Émile Artus Boeswillwald

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Émile Artus Boeswillwald
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Émile Boeswillwald (grand-père paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Emile Boeswillwald (1873-1935), Autoportrait aux pots persans, 1934, huile sur toile, H. 92.1 cm x L. 73,5 cm, musée Camille Claudel, Nogent-sur-Seine, inv. 1982.2, don de la Famille Lenfant-Hucher en 1982, cliché Yves Bourel

Émile Artus Boeswillwald est un peintre français né le et mort[1] le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de l'architecte Paul Boeswillwald et petit-fils de l'architecte Émile Boeswillwald, Émile Artus Boeswillwald est l'élève de Léon Bonnat. Son œuvre peint est principalement conservé au musée Camille-Claudel de Nogent-sur-Seine.

Il épouse, le , Marguerite Geoffroy (1881-1953), fille du sculpteur Adolphe Geoffroy (1844-1915) et petite fille du sculpteur Victor Geoffroy-Dechaume (1816-1892) et du peintre verrier Louis Steinheil (1814-1885).

Il participe au Salon des artistes français de 1895 à 1934 et y obtient en 1905 une médaille d'honneur puis en 1926 une médaille d'or avant d'être placé en hors-concours[2]. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du sur proposition du ministère de l'Instruction publique.

Œuvres conservées dans les musées[modifier | modifier le code]

  • Beaune, musée des Beaux-Arts : Faïences et tapis, don de Madame Boeswillwald en 1937.
  • Cholet, musée d'Art et d'Histoire : Les Brumes, achat de l'Etat au Salon de 1899, dépôt du FNAC.
  • Nogent-sur-Seine, musée Camille-Claudel : grâce à plusieurs dons et achats, ce musée possède un grand nombre d'œuvres de l'artiste.
    • Portrait de Paul Boeswillwald, 1895. Exposé au Salon de 1895.
    • Vingt-cinq ans après, à mes parents, 1898. Portrait de la famille du peintre réalisé pour les noces d'argent de ses parents. Exposé au Salon de 1898.
    • Portrait d'Hippolyte Fournier, 1900.
    • Portrait de Mademoiselle Geoffroy, 1901. Il s'agit de la future femme du peintre, Marguerite Geoffroy. Exposé au Salon de 1901.
    • Le Jour des pauvres, 1905. Ce tableau témoigne de la persistance de l'influence de la peinture espagnole du XVIIe au début du XXe siècle. Exposé au Salon de 1905.
    • Le Jour des pauvres, étude, vers 1905.
    • Le Jardinier Louis Gabut, 1906. Exposé au Salon de 1906.
    • Deux hussards au tir, 1907.
    • Les Militaires ou Au Cantonnement pendant les manœuvres, 1908. Sont représentés, entre autres, le capitaine Hucher, le lieutenant Renouard[3], le capitaine Jean Renouard[4], le lieutenant Louis Boeswillwald[5], le capitaine Georges Renouard[6]. Exposé au Salon de 1908.
    • Portrait de femme à coiffe alsacienne, 1908.
    • Garde cercle de Tombouctou, 1912.
    • La prière, 1913. La sœur du peintre et son fils Paul-André Hucher dans l'église de Nogent-sur-Seine. Exposé au Salon de 1913.
    • Dans le Hodh Saharien, 1914. Le capitaine Louis-Ernest Boeswillwald de l'armée d'Afrique, frère du peintre, et son goum maure. Exposé au Salon de 1914.
    • Intimité, 1923. Marguerite Boeswillwald, épouse du peintre, et sa nièce Françoise Hucher devant un paravent en laque. Exposé au Salon de 1923.
    • Vases persans et broderie persane, 1929. Exposé au Salon de 1929.
    • Le Nouveau venu, 1930. Marguerite Boeswillwald, épouse du peintre, vue de dos, admirant un vase persan devant une vitrine. Exposé au Salon de 1930.
    • Portrait de Marguerite Boeswillwald, 1933.
    • Nature morte, vases et poignard, 1934.
    • Autoportrait aux pots persans, 1934. Exposé au Salon de 1934.
    • La Serranita, vers 1934.
    • Baie de Naples.
    • Carnet de dessins.
    • Etude d'ange.
    • Etude d'ange.
    • Etude, Danse des nymphes.
    • Jeune fille sur un banc.
    • Les Ambassadeurs.
    • Nature morte.
    • Nature morte.
    • Nature morte aux pots persans.
    • Nymphes et écureuil.
    • Portrait de femme.
    • Portrait de femme au missel.
    • Portrait de femme de profil.
    • Portrait de Paul Boeswillwald.
    • Scène antique.
  • Pont-Audemer, musée Alfred-Canel : Travesti, nièce de l'artiste déguisée en garçon du XVIIIe siècle, 1920.
  • Troyes, musée des Beaux-Arts : Pots persans, acquis de Madame Boeswillwald par la Société académique de l'Aube pour être donné au musée.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Renversé par une automobile en sortant de son atelier, rue Vanneau.
  2. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 148
  3. Mort au Bois des Caures avec le colonel Driant.
  4. Mort à Notre-Dame-de Lorette comme Commandant du 17e Bataillon de chasseurs à pied.
  5. Tué en 1915.
  6. Tué en 1918 de ses blessures.

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