André Brasilier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 juin 2021 à 06:30 et modifiée en dernier par Jmax (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
André Brasilier
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Période d'activité
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Distinctions
Site web

André Brasilier, né le à Saumur dans le département de Maine-et-Loire, est un peintre, aquarelliste, lithographe et céramiste français.

Recherchant l’harmonie entre la construction plastique et l’émotion, s’inspirant de la vie, il se définit comme un peintre « transfiguratif » : selon lui, la peinture est avant tout transfiguration du réel et non réalisme.

Biographie

Famille et formation

André Brasilier naît de parents artistes peintres. Son père Jacques Brasilier est un peintre symboliste, proche des Nabis et sa mère, Alice Chaumont est artiste peintre. Par son mariage avec Chantal d'Hauterives, il sera le beau-frère du peintre Arnaud d'Hauterives.

André Brasilier entre aux Beaux-Arts de Paris en 1949, dans l’atelier de Maurice Brianchon.

Il réside à Rome à la villa Médicis de 1954 à 1957.

Il est le frère de Jean-Marie Brasilier (1926-2005), architecte, premier grand prix de Rome en architecture (1957), pensionnaire à la villa Médicis (1961), dont la fille Mathilde a publié un livre intitulé Le jour, la nuit, l'inceste publié chez l'Harmattan en , mettant en cause son père Jean-Marie[1],[2],[3],[4].

Prix

Expositions personnelles

  • 1959 : première exposition, sur le thème de la musique, galerie Drouet, Paris
  • 1960 : exposition galerie Weil, Paris
  • 1962 : exposition galerie David B. Findlay, New York
  • 1969 : exposition galerie de Paris, Paris
  • Exposition galerie Yoshii, Tokyo
  • 1974 : exposition de lithographies et de tapisseries, galerie Vision-nouvelle, Paris
  • 1980 : première rétrospective (1950-1980), château de Chenonceau
  • 1983 : exposition Nichido Gallery, Tokyo
  • 1985 : exposition Hammer Gallery, New York
  • 1988 : exposition Buschlen-Mowatt Gallery, Vancouver
  • Rétrospective au musée Picasso, château Grimaldi, Antibes
  • Exposition galerie Hopkins-Thomas, Paris
  • 1992 : exposition « André Brasilier à Bagatelle », mairie de Paris
  • 1994 : exposition au musée des Beaux-Arts, palais Carnolès, Menton
  • 1995 : exposition à l’arsenal de Metz
  • Exposition galerie Bac Saint-Germain, Paris
  • 2004 : exposition château de Maïnau, lac de Constance
  • 2005 : rétrospective au musée de L’Ermitage, Saint-Pétersbourg
  • 2006 : rétrospective espace des Arts-Mitsukoshi-Étoile, Paris
  • 2010 : exposition château de Chenonceau
  • 2013 : exposition Opera Gallery, Londres

Œuvres

Réalisations

  • 1985 : décors et costumes de théâtre : Ciboulette de Reynaldo Hahn, opéra de Monte-Carlo, Monaco
  • 1987 : exécution d’une mosaïque (3 x 15 mètres) à Vence
  • 1992 : décors et costumes de théâtre : Mignon d’Ambroise Thomas, opéra de Compiègne
  • 2008 : décoration intérieure de la chapelle Saint-Blaise, Arnac-Pompadour (Corrèze)

Notes et références

  1. « biographie de Jean Brasilier », sur whoswho.fr (consulté le ).
  2. « généalogie de Jean Marie Brasilier », sur geneanet.org (consulté le ).
  3. « Mathilde Brasilier : se reconstruire après l’inceste », sur espritl.wordpress.com (consulté le ).
  4. Baptiste Klockenbring, « Mathilde Brasilier, Il y avait le jour... », sur blog.ac-versailles.fr, (consulté le ).
  5. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes