Charles Correia
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École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole (depuis ) Beaux-Arts de Paris (depuis ) |
Charles Correia est un sculpteur français d'origine portugaise, né en 1930 à Setúbal au Portugal et mort en 1988 à Moita au Portugal.
Biographie[modifier | modifier le code]
Charles Correia nait en 1930 au Portugal. Il arrive très jeune en France[1].
Il entre à l'école des beaux-arts de Nantes en 1947, puis à l'École des beaux-arts de Paris en 1950, dans l'atelier de Marcel Gimond[1].
Spécialisé dans le travail du bronze, il est un des rares sculpteurs en France à pouvoir vivre de son art[2].
Dans les années 1980, après la création du Centre national des arts plastiques, il reçoit la commande de plusieurs œuvres monumentales, dont le groupe des Maréchaux[3].
Charles Correia meurt à Moita au Portugal dans un accident de la route lorsque le véhicule qu'il conduit franchit un passage à niveau au moment où passe un train. il laisse une veuve, Dominique Correia de Béjarry.
Décoration[modifier | modifier le code]
Charles Correia est chevalier des Arts et des Lettres.
Réception critique[modifier | modifier le code]
L'Œil disait de son art en 1984, à l'occasion d'une exposition de ses œuvres : « Les sculptures de Charles Correia sont des œuvres de maturité accomplie, conformément aux principes d'une esthétique et d'une éthique où la flamme d'un tempérament n'est plus à découvrir[4] ».
Commentant son Hommage à Jean de La Fontaine du jardin du Ranelagh dans la revue Romantisme en 1992, Anne Pingeot estime que son La Fontaine est « gonflé » et regrette la composition « beaucoup plus riche » du Monument à Perrault (1910) sculpté par Alphonse Dumilatre, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, qui précédait l'actuel monument[5].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Statues et monuments
- La Danse (bronze de 1981), à Nantes, rue Scribe (derrière le théâtre Graslin)
- Charles de Gaulle et André Malraux (bronze de 1982), à Asnières-sur-Seine, rue de la Station
- La Genèse (femme en bronze), devant la mairie d'Épinay-sur-Seine
- Les Forces vives (chevaux en bronze de 1983), fontaine du même nom à Épinay-sur-Seine
- Hommage à Jean de La Fontaine (bronze de 1983), jardin du Ranelagh dans le 16e arrondissement de Paris
- Hommage aux Maréchaux : Juin, Leclerc, Koenig, De Lattre de Tassigny (bronzes de 1982) puis ajout de Pierre Kœnig (bronze de 1984), sur l'esplanade de Verdun, à Beauvais
- La Fayette (1987), à Lafayette en Louisiane, 705 W. University avenue[6]
- Ninfa do Bocage (La Muse de Bocage, bronze de 1988), à Setúbal (Portugal), à l'intersection de l'avenue Luísa Todi et de la place de Bocage
- Crucifix, église Notre-Dame-du-Travail, 36 rue Guilleminot, dans le 14e arrondissement de Paris
- Il a sculpté Sophie et a choisi sa fille comme modèle, Ville de Villepreux
- Statuettes
- Cheval à l'amble, Femme nue (bronzes), musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan
- Le Danseur, L'athlète, Femme à genoux, Jeune femme accroupie (bronzes)[réf. nécessaire]
- La Cité (polyester)[réf. nécessaire]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean-Charles Hachet, Les bronzes animaliers : de l'antiquité à nos jours, Editions Varia, , p. 212
- Michèle Vessillier-Ressi, La Condition d'artiste: regards sur l'art, l'argent et la société, , p. 102
- Office du tourisme de Beauvais
- « Titre de l’article non précisé », l'Œil, no 353,
- « Le conte sculpté dans la seconde moitié du XIXe siècle », in Romantisme, Année 1992, Volume 22, no 78, p. 11 ( en ligne sur le site persee.fr)
- Lafayette downtown Brochure The art and soul of Lafayette, LA
Liens externes[modifier | modifier le code]