Château d'Arcine (Arcine)

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Château d'Arcine
Image illustrative de l’article Château d'Arcine (Arcine)
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIIe siècle
Propriétaire initial Famille d'Arcine
Destination initiale Résidence seigneuriale
Propriétaire actuel Famille Belime
Coordonnées 46° 05′ 07,2″ nord, 5° 54′ 03,4″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Genevois
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Commune Clarafond-Arcine
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château d'Arcine
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Château d'Arcine

Le château d'Arcine est une ancienne maison forte, du XIIe siècle[2], très restaurée au XXe siècle, chef-lieu de la seigneurie d'Arcine, qui se dresse sur la commune de Clarafond-Arcine dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation[modifier | modifier le code]

Le château d'Arcine est situé dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Clarafond-Arcine, au nord du bourg, sur un éperon barré à l'ouest de la montagne du Vuache. Sur le plateau de la Semine, la maison forte domine la rive gauche du Rhône. Avec le château de la Cluse dressé sur la rive droite, il verrouillait le passage sur le Rhône et le passage sur Vulbens ou s'élevait également un autre château.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château d'Arcine est à la fin du XIIe siècle[3] la possession de la famille d'Arcine avant de repasser sous l'autorité directe des comtes de Genève.

Par un acte daté de 1296[3] Amédée II de Genève le donne en fief à François de Lucinges, mais se réserve le droit d'appliquer les peines corporelles. La maison forte détient les droits de hautes justice exceptée : « excepta pena et animversatione corporali »[4],[5].

Le [3],[6], Jean de Lucinges vend la seigneurie[3] à François de Verboz et à son épouse Louise Chaume.

Guillaume de Verboz, seigneur d'Arcine, époux de Jeanne de Grolée, décède le [6], en laissant quatre fils sous la tutelle de leur mère. L'ainé Jacques est seigneur d'Arcine le [6] ; il meurt le .

En 1699[6], Philibert de Verboz, mort le 20 octobre 1705[7], fils de Claude de Verboz, époux de Charlotte de Saconay du Bruel d'Ogny (1666-Ca 1739), est seigneur d'Arcine.

Le château passe à la famille Collomb, famille originaire d'Annecy, anobli en 1611[3] par le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, à la suite du mariage survenu le [6] entre Charlotte-Joseph-Thérèse de Verboz († 1774) et François Collomb. Cette union donne naissance à la branche des Collomb d'Arcine, qui préfère résider au château du Sougey, à Arbusigny ou au château d'Ésery. La seigneurie est ensuite entre les mains de Jean-François Emmanuel Collomb d'Arcine, né le [6], commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et des Saints Maurice et Lazare, fait comte par le roi Charles-Albert de Sardaigne en 1842[3].

Il passe entre les mains de Louise Alix Collomb d'Arcine qui épouse, en 1858, Alphonse René Jean Copré de Megève, page de Charles-Albert puis officier supérieur de cavalerie.

Il est vendu en 1894[3] par mademoiselle Hélène Collomb d'Arcine à M. Gustave Burlat.

Émile Bélime l'a acquis en 1919 et réaménagé complètement.

Description[modifier | modifier le code]

Il se compose de deux tours, l'une carrée, l'autre ronde, et d'un corps de logis, le tout ceint de hauts murs.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Christian Regat - François Aubert 1999] Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 26-27.
  • [Georges Chapier 2005] Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 349.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 337.
  3. a b c d e f et g Christian Regat - François Aubert 1999, p. 26-27.
  4. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (octobre 2014), n°1413.
  5. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison du milieu du XIIe au début du XVIe siècle, Picard, 2007, (ISBN 9782708407701), p. 43.
  6. a b c d e et f Georges Chapier 2005, p. 349.
  7. « E DEPOT 17/GG 4 - 1689-1739. - 1689-1739 Archives Départementales de la Haute-Savoie », sur Archives départementales de Haute-Savoie (consulté le )