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USS Rich (DE-695)

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USS Rich
illustration de USS Rich (DE-695)
Le Rich (à gauche) portant secours à l'USS Glennon au matin du . Il touchera à son tour une mine quelques minutes après.

Type Destroyer d'escorte
Classe Buckley
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Commanditaire Congrès des États-Unis
Constructeur Defoe Shipbuilding Company
Chantier naval Bay City, Michigan
Commandé 1942
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Commandant Edward Andrew Michel, Jr. (01/10/1943 - 08/06/1944)
Équipage 15 officiers, 198 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 93,3 m
Maître-bau 11,2 m
Tirant d'eau 3,43 m
Déplacement 1 400 t
Port en lourd 1 740 t
Propulsion Moteur turbo-électrique General Electric à haute vitesse
2 × hélices à 3 pales en bronze-manganèse solide de 1 600 kg et de diamètre 2,59 m
2 × gouvernails
Puissance 12 000 ch (8 900 kW)
Vitesse 23 nœuds (43 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 3 × canons de 76 mm
4 × canons AA de 28 mm (en)
8 × canons de 20 mm
9 × tubes lance-torpilles de 533 mm
1 × mortier Hedgehog
8 × lanceurs de charges de profondeur, 2 × racks
Électronique Radar: Type SL
Sonar: Type 128D ou Type 144
Rayon d'action 6 000 milles marins (11 100 km) à 12 nœuds (22 km/h) (359 tonnes de gasoil)
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif DE-695
Localisation
Coordonnées 49° 31′ 00″ nord, 1° 10′ 36″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
USS Rich
USS Rich
Géolocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
USS Rich
USS Rich

L'USS Rich (DE-695) est un destroyer d'escorte de classe Buckley en service dans la Marine des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut le premier navire nommé en l'honneur du lieutenant Ralph M. Rich (en), un pilote de chasse du porte-avions USS Enterprise, récipiendaire de la Navy Cross pour son action durant la bataille de Midway.

Construction et mise en service

Sa quille est posé le par la société navale Defoe Shipbuilding Company à Bay City, dans le Michigan. Il est le troisième destroyer d'escorte à être construit dans ce chantier. Il est lancé le , parrainé par Mme Ralph McMaster Riche, veuve du lieutenant Rich. Ses essais précédents sa commission sont effectués dans le lac Huron.

Après sa mise en service, le Rich appareille de Bay City pour Chicago qu'il atteint le . Il traverse le Chicago Sanitary and Ship Canal, transitant ensuite par la rivière Chicago jusqu'à Joliet, où il fut attaché avec des pontons afin de passer par la rivière Des Plaines, l'Illinois et enfin le fleuve Mississippi pour servir de barge-remorqueur. Après avoir rejoint le chantier naval de Todd Johnson de La Nouvelle-Orléans, le reste de l'équipage prend place à bord et le navire est mis en service le  sous le commandement du lieutenant commander E. A. Michel, Jr. (USNR).

Historique

Après une série de tests au large des Bermudes, il effectue des patrouilles le long des côtes américaines au sein de la 19e escadre d’escorte jusqu'en . L'escadre comprenait alors les destroyers d'escorte Rich, Bull, Bunch, Bates, Amesbury, et Blessman.

À compter de mai, il est employé en qualité d’escorte de convois à travers l’Atlantique et le , il effectue sa dernière traversée au départ de New York. Le , il atteint Plymouth et reçoit la mission d’escorter le cuirassé USS Nevada et d’ouvrir la voie à la Task Force 125, une force de bombardement destinée à attaquer les positions allemandes dans le secteur d’Utah Beach. Le Jour J, il met en place un nuage de fumée visant à camoufler les plus importants bâtiments de guerre après une attaque d’E-Boote allemands.

Le Rich en perdition au large de la Normandie le .

Le à 8 h 30, l’USS Glennon heurte une mine sous-marine au nord-ouest des îles Saint-Marcouf et le commandant de la Task Force 125.8 à bord de l’USS Tuscaloosa lui ordonne de lui porter secours. Il lance un canot de sauvetage puis commence à tourner en rond autour du navire endommagé. Alors que le Glennon est remorqué par les dragueurs de mines Staff et Threat, l’USS Rich heurte une mine sous-marine à son tour à 9 h 20, endommageant tout son circuit électrique, mais sans plus de gravité. Une minute plus tard, l’équipage annonce qu’il est en mesure de relancer les machines. Mais trois minutes après, une mine explose directement sous le destroyer : il prend feu et son commandant, le lieutenant commander Michel, donne l’ordre d’abandonner le bâtiment qui commence à sombrer. Une troisième mine vient donner le coup de grâce deux minutes plus tard. Pendant ce temps, les batteries allemandes comme celle de Quinéville ouvrent le feu sur le navire en perdition, encerclé de petites embarcations et de PT boats destinées à lui porter secours.

En quinze minutes, le Rich coule à douze mètres de profondeur à la position 49° 31′ N, 1° 10,36′ O. Finalement, 91 membres d’équipage sont tués sur le coup ou des suites de blessures et 64 sont portés disparus sur un total de 213 hommes. Le lieutenant commander Michel — qui subit une fracture à la jambe, fut décoré de la Navy Cross pour son héroïsme lors du naufrage.

Le Rich est le seul destroyer d'escorte américain perdu lors du débarquement.

L’épave est désarmée et tous ses équipements majeurs sont retirés après la bataille de Normandie. Elle est aujourd'hui la proie du temps, des éléments et des plongeurs.

Décorations

Le Rich a reçu une Battle star pour son service dans la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Bruce Hampton Franklin, La Buckley Destroyer De Classe Escortes (Naval Institute Press, Annapolis, 1999)
  • Robert Gardiner, ed., Conway Tous les Navires de Combat 1922–1946 (Conway Maritime Press, London, 1980)

Liens externes