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'''Jean-Joseph-Xavier Bidauld''' est un [[artiste-peintre|peintre]] paysagiste [[France|français]], né à [[Carpentras]] le {{date|10|avril|1758}}, mort à [[Montmorency (Val-d'Oise)|Montmorency]], le {{date|20|octobre|1846}}.
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== Biographie ==
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=== Les Beaux-Arts de Lyon ===
Il est le frère cadet et élève de [[Jean-Pierre-Xavier Bidauld]], peintre de paysage et de natures mortes. Tous deux sont fils de Jean-Baptiste Bidauld, horloger-bijoutier, à Carpentras. Ce fut son frère qui lui donna sa première formation artistique, puis Jean-Joseph-Xavier étudia à l'[[École nationale des beaux-arts de Lyon|École des beaux-arts de Lyon]]<ref name="BioJJXB">[http://wwar.com/masters/b/bidauld-jean-joseph-xavier.html Biographie de Jean-Joseph-Xavier Bidauld]</ref>. Il est influencé par la [[École hollandaise|peinture hollandaise]] et un voyage à [[Genève]], lui fait découvrir les paysages de haute montagne<ref name="Larousse">[http://www.larousse.fr/ref/peinture/Jean-Joseph-Xavier-Bidauld_151137.htm Jean-Joseph-Xavier Bidauld sur Larousse.fr]</ref>.

=== De Paris en l'Italie ===
Puis, après un retour en [[Provence]], il s'installa à [[Paris]] en [[1783]] et travailla pour Dulac, un marchand d'art, pour lequel il copia les paysagistes des Pays-Bas ([[Nicolaes Berchem|Berchem]], [[Paulus Potter|Potter]], Huë)<ref name="Larousse"/>. Influencé par son compatriote [[Joseph Vernet]]<ref name="Larousse"/>, il se fit financer par son marchand d'art son voyage en [[Italie]] ([[1785]]-[[1790]]) où il peignit exclusivement des paysages<ref name="BioJJXB"/>. Il est un représentant, avec [[Pierre-Henri de Valenciennes]], [[Jean-Victor Bertin (peintre)|Jean-Victor Bertin]] et Boguet père, du paysage néo-classique en France<ref name="Larousse"/>.

=== Commandes officielles ===
Après son retour, il reçut nombre de commandes officielles<ref name="Larousse"/> :
* En [[1791]], [[Charles IV d'Espagne]] lui passa commande de quatre toiles pour la ''Casita del Labrador'' au [[Palais royal d'Aranjuez]].
* En [[1807]], il peignit quatre toiles pour le ''salon Murat'' du [[palais de l'Élysée]].
* En [[1818]], il reçut commande pour le [[Château de Maisons-Laffitte|château de Maisons]] de deux toiles aujourd'hui au Louvre.
* Enfin en [[1817]] puis en [[1822]], il réalisa deux compositions pour la ''[[Château de Fontainebleau#Galerie de Diane|galerie de Diane]]'' à [[Fontainebleau]].
=== Membre de l'Institut de France ===
Il fut le premier paysagiste à entrer à l'[[Institut de France|Institut]] en [[1823]]<ref name="Larousse"/>, et siégeât au [[Liste des membres de l'Académie des beaux-arts (France)|fauteuil 2]] de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]].

Il exposa au [[Salon de Paris]] entre [[1791]] et [[1844]] et remporta une médaille d'or en [[1812]]<ref name="BioJJXB"/>. Défenseur du paysage historique, incapable de changer de style et de renoncer à néoclassicisme quand la mode évolua avec la nouvelle école naturaliste<ref name="Larousse"/>, il ne trouva plus de commande et mourut dans la pauvreté<ref name="BioJJXB"/>.


== Œuvres ==
== Œuvres ==

Version du 6 février 2012 à 18:29

Jean-Joseph-Xavier Bidauld
Louis-Léopold Boilly, Jean-Joseph Ravier Bidauld (1758-1846), peintre de paysage (vers 1800),
palais des Beaux-Arts de Lille.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
MontmorencyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Formation
Maître
Élève
Fratrie
Parentèle
Distinction
médaille d'or du Salon de Paris en 1812

Jean-Joseph-Xavier Bidauld est un peintre paysagiste français, né à Carpentras le , mort à Montmorency, le .

Biographie

Les Beaux-Arts de Lyon

Il est le frère cadet et élève de Jean-Pierre-Xavier Bidauld, peintre de paysage et de natures mortes. Tous deux sont fils de Jean-Baptiste Bidauld, horloger-bijoutier, à Carpentras. Ce fut son frère qui lui donna sa première formation artistique, puis Jean-Joseph-Xavier étudia à l'École des beaux-arts de Lyon[1]. Il est influencé par la peinture hollandaise et un voyage à Genève, lui fait découvrir les paysages de haute montagne[2].

De Paris en l'Italie

Puis, après un retour en Provence, il s'installa à Paris en 1783 et travailla pour Dulac, un marchand d'art, pour lequel il copia les paysagistes des Pays-Bas (Berchem, Potter, Huë)[2]. Influencé par son compatriote Joseph Vernet[2], il se fit financer par son marchand d'art son voyage en Italie (1785-1790) où il peignit exclusivement des paysages[1]. Il est un représentant, avec Pierre-Henri de Valenciennes, Jean-Victor Bertin et Boguet père, du paysage néo-classique en France[2].

Commandes officielles

Après son retour, il reçut nombre de commandes officielles[2] :

Membre de l'Institut de France

Il fut le premier paysagiste à entrer à l'Institut en 1823[2], et siégeât au fauteuil 2 de l'Académie des beaux-arts.

Il exposa au Salon de Paris entre 1791 et 1844 et remporta une médaille d'or en 1812[1]. Défenseur du paysage historique, incapable de changer de style et de renoncer à néoclassicisme quand la mode évolua avec la nouvelle école naturaliste[2], il ne trouva plus de commande et mourut dans la pauvreté[1].

Œuvres

Quelques unes des toiles de Jean-Joseph-Xavier Bidauld sont exposées au Musée Paul Getty et au Musée du Louvre[3]

Fortune critique

Gustave Planche surnommé par Alphonse Karr « Gustave le cruel » eut la dent dure contre Bidauld :

« M. Bidauld ne peut approuver les paysages de M. Huet ou de M. Rousseau, et pourtant MM. Huet et Rousseau ont une valeur incontestable, tandis que M. Bidauld ne signifie rien dans l'histoire de son art, quoiqu'il siège dans la quatrième classe de l'Institut »

— Salon de 1840 Revue des Deux Mondes, t. 22, 1840[5].

Notes et références

  1. a b c et d Biographie de Jean-Joseph-Xavier Bidauld
  2. a b c d e f et g Jean-Joseph-Xavier Bidauld sur Larousse.fr
  3. Toiles exposées soit au Musée Paul Getty et au Musée du Louvre
  4. Jean-Paul Chabaud, Encyvlopédie Ventoux, op. cit., p. 189.
  5. Ce texte de Gustave Planche est disponible sur Wikisource

Bibliographie

  • Suzanne Gurwith, Catalogue de l'exposition Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Carpentras, Angers, Cherbourg, 1978.
  • Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux, XIXe et XXe siècle, Éd. Alain Barthélemy, Avignon-Le Pontet, 2001 (ISBN 2-87923-130-2)
  • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Alpes de Lumières, (ISBN 978-2-906162-92-1)

Liens externes