Antoine de Salinis

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Antoine de Salinis
Antoine de Salinis
Fonctions
Archevêque d'Auch, Condom, Lectoure et Lombez
à partir du
Évêque d'Amiens
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
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AuchVoir et modifier les données sur Wikidata
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Blason

Louis-Antoine de Salinis, né le à Morlaàs (Basses-Pyrénées) et mort le , est un homme d'Église français, évêque d'Amiens de 1849 à 1856, puis archevêque d'Auch jusqu'en 1861.

Biographie

Né le à Morlaàs dans le département des Basses-Pyrénées, Antoine de Salinis est ordonné prêtre le [1] et aumônier du collège Henri-IV à Paris[1], il fait partie du cercle des proches de l'abbé Félicité de Lamennais, dont il partage les théories royalistes et ultramontaines, et soutient l'équipe du journal l'Avenir en 1831-1832. Directeur du collège de Juilly dans les années 1830, il est l'auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques. En , il participe à la fondation du Mémorial catholique.

En 1836, il fonde la revue L'Université catholique avec l'abbé Gerbet, l'abbé de Scorbiac, Edmond de Cazalès et le comte de Montalembert.

Il est vicaire général du cardinal Donnet à Bordeaux en 1841[1], puis évêque d'Amiens le [1], et archevêque d'Auch le [1].

Resté proche des catholiques libéraux après la rupture de Lamennais (1834), il obtient en 1849 sa nomination à l'évêché d'Amiens grâce à l'appui du comte de Montalembert. D'abord partisan d'une restauration légitimiste, il évolue après le coup d'État du 2 décembre 1851 : il se rallie en effet au régime autoritaire du Prince-Président, futur empereur Napoléon III, qui le nomme archevêque d'Auch en 1856.

Il fonde en 1859 le Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch devenu Société historique de Gascogne en 1869, société savante consacrée à l'histoire et à l'archéologie de l'ancienne province de Gascogne et disparue en 1939[2].

Après sa mort, en 1861, son oraison funèbre est prononcée par Monseigneur Gerbet, évêque de Perpignan.

Armes

D'argent à l'arbre de sinople sur une terrasse du même, accosté à sénestre d'un ours debout de sable jetant du sel d'or de sa patte dextre[3].

Devise

Sic sale vivesco.

Notes et références

  1. a b c d et e Pierre Puchulu, Les évêques originaires du diocèse de Bayonne depuis le concordat de 1801, Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, no 133, .
  2. Bulletin du Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch, tome I, 1860 (lire en ligne).
  3. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.51. Consultable sur Gallica.

Voir aussi

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