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Camille Wauters

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Camille Wauters
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
LokerenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Camille Wauters, né à Tamise le et mort à Lokeren le est un peintre belge.

Son champ pictural couvre essentiellement les paysages.

Camille (Camillius Egidius) Wauters, né à Tamise, en Flandre orientale, le , est le fils de Judocus Carolus Ludovicus Wauters (natif de Bornem en 1833), batelier, puis chef-garde aux chemins de fer vicinaux, et de Stephania Wauters, tailleuse, native de Tamise (1824-1904), mariés en 1855[1].

Camille Wauters suit les cours de dessin à l'école de Tamise, puis à celle de Saint-Nicolas. Il est formé en peinture dans l'atelier de Ferdinand de Braekeleer[2]. Étudiant à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, il a comme professeurs Charles Verlat, Jacob Jacobs (dessin de composition de paysages, de peinture d'animaux d'après nature) et Jean-Emmanuel Van den Bussche (perspective). Il obtient, en 1876, dans la classe moyenne, le troisième prix d'excellence décerné par le gouvernement, les premiers prix en composition de paysage et en perspective pittoresque en pastel, les troisièmes prix d'animaux d'après nature et de perspective pittoresque linéaire[3]. Il étudie ensuite auprès de Jean-François Portaels et de Joseph Quinaux à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[4]. Tandis qu'il réside à Molenbeek-Saint-Jean, il expose pour la première fois deux paysages des environs de Bornem au Salon d'Anvers de 1879[5].

Ensuite, Camille Wauters peint en Italie, en Espagne, en Égypte, en Afrique du Nord, aux Pays-Bas, en Scandinavie, à Barbizon et dans le Dauphiné[6].

Peu avant 1887, il se rend à Paris, et loge rue Chaptal, no 7, pour parfaire sa formation à l'Académie Julian, où il améliore sa technique auprès de Jules Lefebvre, Jean-Paul Laurens et Benjamin-Constant[4],[7].

En 1885, il est l'un des membres fondateurs du cercle Voorwaarts, collectif d'artistes à Bruxelles, qui existe jusqu'en 1893, mais il n'expose, des paysages, que lors de la première manifestation du cercle en 1886-1887[8].

Son talent et ses études lui auraient permis d'atteindre une plus grande renommée, mais Camille Wauters évitant volontiers désormais les expositions, vit exclusivement pour son art, éloigné de la capitale et demeure dans les Flandres dès la fin du XIXe siècle : à Hamme (1886, 1889), à Tamise (1897), sa commune natale, à Bornem (1898)[9].

Il meurt à Lokeren, à l'âge de 62 ans, le .

Expositions

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Références

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  1. « État-civil de Tamise », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  2. Joost De Geest, 500 chefs-d'œuvre de l'art belge, Bruxelles, Lannoo, , 510 p. (ISBN 978-2-87386-470-5), p. 106.
  3. Académie, Rapport annuel et distribution solennelle des prix : Concours de Rome, Anvers, J.E. Bushmann, , 72 p. (lire en ligne), p. 47-49.
  4. a et b Joris-Karl Huysmans et Théodore Hannon, Lettres à Théodore Hannon, 1876-1886, C. Pirot, , 301 p. (ISBN 9782868080080), p. 146.
  5. a et b Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.E. Buschmann, , 164 p. (lire en ligne), p. 141.
  6. (en) « Camille Wauters », sur research.rkd.nl, (consulté le ).
  7. Théo van Rysselberghe, Palais des beaux-arts (Bruxelles, Belgique) et Haags Gemeentemuseum, Théo van Rysselberghe, Mercatorfonds, (ISBN 9789057790805, présentation en ligne), p. 19
  8. a et b XX, « L'exposition du Voorwaarts », L'Indépendance belge, no 8,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Catalogue, Exposition internationale de Bruxelles, Beaux-Arts, catalogue général, Bruxelles, E. Lyon-Claesen, , 206 p. (lire en ligne), p. 50.
  10. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1886, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 150 p. (lire en ligne), p. 124.
  11. Société des artistes français, Explication des peintures, sculptures et autres ouvrages, , 628 p. (lire en ligne), p. 203.
  12. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1889, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 144 p. (lire en ligne), p. 116.
  13. André Hallays, « Note sur le Salon des Champs-Élysées », La Revue de Paris, vol. 3,‎ , p. 660 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Rédaction, « Exposition à Tamise », Savoir et beauté, vol. 4,‎ , p. 5.
  15. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Jonsten Versaemt, , 112 p. (lire en ligne), p. 98.

Articles connexes

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Liens externes

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