Aller au contenu

Église Notre-Dame-de-Toutes-Aides

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 février 2022 à 00:25 et modifiée en dernier par Sergio1006 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Église Notre-Dame-de-Toutes-Aides
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame-de-Toutes-Aides
Présentation
Culte Catholique
Type Église
Rattachement Diocèse de Nantes
Début de la construction 1878
Fin des travaux 1881
Architecte François Bougoüin
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Ville Nantes
Coordonnées 47° 13′ 32″ nord, 1° 31′ 23″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Église Notre-Dame-de-Toutes-Aides
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame-de-Toutes-Aides

L'église Notre-Dame-de-Toutes-Aides est une église catholique de Nantes en Loire-Atlantique. Elle dépend du diocèse de Nantes.

Localisation

L'église se trouve dans le quartier Malakoff - Saint-Donatien, entre la place Gabriel-Trarieux et la place Victor-Basch.

Description

Historique

L'église actuelle intègre une petite chapelle du début XVIIe siècle (dont on peut toujours observer des vestiges sur le côté nord de l'édifice, rue de la Ville-en-Pierre) qui, elle-même fut édifiée en remplacement d'un sanctuaire plus ancien construit durant la seconde moitié du XIe siècle, par Constance de Normandie, duchesse de Bretagne. En effet, celle-ci possédait à Doulon, le manoir du Petit-Blottereau (voisin de l'actuel château du Grand-Blottereau), et donc aurait été à l'origine de la fondation de ce lieu de culte dédié à la Vierge Marie baptisée « Notre-Dame de Toutes-Aides », à la suite d'un vœu qu'elle aurait exaucé et qui se réalisa[1].

Au XIXe siècle, la population doulonnaise croît sensiblement notamment à l'Ouest, dans le secteur proche de la ville de Nantes. En 1862, on pense alors à démolir la vieille église Saint-Médard du Vieux-Doulon située dans le bourg, plus à l'Est, et transférer le lieu de culte dans la partie la plus peuplée de la commune. Le conseil municipal est alors très divisé sur la question.

La solution vient finalement de l'érection d'une deuxième paroisse à Doulon, officialisée par un décret du signé par le président Mac Mahon lui-même.

La construction confiée à l'architecte François Bougoüin, élève de Viollet-le Duc, débute le , pour prendre fin avec sa consécration le . Le nouvel édifice intègre finalement l'ancienne chapelle (devenue la « chapelle de la Vierge »), conformément au vœu de l'évêque et du Préfet, alors que sur un précédent projet soutenu par le maire, le nouveau sanctuaire devait être placé à l'ouest de la chapelle. Cette divergence entraina la démission du premier édile de la commune, Jean Cottin de Melleville, qui fut néanmoins réélu au premier tour un peu plus tard.

La tour clocher a été ajoutée de 1893 à 1895. Détruites sous les bombardements alliés de , les verrières de l'église ont été refaites en 1958 par le peintre verrier Maurice Rocher.

Notes et références

Sources

  • Noël Guillet, Doulon : De l'indépendance à l'annexion - Cent ans de vie municipale, Nantes, Association Doulon-histoire, , 194 p. (ISBN 2-908289-19-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :