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Abbaye de la Charmoye

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Abbaye de la Charmoye
image de l'abbaye
Article à illustrer
Diocèse Diocèse de Châlons-en-Champagne
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCCXCVI (396)[1]
Fondation 4 juin 1167
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de Vauclair
Lignée de Abbaye de Clairvaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Cisterciens (1167-1791)
Période ou style roman, classique
Coordonnées 48° 55′ 44″ N, 3° 50′ 47″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Comté de Champagne
Région Champagne-Ardenne
Département Marne
Commune Montmort-Lucy
Géolocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Abbaye de la Charmoye
Géolocalisation sur la carte : Champagne-Ardenne
(Voir situation sur carte : Champagne-Ardenne)
Abbaye de la Charmoye
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de la Charmoye

L’abbaye de la Charmoye est une ancienne abbaye cistercienne située en Champagne, sur le territoire de l'actuelle commune de Montmort-Lucy. Aujourd'hui, il ne reste plus rien ni du couvent, ni de l'église.

Histoire

Fondation

En 1167, Henri Ier, dit « le Libéral », comte de Champagne, demande aux moines de Vauclair de venir fonder une abbaye sur ses terres, abbaye qu'il dote généreusement (fermes, droits d'usage de forêt)[3].

Moyen Âge

Philippe le Bel, en 1294, exempte de subsides les religieux de la Charmoye, et Louis XI les prend sous sa protection immédiate.

Les destructions et la commende

À partir du Concordat de Bologne, le règne des abbés commendataires se substitue au régime des abbés réguliers; apportant en partie, la ruine de l'esprit religieux.

L'abbaye ne compte que cinq religieux en 1615, nombre qui remonte à neuf en 1667, mais qui ne fait que descendre ensuit : sept en 1699, six en 1736 et en 1789 (à cette dernière date, on compte de surcroît une quinzaine de personnes attachées au service de l'abbaye)[3].

Fermeture à la Révolution

Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. L'abbaye est fermée, devient bien national. La vente de l'abbaye comme bien national a lieu entre le et le [3].

Architecture et description

Filiation et dépendances

La Charmoye est fille de l'abbaye de Vauclair.

Les religieux de l'abbaye Saint-Sauveur de Vertus possédaient les droits d'usage dans les forêts des moines de la Charmoie. Ce droit fut réglé en 1222, par une sentence arbitrale de Blanche de Navarre, comtesse de Champagne. « Les religieux de Saint-Sauveur sont autorisés à faire couper, tous les jours , dans la forêt des religieux de la Charmoie, une voiture à deux chevaux, de bois long ou court, de toute essence, excepté le chêne et le hêtre, mais près de la vente, si la vente est au-delà de la Charmoie, de manière que la voiture ne puisse commodément aller et revenir le même jour, ils pourront faire leur voiture en deçà, jusqu'au chemin qui va de la Charmoie à l'ancienne fontaine du côté de Vertus. Si le bois blanc manque , ils pourront couper même du chêne et du hêtre. Tous les ans, d'ailleurs, les religieux de Saint-Sauveur pourront abattre trois gros chênes, en prévenant l'abbé de la Charmoie, ou son forestier[4]. »

Liste des abbés

Abbés réguliers

Abbés commendataires

À partir du Concordat de Bologne, commence la série des abbés commendataires et seigneurs temporels : ---

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Notes et références

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 248.
  2. « Charmoye, la », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. a b et c Arnaud Baudin, « L'abbaye de La Charmoye », sur http://lamop-intranet.univ-paris1.fr/, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, (consulté le ).
  4. M. Maupassant, « Notice sur l'abbaye de Saint-Sauveur de Vertus », Séance publique de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie