers (Les Belles Lettres, 2003)
  • Bestiaire, avec des encres de Mino (Les Belles Lettres, 2003)
  • La Diva aux longs cils, anthologie réalisée par Patrick McGuinness, professeur au St. Anne’s College, Oxford (Grasset, 2010)
  • Les Nageurs, (Grasset, 2010)
  • Démocratie de bord de mer, (Grasset, 2018)

Romans

Traductions

  • Francis Scott Fitzgerald, Un légume (Grasset, coll. « Les Cahiers rouges », 2010)
  • Oscar Wilde, Aristote à l'heure du thé (Grasset, coll. « Les Cahiers rouges », 2010)
  • Oscar Wilde, L'Importance d'être Constant (Grasset, coll. « Les Cahiers rouges », 2013)
  • James Joyce, Les chats de Copenhague (Grasset, 2013)

Notes et références

  1. « Du côté de chez Charles Dantzig », sur FIGARO, (consulté le )
  2. Voir sur Culturebox.
  3. Thèse : "Les droits de trafic et la cinquième liberté", soutenue en juillet 1986, université de sciences sociales de Toulouse, sous la direction du Pr. Vellas. Publication partielle ultérieure : "La cinquième liberté - Droit, stratégies et pratiques (1944-1986) / The Fifth Freedom - Legal aspects, Stratégies and Practices (1944-1986)", ITA études et documents - studies and reports, 1987.
  4. « Mais au fond, le titre l'indique, il n'y a qu'un imaginaire se déployant. Le voyage déclenche rêverie, circonvolutions, digressions hasardeuses. La réalité du voyage est sans cesse voilée par une pensée libre qui la rend caduque. Cette dernière crée du chaos, miroir d'un cerveau en ébullition... La structure tournoyante perd le lecteur, pour son plus grand plaisir. La phrase dantzigienne ? Tressautante, souvent vive, staccato. Chez les heureux du monde. »
  5. Numéro du 18 mars 2012.
  6. Antoine Guillot, « Réalisme, populisme, puritanisme et dandysme », France Culture,‎ (lire en ligne).
  7. Transfuge, no 57 : « La littérature française est-elle plus rétrograde que jamais ? »
  8. Corriere della Sera du dimanche 15 avril 2012
  9. « L'essentiel, c'est la force des textes », sur Le Monde, (consulté le )
  10. « Jérôme Leroy reçoit le prix Rive gauche à Paris 2017 ».
  11. Jacques Drillon, Le Nouvel Observateur, 16 octobre 2003.
  12. Voir sur academie-francaise.fr.
  13. (it) Claudio Magris, « Odori, amori, luoghi di perdizioneIl demone del catalogo e della lista », Corriere della Sera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. J. M., « Nouvelles d'un autre monde », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  15. Magazine littéraire, 4 juillet 2011.
  16. « Mariage gay : non à la collusion de la haine », Le Monde, 17 novembre 2012.
  17. Etienne de Montety, « Les Ecrivains et leurs mondes : fou de hauteur », Le Figaro littéraire, 12 octobre 2016.
  18. https://www.transfuge.fr/le-dossier-du-mois-rentree-litteraire,1210.html
  19. « Qu'est-ce qu'un chef-d'œuvre en littérature ? » par Charles Dantzig.
  20. Collectif, Masculin/masculin : L'homme nu dans l'art de 1800 à nos jours, Flammarion, 2013 (ISBN 2081310090).
  21. Collectif, Oscar Wilde - L'impertinent absolu, Paris Musées, 2016 (ISBN 9782759603275).
  22. « Galerie Templon - Artist - Pierre et Gilles », sur templon.com (consulté le ).
  23. Voir sur charles-dantzig.fr.
  24. « Secret Professionnel ».
  25. « Radio : les 10 meilleures éditions de l'année », sur telerama.fr.
  26. « Personnages en personne », sur franceculture.fr.
  27. Voir sur programmes.france2.fr.
  28. Pauline Delassus, sur parismatch.com, 27 septembre 2013.
  29. « Dantzig et Harang, prix Giono 2010 », Livre-Hebdo, 2010.
  30. Grand prix de littérature Paul-Morand, Académie française, consulté le 26 décembre 2019.
  31. Site de Grasset
  32. id. cit.

Voir aussi

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Liens externes