Cette étape courte (147 km) est pour le moins très accidenté. Au départ de Santena, l'itinéraire traverse l'unique plaine de la journée, en direction de Castiglione Torinese. Ensuite, la route s’élève vers Il Pilonetto (3,6 km à 7,2 %, 3C), avant de rejoindre le circuit long de trente-six kilomètres, avec les montées de Superga (5 km à 8,6 %, 2C) et du Colle della Maddalena (3,5 km à 8,1 %, 2C), à réaliser à deux reprises. Une descente technique mène jusqu’à l’arrivée à Turin, au bord du Pô. Deux sprints intermédiaires jonchent le parcours, au Monument Fausto Coppi (km 76,2) et au Parco del Nobile (km 142,5)[1].
Dès le kilomètre zéro, de nombreux coureurs sont intéressés pour prendre l'échappée, à commencer par le NéerlandaisMathieu van der Poel (Alpecin-Fenix), repris après douze kilomètres d'effort solitaire par un peloton désorganisé.
Composé de onze coureurs, le groupe de front compte au maximum trois minutes d'avance sur le peloton, au passage dans Pecetto Torinese. Au sprint intermédiaire du Monument de Fausto Coppi, Oscar Riesebeek devance Diego Rosa ; avec une avance de vingt-trois secondes sur le groupe maillot rose et une minute et vingt-et-une secondes sur le groupe de l'EspagnolAlejandro Valverde (Movistar). L'échappée est reprise à soixante-huit kilomètres de l'arrivée.
Dans la descente technique vers Turin, Simon Yates s'extirpe du quatuor de front ; il s'impose cinq kilomètres plus tard, avec quinze secondes d'avance sur le trio, où Hindley devance Carapaz et Nibali. Pozzovivo arrive à trente-huit secondes, Almeida à trente-neuf et Landa à cinquante-et-une seconde. Juan Pedro López coupe la ligne avec un débours de quatre minutes et vingt-cinq secondes.