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Augusta (titre honorifique)

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Livie, la première Augusta, en 14.

Augusta est la forme féminine du titre d'Auguste. Il est généralement donné aux épouses ou parentes des empereurs romains et des empereurs byzantins sous la forme hellénisée de αὐγούστα[1].

Au IIIe siècle, les Augustae pouvait aussi recevoir les titres de Mater castrorum et Mater patriae. Durant le Dominat, le titre est utilisé avec plus de parcimonie : seules neuf des trente épouses impériales de la période 324-527 sont reconnues comme telles. Le titre apporte beaucoup de prestige, avec la possibilité pour l'Augusta d'émettre sa propre monnaie, de porter des insignes impériaux et d'avoir ses propres tribunaux parallèles[1].

Zénobie, reine de Palmyre, prit le titre d'Augusta lorsqu'elle entreprit de soumettre l'Égypte et de se déclarer reine d'Égypte.

À Byzance, le titre est poursuivi de manière formelle au sein de l'Empire romain d'Orient classique jusqu'au VIIe siècle, pour ensuite être utilisé de manière de moins en moins systématique par les impératrices à partir d'Héraclius, où l’hellénisation leur fera porter la simple dénomination de Basilissa mais dans un sens connexe a celui conférer au titre de Basileus, qui pour les byzantins qualifie non pas un roi, mais bien l'empereur.

Liste des Augustae

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Pièce de Zenobia déclarant son titre, Augusta.
Honoria, Augusta en c. 440.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Augusta (honorific) » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York, Oxford University Press, , 1re éd., 2232 p. (ISBN 978-0-19-504652-6, LCCN 90023208), p. 694-695