Microdon (entreprise)
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| microDON | |
| |
| Création | 04 février 2009 (immatriculation) |
|---|---|
| Fondateurs | Pierre-Emmanuel Grange, Olivier Cueille |
| Forme juridique | société par actions simplifiée (SAS) |
| Slogan | Donner un peu, plus souvent |
| Siège social | Paris France
|
| Direction | Pierre Emmanuel Grange |
| Activité | Activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses |
| Société mère | KissKissBankBank |
| Effectif | 10 à 19 salariés en 2018 |
| SIREN | 510143282 |
| Site web | www.microdon.org |
| Chiffre d'affaires | 892 300 € en 2017[1][réf. incomplète] |
| Résultat net | -534 900 € en 2017 (perte) |
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Microdon est une entreprise qui développe, grâce aux nouvelles technologies, des solutions de soutien aux associations via le micro-don. Ces outils de don participatif ont la particularité d’être associés à des gestes du quotidien pour faciliter l’engagement et favoriser la création de liens entre citoyens, entreprises et associations.
Microdon est labellisé entreprise solidaire d'utilité sociale (ESUS)[2] et certifiée B-Corp.
L'entreprise a été fondée par Pierre-Emmanuel Grange et Olivier Cueille en 2009 et s'inspire des courants du financement participatif et du microcrédit développé par Muhammad Yunus.
Concept
microDON développe des outils de la générosité embarquée afin de fédérer de nombreux acteurs autour d'une même cause. La start-up solidaire propose aux entreprises ou aux collectivités soucieuses de leur responsabilité sociale et environnementales des solutions de soutien aux associations via le micro-don autour de valeurs communes[C'est-à-dire ?], en leur donnant la possibilité de faire un micro-don à partir d'actes de la vie courante.[C'est-à-dire ?]
Parmi eux L'ARRONDI, un dispositif qui permet aux citoyens de faire un micro-don à la caisse de supermarchés, sur bulletin de paie, lors d'achats en ligne ou sur relevés bancaires.
Les dons collectés grâce aux différents outils sont reversés aux associations bénéficiaires. Le modèle économique de microDON repose sur la vente de prestations de service aux entreprises et non sur une commission sur les dons.
Historique
L'entreprise est fondée par Pierre-Emmanuel Grange qui découvre le concept d'arrondi en caisse au profit d'œuvres caritatives lors d'un voyage au Mexique[3].
À son retour en France, Pierre-Emmanuel Grange reprend l'idée, la développe sous forme de pilote et crée une association loi 1901, incubée chez Positive Planet (anciennement PlaNet Finance)[réf. nécessaire]. Le premier outil de générosité embarquée développé par l'association est une carte de don dotée d'un code-barres, qui permet en la passant en caisse de faire un don d'un montant de deux euros ou plus[3].
En 2009, Pierre-Emmanuel Grange et Olivier Cueille créent l'entreprise sociale[C'est-à-dire ?] microDON. En plus des opérations carte de don, ils élargissent l'activité de l'entreprise à l'arrondi sur salaire, inspiré du Payroll Giving (en)[C'est-à-dire ?] anglo-saxon.
L'activité de microDON s'étend ensuite à l'arrondi à la caisse des supermarchés. Franprix est la première enseigne française à proposer l'arrondi à la caisse à ses clients dès . Le lancement se fait en présence de Benoît Hamon, alors ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la consommation[4],[5].
Depuis 2014, l'arrondi sur relevé bancaire est développé par l'entreprise, en partenariat avec BNP Paribas et Simplidons. En 2015, la conception de l'arrondi sur facture démarre en partenariat avec Suez Environnement.[réf. nécessaire]
Outils
microDON développe des outils de la générosité embarquée (terme issu de la terminologie anglaise "embedded giving"). Le principe est de greffer une occasion de générosité sur les transactions du quotidien et de permettre ainsi aux citoyens de faire un micro-don.
L'arrondi en caisse
L'arrondi en caisse permet aux clients des enseignes partenaires d'arrondir le montant de leurs achats à l'euro supérieur lors de leur passage à la caisse. La différence est intégralement reversée aux associations partenaires des magasins.
En , Franprix devient la première enseigne française à utiliser l'arrondi en caisse proposé par microDON[6].
Depuis , l'arrondi en caisse est proposé dans 11 magasins Géant et Casino Corse au profit de l'association insulaire INSEME[7].
Depuis le , dans 76 boutiques Nature et Découvertes en France, il est possible d'arrondir ses achats à la caisse. En , 6 clients sur 10 acceptent d'arrondir leurs achats à la caisse[8].
Depuis , l'équipementier sportif, Adidas, propose à ses consommateurs dans 30 boutiques en France d'arrondir le montant de leurs achats à l'euro supérieur. Les dons récoltés seront reversés à deux associations œuvrant dans le milieu du sport, Siel Bleu et Unis vers le sport[9].
