Bataille de Dumlupınar
Date | du au |
---|---|
Lieu | Dumlupınar, Turquie |
Issue | Victoire décisive turque |
Gouvernement républicain de la Grande assemblée nationale | Royaume de Grèce |
Mustafa Kemal Pacha | Geórgios Hatzanéstis |
environ 186 000 hommes | environ 195 000 hommes |
La bataille de Dumlupınar, ou bataille du généralissime[1], est la dernière bataille de la guerre d’indépendance turque, qui met fin à cette guerre. Opposant les troupes turques aux troupes grecques, la bataille se déroule du 26 au , à proximité d'Afyonkarahisar. Les Turcs sont commandés par Mustafa Kemal.
Après la bataille de la Sakarya, les forces grecques, sous les ordres du général Anastásios Papoúlas, reculent et se replient vers l'ouest de l'Anatolie, à Eskişehir et Afyonkarahisar, en construisant des lignes défensives. Malgré la pression pour attaquer directement, Kemal attend et utilise une trêve pour renforcer ses forces et diviser les Alliés grâce à une adroite diplomatie, les Turcs ayant la sympathie des Français et des Italiens alors que les Britanniques sont favorables aux Grecs. Les Grecs avaient eux-mêmes des problèmes internes : ainsi le roi Constantin Ier remplace le général Papoulas par le général Geórgios Hatzanéstis, considéré comme fou. Le moral des troupes grecques est alors au plus bas dans ce territoire anatolien hostile.
Au niveau des équipements militaires, les Grecs sont mieux équipés que les Turcs, avec des mitrailleuses, des canons et des transports plus modernes. Les Turcs disposaient d'une artillerie lourde, ainsi que d'une importante cavalerie.
Commencée le , l'offensive turque effectue une percée le . Les Grecs sont battus le [2].
Le , jour de la victoire de Dumlupınar, est aujourd'hui une fête en Turquie, car elle symbolise le jour de la reconnaissance de l'indépendance.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christiane Villain-Gandossi (dir.), Méditerranée, mer ouverte : actes du colloque de Marseille (21-23 septembre 1995), International Foundation-Malta, , 942 p., 24 cm (ISBN 99909-983-0-2, 978-99909-983-0-6 et 99909-983-1-0, OCLC 39126823, SUDOC 035961996, lire en ligne), p. 542.
- André Autheman (préf. Jacques Thobie), La Banque impériale ottomane, Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe – XXe siècle », , 295 p. (ISBN 978-2-11-129421-9, lire en ligne), chap. 15 (« Fin de la Banque impériale »), p. 230.