Plainte à la belle banquière

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Plainte à la belle banquière
Image illustrative de l’article Plainte à la belle banquière
Début du 111e poème dans l'édition originale des Amours

Auteur Tristan L'Hermite
Pays Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Genre Poème
Date de parution 1638
Chronologie

La Plainte à la belle banquière est un poème en sixains d'heptasyllabes de Tristan L'Hermite, publié en 1638 dans le recueil des Amours.

Présentation[modifier | modifier le code]

Texte[modifier | modifier le code]

La Plainte à la belle banquière est constituée de seize sixains d'heptasyllabes, sur le ton d'un madrigal « spirituel et charmant[1] » :

Philis, vous avez eu tort
D'avoir rebuté si fort
Mes vœux et mes sacrifices ;
Vous aurez des entretiens
Et recevrez des services
Qui ne vaudront pas les miens.

Publication[modifier | modifier le code]

Le poème est publié en 1638 dans le recueil des Amours[2].

Postérité[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Jacques Madeleine regrette que « M. Bernardin emploie plus de deux-cents pages à étudier successivement chacun des huit ouvrages dramatiques. Vingt-cinq pages lui suffisent pour examiner les quatre recueils principaux de sonnets, de poèmes et de stances[3] ».

Dans son édition des Plaintes d'Acante, en 1909, il revient sur la soutenance de thèse de intitulée « Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite ». Parmi les membres du jury, Émile Faguet regrettait « que le chapitre sur les poésies fût si court », ajoutant que « M. Petit de Julleville a tenu à lire à l'auditoire la Belle banquière, qui m'a paru obtenir un vrai succès. C'est plus qu'il n'en fallait pour rétablir l'équilibre[4] ! »

Éditions nouvelles[modifier | modifier le code]

En 1909, Adolphe van Bever retient la Plainte à la belle banquière dans la collection « Les plus belles pages » pour le Mercure de France[5]. En 1925, Pierre Camo publie une réédition intégrale des Amours[6]. En 1960, Amédée Carriat retient le poème dans son Choix de pages de toute l'œuvre en vers et en prose de Tristan[7]. En 1962, Philip Wadsworth le reprend également dans son choix de Poésies de Tristan pour Pierre Seghers[8].

Analyse[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Éditions modernes[modifier | modifier le code]

Œuvres complètes[modifier | modifier le code]

Anthologies[modifier | modifier le code]

Ouvrages cités[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Camo 1925, p. XI.
  2. Bernardin 1895, p. 176.
  3. Madeleine 1909, p. VII.
  4. Madeleine 1909, p. VIII.
  5. Van Bever 1909, p. 58-62.
  6. Camo 1925, p. 123-126.
  7. Carriat 1960, p. 62-65.
  8. Wadsworth 1962, p. 59-62.