Depuis , les clients des magasins Devred 1902 ont la possibilité d'arrondir leurs achats au profit de l'ONG Projet Imagine[10].
L'arrondi sur salaire
L'arrondi sur salaire est un don volontaire qui s'effectue depuis la fiche de paie des salariés des entreprises engagées dans le dispositif. Chaque mois, les salariés peuvent choisir de réaliser un micro-don en arrondissant les centimes de leur net à payer à l'euro inférieur pour soutenir les actions de l'association de leur choix.
150 entreprises en France sont engagées dans le dispositif d'arrondi sur salaire qui concerne 100 000 salariés.[réf. nécessaire]
Projets similaires
En France : le concept des baguettes ou des cafés suspendus permet que ces produits soient payés par un client et mis en attente pour que des personnes dans le besoin viennent les récupérer[11].
Des solutions similaires et/ou complémentaires sont proposées en France par la Start-Up HeoH qui innove avec des solutions de dons aux ONG au quotidien telles que la GoodTransaction[12] sur terminal de paiement, permettant aux commerces de proximité et enseignes de collecter des dons auprès de leurs clients pour l’ONG de leur choix ; la GoodCard, une carte bancaire généreuse unique et paramétrable permettant de réaliser des dons lors de ses paiements ; les bornes de don sans contact présentes dans des lieux d’affluence (églises, musées, châteaux, hôpitaux…) permettant aux visiteurs de faire un don de quelques euros pour la cause choisie ; le GoodTweet, une solution de don permettant aux utilisateurs de Twitter de faire un don en moins de 140 caractères pour l’association de leur choix.
En Angleterre : l'arrondi sur salaire est une pratique courante, née en 1987. Les arrondis sur salaire permettent de récolter 200 millions d'euros chaque année[13]. Cette pratique se nomme le Payroll Giving (en) et offre la possibilité aux salariés de soutenir les actions d'associations de leur choix, en réalisant des micro-dons chaque mois sur leur net à payer. L'employeur, en s'associant à l'opération, double le montant du don[4]. Environ 900 000 employés anglais effectuent des dons via leur bulletin de paie[4].
Aux États-Unis : les dons à la caisse des supermarchés permettent de récolter près 400 millions de dollars par an[13].
Au Mexique et en Argentine : effectuer un micro-don lors du passage à la caisse d'un supermarché est une pratique courante, appelée « el redondeo ». Au Mexique, cela permet de récolter chaque année 6 millions d’euros[4].
En Allemagne : la possibilité d'effectuer un micro-don lors du passage à la caisse existe dans 15 enseignes et 12 000 points de vente. Chaque année, plus d'un million d'euros sont collectés de cette manière[14].
En Colombie : il est possible d'effectuer un don au moment de retirer de l'argent depuis les distributeurs automatiques de certaines banques. Au moment de confirmer le montant du retrait, un message s'affiche sur l'écran du distributeur, proposant au client d'ajouter une certaine somme qui sera au profit d'une organisation caritative[15].
Notes et références
- société.com :Société Microdon - 9 mai 2019
- « Liste nationale des agréments "Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale" (ESUS) », sur https://www.tresor.economie.gouv.fr/, (consulté le )
- Anne Rodier, « MicroDON lance l'arrondi solidaire dans les Franprix de l'Hexagone », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne
, consulté le )
- Mathieu Bruckmüller, « Etes-vous prêt à arrondir votre ticket de caisse pour aider les associations? »
, sur 20 Minutes, (consulté le )
- « Benoît Hamon parraine l'opération "L'Arrondi", lancée par l'entreprise sociale MicroDon », Ministère de l'Économie et des Finances (France), 20 septembre 2013.
- Isabelle de Foucaud, « Des dons sur le ticket de caisse pour les associations caritatives » , sur Le Figaro, (consulté le )
- Charles Monti, « "L'Arrondi" solidaire dans tous les magasins Géant et Casino de Corse pour Inseme », sur Corse Net Infos - Pure player corse (consulté le )
- Julie Delvallée, « Fidélité : ce que rapporte l’arrondi en caisse à Nature et Découvertes, Casino et les autres » , sur Libre Service Actualités, (consulté le )
- « Et si vos prochaines baskets Adidas étaient solidaires », sur BFM Business,
- « Devred s’engage pour l’arrondi en caisses », sur lsa-conso.fr (consulté le )
- BFMTV, « Café « suspendu » ou baguette « en attente »: un autre mode de solidarité », sur BFMTV (consulté le )
- « Heoh, la start-up qui propose de sauver le monde en payant son déjeuner », Challenges, (lire en ligne, consulté le )
- « "L'arrondi solidaire" décortiqué », sur francetv info (consulté le )
- « L'arrondi solidaire arrive au supermarché », sur RTL.fr (consulté le )
- « Obras sociales de empresas y almacenes de cadena son financiadas con las 'vueltas' de los clientes - Archivo Digital de Noticias de Colombia y el Mundo desde 1.990 - eltiempo.com », sur eltiempo.com (consulté le )
