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* ''L’Appel des arènes'', 1982 : présélectionné par le jury du [[prix Goncourt]] en 1982 ; Prix international pour les lettres africaines ; porté à l’écran par [[Cheikh N'Diaye]] en 2006
* ''L’Appel des arènes'', 1982 : présélectionné par le jury du [[prix Goncourt]] en 1982 ; Prix international pour les lettres africaines ; porté à l’écran par [[Cheikh N'Diaye]] en 2006
* ''Ex-Père de la Nation'', 1987
* ''Ex-Père de la Nation'', 1987
* ''Le Jujubier du patriarche'', 1993
* ''Le Jujubier du patriarche'', roman, 1993<ref>''Le Jujubier du patriarche'', Africultures [http://www.africultures.com/php/index.php?nav=livre&no=209]</ref>
* ''Douceurs du bercail'', roman, 1998<ref>« Les Sénégalaises au regard critique », Africultures [http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=599]</ref>
* ''Douceurs du bercail'', roman, 1998<ref>« Les Sénégalaises au regard critique », Africultures [http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=599]</ref>
* ''Un grain de vie et d’espérance'', 2002
* ''Un grain de vie et d’espérance'', 2002

Version du 4 février 2012 à 12:05

Aminata Sow Fall
Description de cette image, également commentée ci-après
Aminata Sow Fall (2011)
Naissance (83 ans)
Saint-Louis (Sénégal)
Distinctions
1980 : Grand prix littéraire d'Afrique noire
1982 : Prix international pour les lettres africaines
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Romans, essais, théâtre, poésie

Aminata Sow Fall, née le à Saint-Louis (Sénégal), est une femme de lettres sénégalaise surtout romancière – l'une des pionnières de la littérature africaine francophone[1]. Elle porte un regard critique sur une société sénégalaise en pleine mutation dont elle dénonce l'hypocrisie et, comme d'autres femmes de sa génération, l'idéologie patriarcale[1]. Ainsi, dans son œuvre la plus connue, La Grève des bàttu ou les déchets humains, qui lui a valu le Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1980, elle imagine – en s'appuyant sur des faits réels – une grève de mendiants chassés de la capitale par des autorités soucieuses de promouvoir le tourisme[2]. Les romans d'Aminata Sow Fall sont devenus des classiques, aujourd'hui inscrits dans les programmes d'enseignement[1].

Biographie

Après plusieurs années de scolarité au lycée Faidherbe – aujourd'hui lycée Cheikh Omar Foutiyou Tall – de Saint-Louis, Aminata Sow Fall termine son éducation secondaire au lycée Van Vollenhoven – aujourd'hui lycée Lamine Guèye – à Dakar. Par la suite elle entame une licence de lettres modernes en France.

Après son mariage en 1963 elle rentre au Sénégal pour d’abord se dédier à l’enseignement, puis prendre une fonction au sein d’une Commission nationale de réforme de l’enseignement du français.

De 1979 à 1988, directrice des Lettres et de la propriété intellectuelle au ministère de la Culture et du Centre d’études et de civilisations, elle contribue à la fondation de la maison d’édition Khoudia, du Centre africain d’animation et d’échanges culturels, du Bureau africain pour la défense des libertés de l’écrivain à Dakar et du Centre international d’études, de recherches et de réactivation sur la littérature, les arts et la culture à Saint-Louis.

Aminata Sow Fall est mère de sept enfants[1], dont le rappeur Abass Abass[3].

Œuvres

  • Le Revenant, roman, 1976
  • La Grève des bàttu, 1979 : présélectionné par le jury du prix Goncourt en 1979 ; Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1980 ; porté à l’écran par Cheick Oumar Sissoko en 2000[4].
  • L’Appel des arènes, 1982 : présélectionné par le jury du prix Goncourt en 1982 ; Prix international pour les lettres africaines ; porté à l’écran par Cheikh N'Diaye en 2006
  • Ex-Père de la Nation, 1987
  • Le Jujubier du patriarche, roman, 1993[5]
  • Douceurs du bercail, roman, 1998[6]
  • Un grain de vie et d’espérance, 2002
  • Sur le flanc gauche du Belem, in L'Odyssée atlantique (collectif), nouvelle, 2002
  • Festins de la détresse, roman, 2005[7]

Aminata Sow Fall est également l'auteur de pièces de théâtre et de poèmes, encore inédits[1].

Distinctions

En 1980 elle est lauréate du Grand prix littéraire d'Afrique noire pour La Grève des bàttu[4].

En 1982 elle obtient le Prix international pour les lettres africaines pour L'Appel des arènes[4].

Le , Aminata Sow Fall est nommée docteur honoris causa de Mount Holyoke College (Massachusetts)[4].

Aminata Sow Fall est également titulaire des distinctions suivantes[1] :

Notes

  1. a b c d e et f Mwamba Cabakulu et Boubakar Camara, « L'auteur et son œuvre », in Comprendre et faire comprendre 'La grève des bàttu' d'Aminata Sow Fall, L'Harmattan, Paris, 2002, p. 11-20 (ISBN 9782747525107)
  2. Pierrette Herzberger-Fofana, Littérature féminine francophone d'Afrique noire, L'Harmattan, Paris, 2000, p. 173 (ISBN 9782738499059)
  3. « Abass Abass : Rap consciencieux », Dakar Info, 2 février 2010 [1]
  4. a b c et d Médoune Guèye, Aminata Sow Fall, oralité et société dans l'œuvre romanesque, L'Harmattan, Paris, 2005, p. 12 (ISBN 9782747585576)
  5. Le Jujubier du patriarche, Africultures [2]
  6. « Les Sénégalaises au regard critique », Africultures [3]
  7. Entretien d'Edwige H. avec Aminata Sow Fall, Africultures [4]

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Faustine Boateng, At the Crossroads: Adolescence in the Novels of Mariama Bâ, Aminata Sow Fall, Ken Bugul and Khadi Fall, Howard University, septembre 1995
  • (en) Susan Stringer, « Cultural Conflict in the Novels of Two African Writers, Mariama Ba and Aminata Sow Fall », A Scholarly Journal on Black Women, 1988, supplément p. 36-41
  • (en) Dorothy Davis Wills, « Economic Violence in Postcolonial Senegal: Noisy Silence in Novels by Mariama Ba and Aminata Sow Fall », dans Violence, Silence and Anger: Women's Writing as Transgression, Charlottesville, University Press of Virginia, 1995, p. 158-71
  • (fr) Madeleine Borgomano, Lectures de "L'Appel des arènes" d'Aminata Sow Fall,Nouvelles Editions africaines, 1984
  • (fr) Mwamba Cabakulu, Comprendre et faire comprendre "La grève des bàttu" d'Aminata Sow Fall, Paris, L'Harmattan, 2002
  • (fr) Lydia A. Forster, Le discours féminin sur la femme à travers les oeuvres de deux romancières sénégalaises : "Une si longue lettre" (1979) de Marianne Bâ, "La Grève des bàttu" (1979) et "L'Appel des arènes" (1981) d'Aminata Sow Fall, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 2000
  • (fr) Médoune Guèye, Aminata Sow Fall : oralité et société dans l'œuvre romanesque, Paris, L'Harmattan, 2005, 197 p. (ISBN 2747585573)
  • (fr) Houda Jaafar, Les superstitions magico religieuses : "La grève des bàttu", d'Aminata Saw (sic) Fall, "Xala", d'Ousmane Sembène, "Le monde s'effondre", de Chinua Achebe, 2004
  • (fr) C. Mazauric, « Fictions de soi dans la maison de l'autre (Aminata Sow Fall, Ken Bugul, Fatou Diome) », Dalhousie French Studies, 2006, vol. 74-75, p. 237-252
  • (fr) Isatou Ndow, La technique romanesque dans les œuvres d'Aminata Sow Fall, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 2000

Liens externes