Intesa Sanpaolo
| Intesa Sanpaolo SpA | |
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| Création | 2007 |
|---|---|
| Fondateurs | Banca Intesa, San Paolo IMI |
| Personnages clés | Giovanni Bazoli, Andrea Beltratti, Corrado Passera |
| Forme juridique | Société par actions de droit italien |
| Action | Bourse d'Italie (ISP) |
| Siège social | Turin Italie
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| Activité | banque |
| Produits | services financiers |
| Filiales | Banca IMI (en) Banca Apulia (en) Banco di Napoli (en) Banca Fideuram (d) |
| Effectif | 96 892 (2017) |
| TVA européenne | IT10810700152 |
| Site web | www.intesasanpaolo.com |
| Fonds propres | 47,776 milliards d'€ (2015) |
| Résultat net | 2,739 milliards d'€ (2015) |
| Société précédente | Banca Intesa et Sanpaolo IMI |
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Intesa Sanpaolo (Borsa Italiana : ISP) est une banque italienne, la première par ordre d'importance. Elle possède plus de 12 millions de clients, dominant le marché italien et bénéficiant d'une forte présence internationale dans l'Europe centrale de l'est ainsi que dans le bassin méditerranéen.
Histoire
Elle a été fondée en 2007 par la fusion de la Banca Intesa et Sanpaolo IMI, qui emploie alors environ 44 000 personnes pour 7 millions de clients et environ 3 200 agences.
En , le gouvernement italien annonce la reprise des activités saines de Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca par Intesa Sanpaolo pour 1 € symbolique, soutenue de manière non précise par l'État italien à hauteur de 4,785 milliards d'euros. Les crédits et obligations définis comme douteux seront regroupés dans une bad bank, garantie par l'État italien à hauteur de 12 milliards d'euros[1],[2].
En , Intesa Sanpaolo annonce l'acquisition de Banque Morval, une banque privée suisse pour un montant estimé entre 150 et 200 millions d'euros[3].
En février 2020, Intesa Sanpaolo annonce l'acquisition de UBI Banca pour 4,9 milliards d'euros. L'accord prévoit la vente de 400 à 500 agences d'UBI Banca à BPER Banca, pour des questions de concurrence[4].
En octobre 2020, la banque annonce le rachat de 69% du capital de la banque privée suisse Reyl[5].
Condamnations
En juin 2013, Intesa Sanpaolo a accepté de payer 2,9 millions de dollars à l'OFAC afin de solder un litige relatif à une éventuelle violation des sanctions économiques américaines visant l'Iran, Cuba et le Soudan[6].
En décembre 2016, le Department of Financial Services de New York a infligé une amende de 235 millions de dollars à Intesa Sanpaolo pour violation répétée de ses lois anti-blanchiment[7].
En novembre 2017, la Banque centrale irlandaise a sanctionné Intesa Sanpaolo Life dac à hauteur de 1 million d’euros après avoir constaté lors de contrôles des manquements dans ses procédures LCB-FT[8].
Références
- Italie: jusqu'à 17 milliards d'euros pour sauver 2 banques vénitiennes, Le Point, 25 juin 2017
- L’Italie engage 17 milliards d’euros pour sauver deux banques au bord de la banqueroute, Le Monde, 25 juin 2017
- « Intesa Sanpaolo seals deal to buy Swiss private bank Banque Morval », sur Reuters,
- Valentina Za et Andrea Mandala, « Intesa's UBI bid fires starting gun on European banking M&A », sur Reuters,
- « Intesa Sanpaolo rachète la banque privée suisse Reyl », sur L'Agefi,
- « Intesa Sanpaolo S.p.A. Settles Potential Civil Liability for Apparent Violations of Multiple Sanctions Programs », sur U.S. Department of Treasury,
- (en) « Press Release - December 15, 2016: DFS Fines Intesa Sanpaolo $235 Million for Repeated Violations of Anti-Money Laundering Laws », sur Department of Financial Services (consulté le )
- « Settlement Agreement between the Central Bank of Ireland and Intesa Sanpaolo Life dac », sur Central Bank of Ireland,
