Dominique Payette
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Dominique Payette (née le à Trois-Rivières) est une professeure et une femme politique québécoise.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle est la fille de Lise Payette et d'André Payette et la sœur de Sylvie Payette et de Daniel Payette.
Carrière universitaire
[modifier | modifier le code]Dominique Payette est professeure agrégée au Département d’information et de communication de l’Université Laval à Québec depuis 2006[1][source insuffisante]. Avant 2006, elle était journaliste à la Première Chaîne de Radio-Canada où elle a travaillé pendant de nombreuses années ainsi qu’à la télévision de Radio-Canada et de Télé-Québec. Elle a reçu plusieurs prix de journalisme, notamment le prix Jean-Pierre-Goretta (Jean-Pierre Goretta) de la radio suisse romande[2].
Elle détient une maîtrise en communication et un doctorat en sociologie de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Sa thèse de doctorat portait sur le génocide du Rwanda et elle a publié aux éditions Écosociété[3],[4]. Elle est aussi l’auteure de Le Journalisme radiophonique aux Presses de l’Université de Montréal[5].
Madame Payette a également été chargée de cours à l’UQAM, à l’Université de Montréal et à l’École nationale d'administration publique avant d’arriver à l'Université Laval. Elle a d’ailleurs obtenu un Prix d’excellence en enseignement à l’Université Laval[6] ainsi qu’à l’Université de Montréal. En 2013, madame Payette a été professeure invitée à l’Institut français de presse à Paris et à la faculté de journalisme de l’Université de Bucarest en Roumanie.
Dominique Payette a aussi dirigé en 2010 le Groupe de travail sur le journalisme et l'avenir de l'information au Québec à la demande de la ministre québécoise de la Culture et des Communications Christine St-Pierre. Son rapport propose cinquante mesures pour une réforme du régime de presse au Québec[7],[8],[9],[10].
De 2009 à 2013, elle a été membre du Conseil d’administration du Conseil des arts et des lettres du Québec[11], où elle a présidé le Comité de gouvernance et d’éthique. Depuis 2013, elle est membre du Conseil d’administration de Télé-Québec[12].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Le , elle est élue par acclamation mairesse de Lac-Delage, au nord de la ville de Québec[13],[14]. Ensuite, elle se porte candidate à l'élection générale québécoise de 2014 pour le Parti québécois dans la circonscription de Charlesbourg[15],[16], mais termine en troisième place[17].
Principales publications
[modifier | modifier le code]- L'approche phénoménologique en communication appliquée aux pratiques professionnelles des journalistes: étude de cas : le documentaire de Michel Régnier, Elles s'appellent toutes Sarajevo, Université du Québec à Montréal, .
- Un été aux couleurs d'Afrique, Dominique et compagnie, .
- Analyse et interprétations du génocide rwandais: nouveau fondement identitaire pour des rescapés du génocide dans la diaspora rwandaise de Montréal, Université du Québec à Montréal, .
- La dérive sanglante du Rwanda, Ecosociété, .
- Le journalisme radiophonique, Presses de l'Université de Montréal, .
- Les brutes et la punaise : les radios-poubelles, la liberté d’expression et le commerce des injures, Lux Éditeur, 2019.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Emploi Université Laval
- Hélène Boivin, « Une voix qui a du prix », sur le site de l'Université de Montréal
- Cornellier 2004.
- Entretien TV5 Monde - La dérive sanglante du Rwanda
- Le journalisme radiophonique- Presses de l'Université de Montréal
- Prix d'excellence:Catégorie Volume- Université Laval
- Rapport final Groupe de travail sur le journalisme et l'avenir de l'information au Québec
- Baillargeon 2009.
- Char 2010, p. 28.
- Baillargeon 2011.
- Nouveaux membres Conseil des arts et des lettres du Québec- Newswire
- Conseil d'administration de Télé-Québec
- Conseil de ville-Lac-Delage
- Élection sans opposition à Lac-Delage - Radio-Canada
- Soirée investiture Dominique Payette -TVA Nouvelles
- Tremblay 2014.
- Lajoie 2014.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles de journaux
[modifier | modifier le code]- Blanche Beaulieu, « Payette, Dominique : la dérive sanglante du Rwanda », Nuit Blanche (revue littéraire québécoise), no 96, , p. 41 (lire en ligne).
- Louis Cornellier, « Analyse - Le Rwanda de Dominique Payette », Le Devoir, (lire en ligne).
- Stéphane Baillargeon, « Médias - Dominique Payette au chevet de l'information », Le Devoir, (lire en ligne).
- Stéphane Baillargeon, « Le rapport Payette sur l'avenir de l'information suscite de nombreuses réactions favorables », Le Devoir, (lire en ligne).
- Jean-Marc Salvet, « Dominique Payette candidate du PQ dans Charlesbourg », Le Soleil, (lire en ligne).
- Diane Tremblay, « La candidate dans Charlesbourg pour le Parti québécois, Dominique Payette, donne un coup de pouce à ses bénévoles », Le Journal de Montréal, (lire en ligne).
- Isabelle Porter, « Payette ravie de l’arrivée du magnat de la presse », Le Devoir, (lire en ligne).
- Geneviève Lajoie, « Dominique Payette cible les radios de Québec », Le Journal de Montréal, (lire en ligne).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Lawrence Scanlan, A Year of Living Generously : Dispatches from the Frontlines of Philanthropy, D & M Publishers, (lire en ligne).
- Antoine Char, La quête de sens à l'heure du Web 2.0, Presses de l'Université du Québec, (lire en ligne).
- Sandrine Ricci, Avant de tuer les femmes, vous devez les violer !: Rwanda : rapports de sexe et génocide des Tutsi, Éditions Syllepse, (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la recherche :
- Lien vers la page de Dominique Payette. Université Laval.
- Dominique Payette sur www.ledevoir.com