« Église Saint-Pierre de Brillac » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Gzen92Bot (discuter | contributions)
m données sur Wikidata
Adbrillac (discuter | contributions)
compléments d informations de localisation
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 25 : Ligne 25 :
| géolocalisation = France/Charente
| géolocalisation = France/Charente
}}
}}
L''''église Saint-Pierre''' est une [[église (édifice)|église]] [[Catholicisme|catholique]] située à [[Brillac]], en [[France]]<ref name="mérimée">{{Mérimée|PA16000015|Église Saint-Pierre}}</ref>.
L''''église Saint-Pierre''' est une [[église (édifice)|église]] [[Catholicisme|catholique]] située à [[Brillac]], en [[France]]<ref name="mérimée">{{Mérimée|PA16000015|Église Saint-Pierre}}</ref> référencée au titre des [[monuments historiques]] en 2001<sup>1</sup>. De [[Architecture gothique|style gothique]], elle date de la fin du XII<sup>e</sup> siècle, début du XIII<sup>e</sup> . Elle est propriété de la commune.


== Localisation ==
== Localisation ==
L'église est située dans le département français de la [[Charente (département)|Charente]], sur la commune de [[Brillac]].
L'église paroissiale Saint-Pierre est située dans le département français de la [[Charente (département)|Charente]], sur la commune de [[Brillac]], territoire de [[Charente limousine|Charente Limousine]].

Elle est située au centre du bourg actuel et domine l'ensemble des battisses du village. Elle fut l’élément central du Fort appelé [[château de Brillac]] auquel elle fait toujours face.

La place publique présente devant son portail d'entrée étaient autrefois un cimetière. Elle porte aujourd'hui son nom.


== Historique ==
== Historique ==
De [[Architecture gothique|style gothique]], elle date de la fin du XII<sup>e</sup> siècle, début du XIII<sup>e</sup>.
L'édifice est inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2001<ref name="mérimée" />.

Elle dépendait du diocèse de [[Limoges]]. On y a honoré saint Pierre, saint Honoré, saint Eutrope, saint Sulpice et saint Mélèze. La vicaire perpétuelle était membre de l'ancien chapitre collégial de [[Brillac]] qui fut réuni à celui du Dorat vers 1400.

Elle a était de nombreuses fois restaurée tout au long de son histoire.

8 février 1803 une description présente l'église en mauvais état, seules les parties les plus urgentes sont portées au budget de 1806.

En 1866 des travaux de couverture au clocher sont exécutés des travaux de couverture au clocher sous les ordres de l'architecte A. Lemaire de Brillac. Occasionnant des dégâts, des travaux sont exécutés en 1867 au clocher et à la couverture de l'église.

La couverture et la charpente sont reprises en 1888 par François Maingaud et des travaux de maçonnerie sont exécutés en 1889 par Jean Dabzac, maçon à Brillac.

La [[sacristie]] est reconstruite en 1897. Trois vitraux sont installés en 1964.

Inscrite aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]], L'édifice est inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2001<ref name="mérimée" />. Elle est propriété de la commune.plusieurs mois de travaux d'embellissement<sup>22</sup> ont été nécessaire.

La place de l'église ainsi que les rues et ruelles jouxtant cet édifice ont elles aussi été l'œuvre d'un travail de remise en état et valorisation du site.

== Architecture ==

==== Extérieure ====
Construite en pierre locale , le [[granit]], elle se démarque à l'extérieur par ses roches sculptées autour de sa porte et ses nombreux corbeaux tout autour du bâtiment.

Édifiée selon un plan allongé comportant un [[vaisseau]], on retrouve des murs enduits fait de moellons de granite en pierre de taille.

L'édifice est couvert par une toiture polygonale à longs pans recouverte de tuile creuses. Elle est surmontée d'une [[Flèche (architecture)|flèche]] polygonale (clocher) en [[ardoise]].

La nef unique est composée de trois travées et un faux-carré de transept. Le mur ouest, appuyé sur des [[Contrefort|contreforts]] angulaires, est surmonté d'un [[Pignon (architecture)|pignon]] et percé d'une fenêtre à réseau. Des contreforts soutenant l'édifice correspondent également à chaque [[travée]].

