Bernhard Baatz

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Bernhard Baatz
Naissance
Dörnitz (en), Empire Allemand
Décès (à 67 ans)
Düsseldorf, Allemagne de l'Ouest
Allégeance  Troisième Reich
Arme Schutzstaffel
Unité Einsatzgruppen
Reichssicherheitshauptamt
Grade SS-Obersturmbannführer
Années de service 19321945
Commandement Einsatzkommando 1a
Sicherheitspolizei et du SD en Estonie
Conflits Seconde Guerre mondiale

Bernhard Baatz ( à Dörnitz - ) est SS-Obersturmbannführer allemand, chef des unités IV D 2 et IV D 4 de l'office central de la sécurité du Reich, chef de l'Einsatzkommando 1a et commandant de la police de sécurité et du SD en Estonie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Baatz naît en 1910 à Dörnitz (en). Il suit ses études à Graudenz, Dessau, Halle et Iéna, où il étudie le droit. Le , il devient membre du NSDAP et entre le dans la SS.

De septembre à novembre 1939, il est affecté à l’état major de l’Einsatzgruppe IV dans le cadre de l’opération Tannenberg en Pologne.

Il revient à Berlin et entre dans le RSHA où il travaille dans la section des affaires polonaises jusqu’en juin 1940, puis aux affaires des territoires nouvellement conquis à l’ouest (France, Belgique, Alsace, Lorraine, Belgique, Pays-Bas, Norvège...). Il est ensuite nommé SS-Sturmbannführer. Puis, toujours au RSHA, il passe au service des travailleurs étrangers dans le Reich. Le , Baatz est nommé commandant de l’Einsatzkommando 1a (EK 1) chargé de liquider tous les éléments hostiles et raciaux inférieurs en Estonie. En octobre 1944, il est nommé KdS dans les Sudètes et s’installe à Reichenberg.

Après la guerre, il n’est pas inquiété et devient directeur de la firme de construction Mannesmann à Duisbourg. Il n’est arrêté que le et emprisonné dans la prison de Moabit à Berlin. Il est accusé d’avoir assassiné sans jugements 240 travailleurs forcés polonais. Mis en jugement, il est relaxé le à la suite de complexes arcanes judiciaires. Il meurt le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Helge Dvorak: Biographisches Lexikon der Deutschen France. Tome I: Les Politiciens. Volume 7: Supplement A–K. Winter, Heidelberg, 2013, (ISBN 978-3-8253-6050-4), p. 27.
  • Michael Wildt: Génération du Inconditionnelle. Le Führungskorps du Reichssicherheitshauptamtes, Hamburger Edition, 2002, (ISBN 3-930908-75-1).
  • Jörg Friedrich: Le froid, l'Amnistie, Frankfurt a. M., 1984, Pêcheurs éditeur poche, (ISBN 3-596-24308-4).
  • Ruth Bettina Birn: La police de Sécurité en Estonie, 1941-1944, Une Étude sur la Collaboration à l'est, Ferdinand Schöningh, Paderborn, 2006, (ISBN 978-3-506-75614-5).