César-Pierre Andrieu
César-Pierre Andrieu est un homme politique français né le à Maringues (Puy-de-Dôme) et décédé le à Saint Ignat (Puy-de-Dôme)[1].
Famille
Il est issu de l'une des familles les plus anciennes de la Basse-Auvergne, originellement fixée à Maringues (Puy-de-Dôme) dans la plaine de la Limagne, connue pour ses nombreux juristes et blasonnant de « gueules au sautoir d’argent » » (armorial de 1697). En langage héraldique, le sautoir représente une croix de saint André.
Dans la première moitié du XVIIIème siècle, la famille Andrieu se divise en deux branches principales : celle de Jean Andrieu (1680-1752) appelée la branche des Papetiers qui fera souche à Thiers avec notamment :
- Pierre Andrieu, (1762-1849), fabricant au sein des papeteries de Thiers, maire de Thiers en 1791, président du tribunal civil de Thiers ;
- Hermose Andrieu (1804-1875) juriste, magistrat et historien français ;
- Jean-Baptiste Darrot-Andrieu (1797-1870), maire de Thiers, conseiller général, député du Puy-de-Dôme de 1847 à 1848, siégeant dans la majorité soutenant les ministères de la Monarchie de Juillet ;
- Jean-Baptiste-Francis Andrieu, dit Francisque Andrieu de Vaulx (1811-1867), avocat et maire de Celles-sur-Durolles (Puy-de-Dôme) ;
et celle de Pierre Andrieu (1686-1741), notaire royal, qui reste à Maringues et est appelée la branche des Parlementaires en raison du député du Tiers état en 1789 César-Pierre Andrieu et du député du Puy-de-Dôme en 1863, Maurice Andrieu.
Carrière politique
Avocat général fiscal du duché de Montpensier, César-Pierre Andrieu est élu le 24 mars 1789 député du tiers état aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée de Riom puis député à l'Assemblée Constituante. Les Archives Parlementaires de la Révolution Française notent 44 interventions de sa part lors de sa carrière législative avec la Constituante [2].
Dans la séance du 22 mars 1791, il s'éleva contre la proposition faite à l'Assemblée de rendre des décrets de circonstance à l'occasion des troubles qui pourraient survenir dans les départements, et demanda que, dorénavant, les avis fussent remis au pouvoir exécutif, chargé de faire observer les lois. Il s'opposa également à ce qu'on exclût de la couronne la branche d'Orléans au profit de la branche d'Espagne [3].
Contrairement aux informations erronées de plusieurs biographies, César-Pierre Andrieu ne fut pas député au Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire : c'est un homonyme originaire de Strasbourg (Bas-Rhin) le poète et dramaturge François, Guillaume, Jean, Stanislas Andrieux[4].
Le 3 floréal an VIII (le 23 avril 1800), sous le Consulat, César-Pierre Andrieu est nommé maire d'Aigueperse (Puy-de-Dôme).
Notes et références
- AD Puy-de-Dôme - Saint Ignat - Registre des décès 1807-1819 :https://www.archivesdepartementales.puy-de-dome.fr/ark:/72847/vta964e5e37eb441fc2/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_929aa78dac34ebf6b6af9a4dab235c08#id:317359030?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=1364.230,-347.175&zoom=9&rotation=0.000
- Archives parlementaires de la Révolution française :https://www.persee.fr/authority/414947
- https://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/12538
- homonymie des députés Andrieu(x) : https://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/14692
Sources
- « César-Pierre Andrieu », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]