Dédougou
Dédougou | |||
Emballage du coton | |||
Administration | |||
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Pays | Burkina Faso | ||
Région | Boucle du Mouhoun | ||
Province | Mouhoun | ||
Département ou commune |
Dédougou | ||
Maire Mandat |
Karim Lomboza Kondé[1] 2016 - en cours |
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Démographie | |||
Gentilé | Dédougouvillois | ||
Population | 38 862 hab. (2006) | ||
Densité | 29 hab./km2 | ||
Langues | Français, Moré, peulh, dioula, Bwamu | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 12° 27′ 47″ nord, 3° 27′ 36″ ouest | ||
Altitude | Min. 290 m Max. 315 m |
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Superficie | 135 200 ha = 1 352 km2 | ||
Divers | |||
Indicatif téléphonique | (+226) 20 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
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Liens | |||
Site web | http://www.dedougou.org | ||
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Dédougou (anciennement dénommée Bankuy ou Banikuy), est une ville du Burkina Faso située à 250 km de la capitale Ouagadougou. Elle est le chef-lieu du département et le commune urbaine de même nom et la capitale de la province du Mouhoun située dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Géographie
Histoire
La ville a été fondée au XVe siècle[2]. D’après la légende, Dédougou fut fondée par une famille du Mandé partie à la recherche d'un point d’eau. Arrivé sur le site actuel de Dédougou, Koé Dayo, le chef de famille, découvrit un puits. Koé décida de s'y installer avec sa famille. Cependant une autre famille dirigée par Zamagnini, un bwaba de la région de Thériba, revendiquait la primauté sur le site. Koé Dayo réussit à apporter la preuve qu'il était le premier occupant et devint le chef. Lui et ses descendants gardèrent la maîtrise des terres tandis que les descendants de Zamagnini devinrent les notables de la ville. Le puits de Koé, qui existe toujours, est devenu sacré.
La ville fut dénommée Banikuy (bani, la forêt et kuy, le village). Rapidement, elle fut rebaptisée Déédu ce qui veut dire : « je suis heureux et fier » ou « je me suffis » en bwamu. L'influence linguistique du Dioula dans la région la transformera en Dédougou.
En 1897, le premier détachement militaire français, commandé par les capitaines Julien Chanoine et Paul Voulet arrive dans la région et y débute la conquête du royaume Mossi. L'autre événement marquant lié à la colonisation est la guerre du Bani-Volta en 1915-1916 en réaction à l'oppression coloniale.
Démographie
En 2006, la commune de Dédougou compte 38 862 habitants[3] appelés Dédougouvillois.
Les Bwaba sont l'ethnie la plus représentée. Les Peuls, les Samo, les Dafing et les Mossi sont aussi présents.[réf. nécessaire]
Organisation administrative
Dédougou est chef-lieu de département depuis 1974. La ville acquiert le statut de commune en 1979. elle est alors constituée de cinq secteurs. En 1974 elle est désignée chef-lieu de la province Mouhoun[4].
La commune urbaine de Dédougou est subdivisée en six secteurs (incluant également trente-sept villages autour de sa zone urbaine). Depuis 1995 la ville est dirigée par un maire élu au suffrage universel indirect. Le conseil municipal est composé de 91 membres.
Jumelages
Économie et transports
La ville de Dédougou est reliée à Bobo-Dioulasso par une route goudronnée, la route nationale 10 qui se poursuit au nord jusqu'à Ouahigouya dont le bitumage d'une partie(Dédougou-Tougan longue de 91 kilomètres) s'est achevé en 2019. La réception et l'inauguration[5] de la route a eu lieu le 26 juin 2019 en présence du président du Faso Roch Kaboré. Sur l'axe est-ouest, la route nationale 14 relie la ville à Koudougou ; le bitumage de cet axe est achevé au début de 2013. Vers l'ouest, la nationale qui continue jusqu'à la frontière du Mali et la ville de San dont le bitumage est achevé. Il existe plusieurs compagnies de transport qui font la desserte entre Dédougou et les autres villes du pays, parmi ces compagnies il y'a: Staf, Tsr, Farafina Tours, Tkf, Djougouya Magni.... ( Seuls Staf et Tsr) desservent depuis quelques années la ville.
L'aérodrome de Dédougou est situé à deux kilomètres au sud-ouest du centre-ville.
Dédougou dispose également d'une usine Textile(Sofitex) située a environ 5km au sud-ouest de la ville.
Éducation
Il existe une vingtaine de lycées ou collèges d’enseignement général dont les principaux sont : les lycées Provincial et Municipal, les Lycées Privés El Bethel, Rosa Molas, Saint-Gabriel, Eben ezer, Espoir, le complexe scolaire, les merveilles, hakili, pyramide, matin d'Afrique, Saint-Augustin... Un petit séminaire situé à Tionkuy. En outre, il existe aussi une multitude d’écoles primaires dont les écoles primaires publiques centres A et B qui fêteront leur soixantième anniversaire en 2013. Dédougou dispose également d'une Ecole Nationale de formation des Enseignants du Primaire(ENEP)situé a 13 km de la ville sur l'axe Dédougou-Ouahigouya. Outre cette école publique il existe d'autres à caractère privé telles Sainte Edwige, Nonglom, Eben Ezer... la ville dispose d'une Université qui compte des filières de Série littéraire telles les Lettres Modernes, l'anthropologie, la psychologie et des filières de série scientifique telles les Sciences Appliquées à la Technologie, MIAGE, Science Biologie... L'université est située à environ 12 km à l'ouest de la ville sur l'axe de la route Dédougou-Bobo Dioulasso Elle compte un bâtiment administratif dont la construction vient d'être achevée, un restaurant universitaire, un bâtiment pour les cours et un château d'eau[6].
Patrimoine
Santé
Il existe cinq centres médicaux à caractère public : Centre Hospitalier Universitaire Régional (dont le chantier est en cours) situé dans le quartier Kouroukan de la ville sur l'axe Dedougou-Tougan, Centre médical urbain(CMU) situé au secteur 2 de la ville, les centres de promotion sociale des secteurs 2, 5 et 6[7]. De plus il existe le centre médical avec antenne chirurgicale Mgr Zephyrin Toé, situé sur l'axe Dedougou-tionkuy, une clinique privée sur l'axe Dedougou-Bobo et le centre médical <<lêve toi et marche>> situé dans le centre-ville.
Culture
Dédougou organise tous les deux ans au mois de mars (années paires) depuis 1992 le FESTIMA[8], le festival des masques. Durant plusieurs jours, des représentants venus de toutes les régions du Burkina Faso défilent en arborant les masques traditionnels du pays. Outre cette biennale culturelle chaque année dans le mois de février on assiste à la sortie des masques en feuilles de la ville de Dedougou arborant les différents sites sacrés de la ville. Rituel propre a la culture Bwa
Sport
Suite aux activités commémoratives de la fête nationale de l’indépendance de Dédougou, la ville abrite, depuis 2014, un stade régional semi-moderne composé d'un terrain de football avec gazon (synthétique) et un plateau de terrain pour handball, volley et basket. Il y a des équipes de football évoluant en deuxième et troisième division nationale : l’Olympic System et Bankuy Sport, koé sport et une équipe féminine. Chaque année, il est organisé un tournoi de compétition maracana dénommée la coupe du chef de canton au melongar, en centre-ville. Période pendant laquelle fils et filles de la ville se retrouvent.
Notes et références
- « Le médecin vétérinaire Karim Lomboza Kondé est le nouveau maire de Dédougou », lefaso.net, 22 juin 2016
- « création de la commune », sur site de la mairie
- http://www.insd.bf/
- « administration communale », sur site de la mairie
- « Route Dédougou-Tougan : L’efficacité et la compétence de SOROUBAT-BF saluées par les autorités - leFaso.net », sur lefaso.net (consulté le )
- « Centre universitaire polytechnique de Dédougou : Des classes sans électricité », Sidwaya, 17 janvier 2017 [1]
- [PDF] Carte sanitaire 2010, Ministère de la Santé, consulté le 30 décembre 2018.
- « festima », sur site du festival
Annexes
Bibliographie
- Jean-Claude Klotchkoff, « Dédougou », in Le Burkina Faso aujourd'hui, éditions du Jaguar, Paris, 2011, pp. 126-130 (ISBN 9782869504523)
- Henri Labouret, « Note sur le dialecte marka ou dafing parlé dans la région de Dédougou », in Les Manding et leur langue, Larose, Paris, 1934
Article connexe
Liens externes
- Site officiel
- Découverte de la ville de Dedougou. Ville de Burkina chargé d'histoire, vidéo, mise en ligne le 23 août 2014, 5 min 27 s