Le clocher situé sur la troisième travée de la [[nef]], est constitué d'un [[bahut]] de [[Plain carré|plan carré]] recouvert d'une flèche de plan octogonal recouvert d'ardoise. Il contient deux cloches.

Au Nord, le portail d'entrée latéral (en N.), à cintre brisé. Il a 6 [[Voussure|voussures]], garnies de boudins sur colonnettes dont une creusée en cavet, décorée de boules. L'encadrement du portail, le [[Chevet (homonymie)|chevet]] et les contreforts sont en pierre de taille.
La porte de la sacristie est située sur l'élévation sud du faux carré. Un [[Arc-doubleau|doubleau]] sur colonne sépare le faux-carré de l'abside en [[cul-de-four]] a trois pans.

Chaque pan de mur est percé d'une fenêtre fermée par un [[vitrail]].

==== Intérieur ====
Les élévations intérieures, la voûte et le cul-de-four, sont recouvertes d'[[Enduit (bâtiment)|enduit]]. Un [[cordon]] en quart de rond court sous les voûtes. Le faux-carré et de l'abside sont en pierre de taille.

Les murs de la [[travée]] ouest présentent deux arcades. La nef est séparée du faux carré.

La voûte en [[Berceau (homonymie)|berceau]] brisé est portée par des arcs doubleaux reposant sur des colonnes [[Pilastre|dosserets]] à rouleaux. Deux [[Rouleau|rouleaux]] du côté de la nef et un seul du côté Est. Ces colonnes reçoivent également les arcades aveugles des murs gouttereaux.

Le faux carré du transept est couvert d'un berceau brisé.

Les deux vitraux latéraux représentent deux saints, le vitrail oriental représente le [[Sacré-Cœur (homonymie)|Sacré-cœur]].

En 1790 un état des lieux est dressé et fait paraître un état délabré de l'église, les murs, plafonds, charpentes, plancher et couverture menaçaient de ruine.

Le pavé de l´église fut relevé, les murs et la voûte de l´église reblanchis, la sacristie refaite à neuf, les vitraux réparés, le mobilier restauré et quelques chevrons furent ajoutés du clocher jusqu´à l´[[Autel (christianisme)|autel]]. Les portes de l´église et de la sacristie étaient en bon état.

== Mobilier ==
Le 19 juillet 1790 est établis un descriptif du mobilier de l'église Saint-Pierre.

Y apparaissent deux éléments distincts, l'autel de la Vierge et celui de Saint Jean.

* L´autel de la Vierge et son marchepied sont en bois peint. On y retrouve des petits chandeliers de cuivre, nappes et tapis brodés.

* L´autel de St-Jean (principal, "''maitre")'' est le plus fournis. Y sont référencés, des chandeliers en fer, un bénitier en cuivre, une écuelle d´étain pour faire la quête, seize nappes d´autel, un tableau peint aux bois dorés, deux [[burettes]] à servir la messe. La table du maître autel est peinte et dorée. Il dispose d'un marchepied et de la [[Chaire (église)|chaire]] .
La tribune est accessible par un escalier et donne sur un plancher ou émerge une croix en bois.

Y sont mentionnés deux confessionnaux, disposant chacun de deux petits bancs et d´un petit grillage et des fonds baptismaux avec barreau aux grilles et serrures.

Outre les éléments vestimentaires des religieux ( [[dalmatique]], [[Aubes blanches|aubes]], [[chasuble]], [[surplis]], etc), nappes et un tapis, on retrouve nombre de livre liturgique catholique tels que des [[Missel romain|missel]]<nowiki/>s, [[antiphonaire]], [[graduel]],processionnel, etc. On note la richesse de certains ouvrages comme un [[Tabernacle (objet)|tabernacle]] tapissé d´[[étoffe]] de soie, coton et argent et un [[ciboire]] en argent doré recouvert d'un voile en drap d´argent.

Sont notés également le mobilier, onze bénitiers, un buffet et petite tablette en niche pour mettre les vases et ornements, un banc, un coffre, un petit [[pupitre]].

Les éléments nécessaires aux célébrations sont composés essentiellement de [[chandelier]]<nowiki/>s en cuivre et fer, clochette en métal, [[encensoir]] en cuivre avec sa navette, croix argentées ou cuivre, lampe en cuivre, lanterne en fer blanc.

La [[châsse]] des Saintes-reliques où reposent les reliques de St-Pierre, St-Mélisi, St-Lucius et St-Jean-Baptiste est recensée et décrite. Elle est en bois avec les bords doré, le dedans en [[taffetas]] rose et coton. Sont ajoutés deux autres petits [[reliquaire]]<nowiki/>s sur pied et la coupe de St-Mélisi, en cuivre.

Au lendemain de la [[Révolution française|Révolution]], un certain nombre d’œuvres et d'éléments ont été supprimés.

De nos jours, on retrouve dès l'entrée le [[bénitier]] ouvrant sur les nombreuses rangées de bancs en bois face a la nef. On distingue dans les murs plusieurs niches mentionnées en 1790 ainsi qu'une plaque commémorative des deux [[guerres mondiales]].L'autel de la Vierge et Saint Jean sont toujours bien distincts.
* L'autel de la Vierge est situé dans l'arrière de l’église (sous le vitrail Ouest). Il est composé d'un autel en pierres sculptées, d'un confessionnal en bois et quelques représentations de la Vierge.
* L'autel Saint Jean est formé d'une table en pierre de taille, par delà se trouve la [[Chaire (église)|chaire]] et une sculpture en bois de la vierge, l'élément central de l'abside.

== Anecdote ==
Elle a accueilli pendant plusieurs décennies les [[Pèlerinage|pèlerins]] venus pour les [[Ostensions limousines|ostensions]] qui se déroulaient lors de la fête de la [[Trinité (christianisme)|Trinité]].

A cette occasion jusqu’à 3000 pèlerins (1883) venait assister aux cérémonies réputées pour leur bienfaits contre les [[Rhumatologie|rhumatismes]], fièvres tierces, [[Paludisme|paludéennes]], [[Incontinence urinaire|incontinence]] d'urine et [[Convulsion|convulsions]] infantiles ou encore pour demander la pluie pour le [[bétail]].
Ils devaient débourser 8 à 10 [[Monnaie|sous]] pour se faire représenter (1850) et munir des [[Offrande|offrandes]] de cire, laine ou d'argent au curé pour une lecture de l'[[évangile]] sur la tête du malade. Le curé était amené a se déplacer pour rencontrer les malades.Pour cela, il était muni d'une petite [[Custode (liturgie)|custode]] pour porté "le Bon Dieu".


== Annexes ==
== Annexes ==

=== Bibliographie ===
* ''Châteaux manoirs et Logis: La Charente'', éditions Patrimoine et Médias,‎ <time>1993</time>, 499 <abbr>p.</abbr> <small><nowiki>(ISBN 2-910137-05-8)</nowiki></small>
* P. Boulanger - ''Brillac aux temps de la Révolution''. Édité par la mairie de Brillac, Texto Saint-Junien, 1994.
* Archives Départementales de la Charente, Série O (Brillac).
* George, Jean. Les églises de France : Charente. Paris : Letouzé et Ané, 1933, p. 50.
{{Autres projets|commons=Category:Église Saint-Pierre (Brillac)}}
{{Autres projets|commons=Category:Église Saint-Pierre (Brillac)}}
=== Liens internes ===
=== Liens internes ===
* [[Liste des monuments historiques de la Charente]]
* [[Liste des monuments historiques de la Charente]]
* Liste des fiefs et possesseurs de Brillac, site de la [[Société archéologique et historique de la Charente]]


=== Références ===
=== Références ===

Version du 20 septembre 2015 à 16:31

Église Saint-Pierre de Brillac
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Confolens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de la Charente
voir sur la carte de la Charente
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L'église Saint-Pierre est une église catholique située à Brillac, en France[1] référencée au titre des monuments historiques en 20011. De style gothique, elle date de la fin du XIIe siècle, début du XIIIe . Elle est propriété de la commune.

Localisation

L'église paroissiale Saint-Pierre est située dans le département français de la Charente, sur la commune de Brillac, territoire de Charente Limousine.

Elle est située au centre du bourg actuel et domine l'ensemble des battisses du village. Elle fut l’élément central du Fort appelé château de Brillac auquel elle fait toujours face.

La place publique présente devant son portail d'entrée étaient autrefois un cimetière. Elle porte aujourd'hui son nom.

Historique

De style gothique, elle date de la fin du XIIe siècle, début du XIIIe.

Elle dépendait du diocèse de Limoges. On y a honoré saint Pierre, saint Honoré, saint Eutrope, saint Sulpice et saint Mélèze. La vicaire perpétuelle était membre de l'ancien chapitre collégial de Brillac qui fut réuni à celui du Dorat vers 1400.

Elle a était de nombreuses fois restaurée tout au long de son histoire.

8 février 1803 une description présente l'église en mauvais état, seules les parties les plus urgentes sont portées au budget de 1806.

En 1866 des travaux de couverture au clocher sont exécutés des travaux de couverture au clocher sous les ordres de l'architecte A. Lemaire de Brillac. Occasionnant des dégâts, des travaux sont exécutés en 1867 au clocher et à la couverture de l'église.

La couverture et la charpente sont reprises en 1888 par François Maingaud et des travaux de maçonnerie sont exécutés en 1889 par Jean Dabzac, maçon à Brillac.

La sacristie est reconstruite en 1897. Trois vitraux sont installés en 1964.

Inscrite aux monuments historiques, L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2001[1]. Elle est propriété de la commune.plusieurs mois de travaux d'embellissement22 ont été nécessaire.

La place de l'église ainsi que les rues et ruelles jouxtant cet édifice ont elles aussi été l'œuvre d'un travail de remise en état et valorisation du site.

Architecture

Extérieure

Construite en pierre locale , le granit, elle se démarque à l'extérieur par ses roches sculptées autour de sa porte et ses nombreux corbeaux tout autour du bâtiment.

Édifiée selon un plan allongé comportant un vaisseau, on retrouve des murs enduits fait de moellons de granite en pierre de taille.

L'édifice est couvert par une toiture polygonale à longs pans recouverte de tuile creuses. Elle est surmontée d'une flèche polygonale (clocher) en ardoise.

La nef unique est composée de trois travées et un faux-carré de transept. Le mur ouest, appuyé sur des contreforts angulaires, est surmonté d'un pignon et percé d'une fenêtre à réseau. Des contreforts soutenant l'édifice correspondent également à chaque travée.

Le clocher situé sur la troisième travée de la nef, est constitué d'un bahut de plan carré recouvert d'une flèche de plan octogonal recouvert d'ardoise. Il contient deux cloches.

Au Nord, le portail d'entrée latéral (en N.), à cintre brisé. Il a 6 voussures, garnies de boudins sur colonnettes dont une creusée en cavet, décorée de boules. L'encadrement du portail, le chevet et les contreforts sont en pierre de taille. La porte de la sacristie est située sur l'élévation sud du faux carré. Un doubleau sur colonne sépare le faux-carré de l'abside en cul-de-four a trois pans.

Chaque pan de mur est percé d'une fenêtre fermée par un vitrail.

Intérieur

Les élévations intérieures, la voûte et le cul-de-four, sont recouvertes d'enduit. Un cordon en quart de rond court sous les voûtes. Le faux-carré et de l'abside sont en pierre de taille.

Les murs de la travée ouest présentent deux arcades. La nef est séparée du faux carré.

La voûte en berceau brisé est portée par des arcs doubleaux reposant sur des colonnes dosserets à rouleaux. Deux rouleaux du côté de la nef et un seul du côté Est. Ces colonnes reçoivent également les arcades aveugles des murs gouttereaux.

Le faux carré du transept est couvert d'un berceau brisé.

Les deux vitraux latéraux représentent deux saints, le vitrail oriental représente le Sacré-cœur.

En 1790 un état des lieux est dressé et fait paraître un état délabré de l'église, les murs, plafonds, charpentes, plancher et couverture menaçaient de ruine.

Le pavé de l´église fut relevé, les murs et la voûte de l´église reblanchis, la sacristie refaite à neuf, les vitraux réparés, le mobilier restauré et quelques chevrons furent ajoutés du clocher jusqu´à l´autel. Les portes de l´église et de la sacristie étaient en bon état.

Mobilier

Le 19 juillet 1790 est établis un descriptif du mobilier de l'église Saint-Pierre.

Y apparaissent deux éléments distincts, l'autel de la Vierge et celui de Saint Jean.

  • L´autel de la Vierge et son marchepied sont en bois peint. On y retrouve des petits chandeliers de cuivre, nappes et tapis brodés.
  • L´autel de St-Jean (principal, "maitre") est le plus fournis. Y sont référencés, des chandeliers en fer, un bénitier en cuivre, une écuelle d´étain pour faire la quête, seize nappes d´autel, un tableau peint aux bois dorés, deux burettes à servir la messe. La table du maître autel est peinte et dorée. Il dispose d'un marchepied et de la chaire .

La tribune est accessible par un escalier et donne sur un plancher ou émerge une croix en bois.

Y sont mentionnés deux confessionnaux, disposant chacun de deux petits bancs et d´un petit grillage et des fonds baptismaux avec barreau aux grilles et serrures.

Outre les éléments vestimentaires des religieux ( dalmatique, aubes, chasuble, surplis, etc), nappes et un tapis, on retrouve nombre de livre liturgique catholique tels que des missels, antiphonaire, graduel,processionnel, etc. On note la richesse de certains ouvrages comme un tabernacle tapissé d´étoffe de soie, coton et argent et un ciboire en argent doré recouvert d'un voile en drap d´argent.

Sont notés également le mobilier, onze bénitiers, un buffet et petite tablette en niche pour mettre les vases et ornements, un banc, un coffre, un petit pupitre.

Les éléments nécessaires aux célébrations sont composés essentiellement de chandeliers en cuivre et fer, clochette en métal, encensoir en cuivre avec sa navette, croix argentées ou cuivre, lampe en cuivre, lanterne en fer blanc.

La châsse des Saintes-reliques où reposent les reliques de St-Pierre, St-Mélisi, St-Lucius et St-Jean-Baptiste est recensée et décrite. Elle est en bois avec les bords doré, le dedans en taffetas rose et coton. Sont ajoutés deux autres petits reliquaires sur pied et la coupe de St-Mélisi, en cuivre.

Au lendemain de la Révolution, un certain nombre d’œuvres et d'éléments ont été supprimés.

De nos jours, on retrouve dès l'entrée le bénitier ouvrant sur les nombreuses rangées de bancs en bois face a la nef. On distingue dans les murs plusieurs niches mentionnées en 1790 ainsi qu'une plaque commémorative des deux guerres mondiales.L'autel de la Vierge et Saint Jean sont toujours bien distincts.

  • L'autel de la Vierge est situé dans l'arrière de l’église (sous le vitrail Ouest). Il est composé d'un autel en pierres sculptées, d'un confessionnal en bois et quelques représentations de la Vierge.
  • L'autel Saint Jean est formé d'une table en pierre de taille, par delà se trouve la chaire et une sculpture en bois de la vierge, l'élément central de l'abside.

Anecdote

Elle a accueilli pendant plusieurs décennies les pèlerins venus pour les ostensions qui se déroulaient lors de la fête de la Trinité.

A cette occasion jusqu’à 3000 pèlerins (1883) venait assister aux cérémonies réputées pour leur bienfaits contre les rhumatismes, fièvres tierces, paludéennes, incontinence d'urine et convulsions infantiles ou encore pour demander la pluie pour le bétail. Ils devaient débourser 8 à 10 sous pour se faire représenter (1850) et munir des offrandes de cire, laine ou d'argent au curé pour une lecture de l'évangile sur la tête du malade. Le curé était amené a se déplacer pour rencontrer les malades.Pour cela, il était muni d'une petite custode pour porté "le Bon Dieu".

Annexes

Bibliographie

  • Châteaux manoirs et Logis: La Charente, éditions Patrimoine et Médias,‎ , 499 p. (ISBN 2-910137-05-8)
  • P. Boulanger - Brillac aux temps de la Révolution. Édité par la mairie de Brillac, Texto Saint-Junien, 1994.
  • Archives Départementales de la Charente, Série O (Brillac).
  • George, Jean. Les églises de France : Charente. Paris : Letouzé et Ané, 1933, p. 50.

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens internes

Références

  1. a et b « Église Saint-Pierre », notice no PA16000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture