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« Organisation défensive du Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale » : différence entre les versions

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Les espaces ouverts et dégagés était considérés comme vulnérables à l'invasion depuis les airs: un atterrissage de parachutistes ou de troupes embarqués à bors de planeurs ou même à bord d'avions qui pourraient atterrir et de redécoller à nouveau. Les espaces dégagés ayant une longueur d'au moins 460 mètres (500 yards) de long situés à moins de 8 km (5 miles) de la côte, ainsi que les aérodromes étaient considérées comme vulnérables. Ils ont été neutralisés par des tranchées ou, plus généralement, par des obstacles en bois ou en béton, ainsi que de vieilles voitures. [65] [66]
Les espaces ouverts et dégagés était considérés comme vulnérables à l'invasion depuis les airs: un atterrissage de parachutistes ou de troupes embarqués à bors de planeurs ou même à bord d'avions qui pourraient atterrir et de redécoller à nouveau. Les espaces dégagés ayant une longueur d'au moins 460 mètres (500 yards) de long situés à moins de 8 km (5 miles) de la côte, ainsi que les aérodromes étaient considérées comme vulnérables. Ils ont été neutralisés par des tranchées ou, plus généralement, par des obstacles en bois ou en béton, ainsi que de vieilles voitures.<ref>{{cite web | title=Imperial War Museum Online Collection | work=Photograph number D 4282. Obstacles in a field (image) | url=http://www.iwmcollections.org.uk/qryPhotoImg.asp | accessdate=31 May 2006}}</ref><ref>{{cite web
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| work = Historic Cornwall
| accessdate = 4 August 2010
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===Fortifications de campagne===
===Fortifications de campagne===

Version du 15 mai 2011 à 06:58

Gros plan d'une embrasure d'un emplacement de tir abrité.

L'organisation défensive du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale a entraîné une mobilisation des militaires et des civils sur une très grande échelle en réponse à la menace d'invasion par les forces armées allemandes en 1940 et 1941. L'armée de terre britannique avait besoin de se reconstituer suite à la défaite du corps expéditionnaire britannique en France. 1,5 millions d'hommes ont été enrôlés comme soldats à temps partiel dans la Home Guard. La construction rapide de fortifications de campagne a préparer une grande partie du Royaume-Uni, en particulier le sud de l'Angleterre, en un futur champ de bataille. À court d'armes et d'équipements lourds, les Britanniques ont dû faire le meilleur usage de ce qui était disponible.

Le plan d'invasion allemand, l'opération Seelöwe (opération Otarie), n'a jamais été mené au-delà du rassemblement préliminaire des forces. Aujourd'hui, il reste peu des préparatifs defensifs de l'Angleterre. Seuls les ouvrages en béton armé, tels que les casemates sont communes, et, jusqu'à récemment, ils n'étaient même pas reconnus comme monuments historiques.

Historique politique et militaire

Le 1er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne, deux jours plus tard, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne, lançant la Seconde Guerre mondiale. En trois semaines, l'Armée rouge soviétique envahit les régions orientales de la Pologne comme définit dans les clauses secretes du pacte Molotov-Ribbentrop signé avec l'Allemagne. Un corps expéditionnaire britannique (BEF) a été envoyé à la frontière franco-belge, mais la Grande-Bretagne et la France n'ont pris aucune action directe en faveur des Polonais. Le 1er octobre, la Pologne étzit défaite.

Peu de combats ont eu lieu au cours des mois qui ont suivis. Dans cette période, connue comme la drôle de guerre, les soldats français et britanniques se sont entrainés au combat et ont construit des ouvrages défensifs et ont assuré la défense des frontières orientales de la France.

Le 9 avril 1940, l'Allemagne envahit le Danemark et la Norvège. Cette opération préempté le plan britannique d'envahir la Norvège à des fins defensives[1]. Le Danemark se rendit immédiatement, et après de violents combats, la Norvège succomba. L'invasion de la Norvège a été le résultat d'une opération combinée des forces dans laquelle la machine de guerre allemande projeta ses forces outremer; ce succès allemand viendrait à considéré par les Britanniques comme un sinistre présage[2].

Le 7 mai et 8 mai 1940, à la Chambre des communes britannique, le débat sur la Norvège a révélé un fort mécontentement et une franche hostilité envers le gouvernement du premier ministre Neville Chamberlain. Deux jours plus tard, les événements évoluèrent rapidement, Chamberlain démissionna et fut remplacé par Winston Churchill.

Le 10 mai 1940, l'Allemagne envahit la France. A ce moment, le BEF se composait de 10 divisions d'infanterie en trois corps d'armée, d'une brigade de chars et d'un détachement de la Royal Air Force, soit environ 500 avions. Le BEF a été fixé par une attaque de diversion allemande à travers la Belgique et ensuite isolé par l'attaque principale qui a traversé la forêt des Ardennes. Bien équipées et très mobiles, les divisions de Panzers de la Wehrmacht ont facilement franchit les défenses préparées, une autre leçon douloureuse. Il y a eu des combats acharnés, mais la plus grande partie du BEF se retira dans une petite zone autour du port français de Dunkerque.

As things had gone badly for the allies in France, it became evident that some thought needed to be given to the possibility of having to resist an attempted invasion of Britain by German forces.

Comme les choses ont mal tournées pour les alliés en France, il est devenu évident pour certains qu'il fallait envisager la possibilité d'avoir à résister à une tentative d'invasion de la Grande-Bretagne par les forces allemandes.

Forces armées britanniques

Armée de terre

Soldats britanniques et français capturés s'aidant les uns les autres dans les dunes derrière Dunkerque, juin 1940

L'évacuation des forces britanniques et françaises (opération Dynamo) a débuté le 26 mai avec une couverture aérienne fournie par la RAF, à un coût relativement élevé. Au cours des dix jours suivants, 338 226 soldats français et britanniques ont été évacués vers la Grande-Bretagne. La plupart des personnels ont été ramenés en Grande-Bretagne, mais beaucoup de véhicules de l'armée, de chars, de canons, des munitions et du matériel lourd, de l'équipement au sol de la RAF et des dépôts ont été laissés en France[3]. Certains soldats sont revenus, sans même conserver leurs fusils. 215 000 autres soldats ont été évacués à partir des ports du sud de la Manche à l'opération au cours de l'opération Ariel courant juin[4].

En juin 1940, l'armée de terre britannique était composé de 22 divisions d'infanterie et d'une division blindée. Les divisions d'infanterie étaient, en moyenne, à moitié de leur effectif théorique, avait seulement un sixième de leur artillerie normale[5], et manquait presque totalement de moyens de transport. De plus, il y avait une grave pénurie de munitions telles qu'aucune ne pouvait être gaspillé pour l'entrainement[6]. Le VII Corps a été formé pour encadrer la réserve générale, et a inclut la 1re division blindée.

Home guard

Le 14 mai 1940, secrétaire d'État à la Guerre Anthony Eden a annoncé la création du Local Defence Volunteers (LDV)- qui prendra plus tard le nom de Home Guard. L'annonce a été accueillie avec enthousiasme et beaucoup plus d'hommes furent volontaires que ne l'escomptait le gouvernement. A la fin juin, il y avait près de 1,5 millions de volontaires. Il y avait beaucoup d'hommes pour la défense du pays, mais il n'y avait pas d'uniformes (un simple brassard devait suffire) et l'équipement faisait cruellement défaut. Dans un premier temps, la garde nationale était armé de tout ce qui était disponible: armes à feu privées, un couteau ou une baïonnette sur un baton, des cocktails Molotov et de lance-flammes improvisés[7],[8].

Armes improvisées de la Home Guard

En juillet 1940, la situation s'était quelque peu améliorée avec des uniformes, un minimum de formation et l'arrivée de centaines de milliers de fusils et des millions de munitions en provenance des États-Unis[9]. De nouvelles armes ont été développées qui pourraient être produites à un prix modique sans utiliser de matériaux nécessaires pour produire des armements pour les unités régulières. Un des premiers exemples a été la grenade incendiaire spéciale n°76 (une bouteille en verre rempli d'un matériau hautement inflammable dont plus de six millions d'exemplaires ont été produites)[10], et la grenade n°73 (une grenade anti-char qui ressemble à une bouteille thermos).

La bombe collante était un flacon en verre rempli de nitroglycérine, ayant un revêtement adhésif qui lui permet d'être collé sur un véhicule qui passe. En théorie, elle pouvait être lancée, mais dans la pratique, il fallait l'appuyer contre la cible avec une force suffisante, ce qui exigeait du courage et une bonne étoile, pour être utilisées efficacement. Une commande d'un million de bombes collantes a été passé en juin 1940, mais divers problèmes ont retardé leur distribution en grand nombre jusqu'au début de 1941, et il est probable que moins de 250 000 unités ait été produites[11].

Véhicule léger de reconnaissance Standard Mk II Beaverette pilotés par des membres de la Home Gard dans les Highlands d'Ecosse, 14 février 1941

La mobilité de ces forces était assurée par des bicyclettes, des motocyclettes, des véhicules privés et des chevaux. Un petit nombre d'unités ont été équipées de véhicules blindés, dont certains étaient de conception standard, mais beaucoup ont été improvisées localement à partir des véhicules disponibles dans le commerce, par l'ajout de plaques d'acier[12].

Plus tard, en 1941, des armes plus sophistiquées ont été disponibles tels que l'arme anti-char Blacker Bombard, le Northover Projector (un mortier à poudre noire), et le Gun Smith (un canon d'artillerie de petite taille susceptibles tracté par une automobile privée).

Royal Air Force

À la mi-1940, la principale préoccupation de la Royal Air Force, avec certains éléments de la Fleet Air Arm, a été de contester le contrôle de l'espace aérien britannique à la Luftwaffe. Pour les Allemands, l'acquisition, au moins localement, de la suprématie aérienne était une condition essentielle à toute invasion.

Si la force aérienne allemande avait pris le dessus et tenté une invasion, une Royal Air Force très réduite aurait été obligée d'opérer depuis des bases à l'écart du sud-est de l'Angleterre. Toute l'aérodrome qui était en danger d'être capturé aurait été rendu inopérable et il est prévu d'enlever tous les appareils transportables des bases radar vulnérables et de détruire complètement tout ce qui ne pouvait pas être déplacé. Tout ce qui aurait resté à la RAF aurait été destiné à l'interception de la flotte d'invasion de concert avec la Royal Navy. Voler en présence d'un ennemi qui jouit d'une supériorité aérienne est très dangereux. Cependant, la RAF aurait gardé plusieurs avantages, comme la possibilité de fonctionner en grande partie en territoire ami, ainsi que d'avoir la capacité de voler plus longtemps que, jusqu'à ce que les Allemands aurait réussi à opérer à partir de terrains d'aviation en Angleterre, les pilotes de la Luftwaffe qui aurait encore à voler sur de grandes distances pour atteindre leur zone d'opération.

Un plan d'urgence appelé opération Banquet exigeait que tous les avions disponibles devait être affecté à la défense. Dans le cas d'une invasion, presque tout ce volait et qui n'était pas un chasseur serait converti en bombardier. Les élèves pilotes, dont certains dans les premiers stades de la formation, devrait utiliser environ 350 avions d'entrainement Tiger Moth et Magister pour lancer des bombes de 20 livres (9,1 kg) grace à des rateliers à bombes rudimentaires[13].

Peu de temps avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le système radar Chain Home a commencé à être installé dans le sud de l'Angleterre, avec trois stations de radar opérationnelle en 1937[14],[15]. Bien que le haut commandement allemand soupçonna que les Britanniques pouvaient avoir développer ce type de systèmes, les vols d'essai de Zeppelin se sont révélés peu concluants. En raison de l'extension du système radar Chain Home, et du radar embarqué mis en service pour la première fois en 1940, il est devenu une pièce essentielle de la défense de la Grande-Bretagne au cours de la bataille d'Angleterre.

Royal Navy

La Home Fleet britanique était une force qui éclipsait tout ce que la Kriegsmarine pourrait mettre à la mer. Le 1er juillet, un croiseur et 23 destroyers ont été affecté à l'escorte dans les approches occidentales, plus 12 destroyers, un croiseur de la Tyne et du porte-avions Argus. Dix destroyers ont été plus rapidement disponibles des ports de la côte sud, Douvres et Portsmouth, un croiseur et trois destroyers à Sheerness, sur la Tamise, trois croiseurs et sept destroyers dans l'Humber, 9 destroyers à Harwich, et deux croiseurs à Rosyth.

Le reste de la Home Fleet soit cinq cuirassés, trois croiseurs et neuf destroyers était basé loin au nord à Scapa Flow[9]. Il y avait, en outre, de nombreuses corvettes, dragueurs de mines, et d'autres petits navires[16]. A la fin juillet, une douzaine de destroyers supplémentaires ont été transférés de missions d'escorte à la défense de la patrie, et d'autres rejoindraient la Home Fleet peu de temps après[17]. À la fin du mois d'août, le cuirassé HMS Rodney a été envoyé au sud à Rosyth pour combattre une invasion. Il a été rejoint le 13 septembre par son navire jumeau, le HMS Nelson, le croiseur HMS Hood, trois croiseurs anti-aériens et une flottille de destroyers[18]. Les destroyers faisaient régulièrement des missions dans la Manche et le 8 septembre, deux croiseurs et 10 destroyers ont nettoyés les côtes françaises et bombardés le port de Boulogne[18]. Le 25 septembre, une mission ayant pour but d'envoyer des brûlots dans les ports français afin de détruire les barges destinées à l'invasion, baptisée "opération Lucid", a été abandonné lorsque les deux vieux pétroliers qui devaient être utilisés ont eu des pannes moteur[19].

Fortifications

Les Britanniques se sont engagés dans un vaste programme de construction de fortification de campagne.

Le 27 mai 1940, le Home Defence Executive a été formé sous la direction du général Sir Edmund Ironside, commandant en chef des forces intérieures, pour organiser la défense de la Grande-Bretagne. Au début, les premiers dispositifs de défense ont été en grande partie statique et centrés sur le littoral (la croûte côtière) et, dans un exemple classique de la défense en profondeur, sur une série de lignes anti-char à l'intérieur des terres. Ces lignes d'arrêt ont été désignées soit de commandement, de corps ou de divisions en fonction de leur statut. La plus longue et plus fortement fortifiée était la ligne anti-char du quartier général, la GHQ Line, qui s'étendait dans le sud de l'Angleterre, s'enroulaut autour de Londres, pour s'achever au nord dans le Yorkshire. Elle était destinée à protéger la capitale et le cœur industriel de l'Angleterre. Un autre ligne majeure était la ligne Taunton, qui permettait un défense contre une avance venant de la péninsule sud-ouest de l'Angleterre. Londres et d'autres grandes villes ont été entourés avec des lignes de défense intérieures et extérieures. Quelque 50 lignes d'arrêt ont été construites, quelques-unes des lignes les moins importantes étaient juste des barrages et toutes les lignes n'ont pas été achevées.

La pensée militaire a rapidement évolué. Étant donné le manque de matériel et d'hommes bien formés, Ironside avait guère d'autre choix que d'adopter une stratégie de guerre statique, mais on s'aperçut bientôt que ce ne serait pas suffisant. Ironside a été critiqué pour avoir une mentalité d'assiégés, mais certains considèrent cette accusation comme étant injuste, car il avait compris des lignes d'arrêt et ne s'attendait à devoir les tenir indéfiniment[20],[21].

Cependant, le premier ministre Churchill n'était pas satisfait des progrès d'Ironside, en particulier en ce qui concernait la création d'une réserve mobile. Anthony Eden, secrétaire d'État à la Guerre, a suggéré que Ironside devrait être remplacé par le général Brooke (plus tard vicomte Alanbrooke). Le 17 juillet 1940, Churchill a passé l'après-midi avec Brooke [22] et a rapidement été convaincu qu'ils étaient en étroit accord sur la meilleure façon de défendre la nation. Le 19 juillet, Brooke remplaca Ironside.[nb 1]

La nomination de Brooke a coïncidé avec l'arrivée de plus d'hommes formés et d'un meilleur équipement. Sous la direction de Brooke, de nouvelles stratégies et tactiques ont été conçues. Une plus grande concentration a été mise sur la défense de la croûte côtières, tandis qu'à l'intérieur des terres une stratégie de défense en hérisson autour de localités et des ilots de défense anti-char ont été mis en place. Chacune de ces défenses devant procurer une défense tous azimuts. Beaucoup de ces îlots anti-char avaitt été établis le long des lignes d'arrêt déjà construits, là où les défenses existantes pourraient être intégrées à la nouvelle stratégie et, surtout, dans les villes et les villages où la Home Guard était présente et pouvait fournir du personnel.


Croûte cotière

Projecteur sur la côte

Toute invasion allemande de la Grande-Bretagne aurait d'impliqué le débarquement des troupes et de matériel quelque part sur la côte; les zones les plus vulnérables étaient les côtes sud et est de l'Angleterre. Là bas, des batteries côtières d'urgence ont été construites pour protéger les ports et les lieux de débarquement probables. Ils ont été équipés avec les canons disponibles, qui venaient principalement de navires de guerre abandonnés depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Il s'agisait notamment des canons de 6 pouces (152 mm), 5,5 pouces (140 mm), 4,7 pouces (120 mm) et de 4 pouces (102 mm). Ceux-ci avaient peu de munitions, parfois une dizaine par pièce. A Douvres, deux canons de 14 pouces (356 mm) connue sous les noms de Winnie and Pooh ont été utilisés[24]. Il y avait aussi un petit nombre de sites terrestres de lancement de torpilles[25].

Croquis d'un obstacle en « barbelé concertina »

Plages ont été bloquées avec des enchevêtrements de barbelés, généralement sous la forme de trois bobines de fil barbelé concertina fixé par des poteaux métalliques, ou une simple clôture droite de fils barbelés soutenu par des poteaux[26]. Le fil servait également à définir vastes champs de mines, avec à la fois des mines anti-chars et anti-personnelles sur et à l'arrière des plages. Sur beaucoup de plages plus éloignées, cette combinaison de fils et de mines représentait la seule défense passive.

Certaines parties du Romney Marsh, qui était le site d'invasion prévu pour l'opération Otarie, ont été inondées [27] et il est prévu d'inonder encore plus de marais, si l'invasion devait se concrétiser[27].

Les jetées, idéales pour le débarquement de troupes, en grand nombre le long de la côte sud de l'Angleterre, ont été démontées, bloqués ou détruites. De nombreuses jetées n'ont pas été réparées jusqu'à la fin des années 1940 ou début des années 1950[28].

Si un obstacle aux chars était nécessaire, des échafaudages de l'Amirauté (également connu sous le nom d'échafaudage de plage ou obstacle Z.1) était construits. Essentiellement, il s'agissait d'une clôture de tubes de 2,7 m de haut et qui était placée à marée basse pour que les chars ne puissent pas franchir[29]. Les échafaudages de l'Amirauté ont été déployé le long de centaines de kilomètres de plages vulnérables[30].

Une barrière encore plus robuste pour les chars a été fournies par de longues lignes de cubes anti-char. Les cubes ont été fabriqués en béton armé de 1,5 m de côté. Des milliers ont été coulées sur place dans les lignes parfois sur deux ou trois rangées en profondeur.

Inchgarvie peut être apreçu juste sous le Pont du Forth.

Les plages étaient verouillées par des casemates de divers types (voir Fortifications britanniques de campagne de la Seconde Guerre mondiale). Elles étaient parfois placées au bas de la plage afin de tirer le bénéfice maximal de tirs en enfilade tandis que d'autres ont été placés en hauteur ce qui les rendaient beaucoup plus difficile à capturer. Projecteurs ont été installés sur la côte pour éclairer la surface de la mer et les plages pour les tirs d'artillerie[31],[32],[33].

Beaucoup de petites îles et péninsules ont été fortifiées pour en protéger les entrées et les autres objectifs stratégiques. Dans le Firth of Forth au centre-est de l'Ecosse, l'île d'Inchgarvie a été puissamment fortifiée avec plusieurs emplacements de canons, qui peut encore être vu. Ceci a fourni une précieuse défense contre les attaques depuis la mer sur le pont du Forth et les chantiers navals de Rosyth (Rosyth Dockyard)[34], situé à environ un 1,5 kilomètre en amont du pont. Plus au large, sur l'île d'Inchmickery, à 2,6 km au nord d'Edimbourg, a été fortifiée de la même façon. Les restes de postes de tir sur la côte, au nord, à North Queensferry, et au sud, à Dalmeny, de l'île Inchmickery subsistent aujourd'hui également[35].

Lignes et ilôts

Une section de la rivière Wey incorporés dans la ligne GHQ comme barrière anti-char

Le but principal des lignes d'arrêt, et des îlôts anti-char par la suite, a été de retenir l'ennemi, de ralentir sa progression et de limiter le nombre d'itinéraire d'attaque. La nécessité d'empecher une percée des chars était d'une importance capitale. Par conséquent, les défenses généralement courait le long de barrières anti char pré-existantes comme les rivières et canaux; les remblais de chemin de fer, les bois épais, et d'autres obstacles naturels. Lorsque cela était possible, des terres généralement bien drainées ont était inondées, le sol deveant trop mou pour supporter des véhicules même sur chenilles[36].

Des milliers de kilomètres de fossés antichars ont été creusés, le plus souvent avec des pelles mécaniques, mais parfois à la main. Ils avaient généralement une largeur de 5,5 m et une profondeur de 3,4 m et pouvaient être soit de section trapézoïdale ou triangulaire, avec le côté défendu particulièrement escarpé et revêtus avec tout matériel qui était disponible[37],[38].

Cube anti-chars

Ailleurs, les obstacles anti-chars ont été faits avec de gros obstacles en béton armé, soit cubiques, pyramidaux ou cylindriques. Les cubes avaient généralement deux tailles: 1,5 m ou 1,1 m) de hauteur[39],[40]. Dans quelques endroits, des murs anti-chars ont été construits, essentiellement en appui sur des cubes[37],[41].

Cylindre anti-chars

De gros cylindres ont été fabriqués à partir d'une section de tuyaux d'égout de 91 à 120 cm de diamètre, remplis de béton généralement sur une hauteur de 1,2 à 1,5 m, souvent avec un dôme au sommet. De petits cylindres en béton coulé sont également fréquents[42],[43].

Des plots, connus sous la dénomination populaire de dents de dragon, étaient des blocs de béton en forme de pyramide spécialement conçu pour contrer les chars qui, en essayant de les franchir, les escaladeraient en exposant les parties vulnérables du véhicule. Ils variaient quelque peu, mais avaient généralement 61 cm de haut et une base caré d'environ 91 cm de coté, et avait une forme conique[39],[44]

Des cubes, des cylindres et des plots ont été installés en longues rangées, souvent sur plusieurs rangées en profondeur, pour former des barrières antichar sur les plages et à l'intérieur des terres. Ils ont également été utilisés en plus petit nombre pour bloquer les routes. Ils avaient souvent un anneau au sommet pour fixer des fils de fer barbelés. Certains avaient une forme tétraèdrique ou de chausse-trape, mais il semble qu'ils aient été rares[45].

Lorsque des barrières naturelles antichars avaient seulement besoin d'être améliorées, des pieux en béton ou en bois suffisaient[46],[47].

Bloc amovible sur la ligne Taunton
Épingles à cheveux subsistantes à Narborough (Norfolk)

Les routes offrent des voies d'infiltration rapides à l'ennemi et ont donc été bloquées en des points stratégiques. Bon nombre des barrages routiers installés par Ironside étaient semi-permanents. Dans de nombreux cas, Brooke les a fait purement et simplement supprimés, car l'expérience a montré qu'ils pouvaient être aussi bien un obstacle aux forces amies comme aux ennemis. Brooke a favorisé les blocs amovibles[48].

Le plus simple des barrages routiers amovibles se composait de cylindres de béton de différentes tailles, mais typiquement d'environ 0,91 m de haut et 61 cm de diamètre; ceux-ci pourraient être mis en place manuellement selon les besoins[49]. Toutefois, ils était insuffisant pour arrêter des véhicules blindés. Un type courant de barrage anti-char amovible comprenait des poteaux de béton massif installés en permanence sur les cotés de la route; ces pieux avait des trous et/ou des fentes pour y inserer horizontalement des rails de chemin de fer ou de poutrelles en acier. Des massifs similaires ont été placés en travers des voies ferrées[50] parce que les chars peuvent se déplacer le long de voies presque aussi facilement qu'ils peuvent le faire long des routes. Ces blocs étaient placés stratégiquement, là où il était difficile pour un véhicule de contourner ces obstacles anti-char, des mines étant positionnées en complément, et permettait d'ouvrir ou de fermer le passage en quelques minutes[51].

Alvéoles pour un barrage amovible hérisson sur un pont sur le canal Kennet et Avon
Cavités pour les mines anti-char sur un pont enjambant le canal de Basingstoke

Il y avait deux types de barrages routiers. Le premier est formé de tronçons verticaux de rails de chemin de fer placés dans des alvéoles sur la route, appelé hérisson[52],[53]. Le second est composé de rails de chemin de fer ou de poutrelles pliées ou soudées à environ 60°, connu sous le nom épingles à cheveux[54],[55]. Dans les deux cas, des cavités carrées de d'environ 152 mm étaient installées dans la route. Ces alvéoles étaient fermées par des couvercles lorsqu'elles n'étaient pas utilisées, permetant un passage normal.

Un autre système de barrage routier utilisait des mines. Les systèmes qui subsistent ressemblent superficiellement aux obstacles en hérisson ou en épingle à cheveux, mais les trous sont superficiels: juste assez profond pour installer une mine anti-char. Lorsqu'elles ne sont pas utilisées, les alvéoles étaient remplies avec un bouchon en bois pour permettre un trafic normal[56].

Chambres de démolition sous un pont sur le canal Bridgwater et Taunton plus tard, comblées de béton. Elles apparaissent aujourd'hui plus grande que ce qu'elles étaient à l'origine

Des ponts et d'autres points clés ont été préparés pour la démolition à court terme en installant des chambres remplies d'explosifs. Des rues (en général à un carrefour), étaient préparées avec des explosifs enterrés qui pourrait être mis à feu pour former instanement un cratère profond servznt alors d'obstacle anti-char. La mine tuyau canadienne (plus tard connue sous le nom Tube McNaughton d'après le général Andrew McNaughton) était un forage horizontal remplit d'explosifs -. une fois en place elle pouvait être utilisée pour détruire immédiatement une route ou une piste [57],[58],[59]. Les démolitions préparées avaient l'avantage d'être indétectable depuis les airs par l'ennemi qui ne pouvait pas prendre des précautions contre elles, ou plannifier un itinéraire d'attaque les contournant.

Les points de passage dans le réseau de défense - ponts, tunnels et autres points faibles - étaient appelés noeuds ou points de résistance. Ils ont été fortifiés avec des barrages routiers amovibles, des enchevêtrements de fils de fer barbelés et des mines terrestres. Ces moyens de défense passive étaient protégés par des tranchées, des emplacements de canons et de mortiers, et des casemates. Dans certains endroits, des villages entiers ont été fortifiés à l'aide d'obstacles et d'échafaudages, de positions fabriquées à partir de sacs de sable et de meurtrières dans les bâtiments existants[60].

Les nœuds ont été désignés «A», «B» ou «C» en fonction du temps qu'ils devaient tenir[61]. Les soldats de la Home Guard ont été largement responsables de la défense de ces noeuds ainsi que d'autres foyers de résistance comme les villes et certains villages. Les points nodaux de catégorie «A» et les îlots anti-chars avait, en général, une garnison de troupes régulières.

Le taux de construction a été frénétique: à la fin de septembre 1940, 18 000 casemates et d'innombrables autres préparations avaient été achevées[62].

Aérodromes et des zones ouvertes

Camion blindé Bison en béton

Les espaces ouverts et dégagés était considérés comme vulnérables à l'invasion depuis les airs: un atterrissage de parachutistes ou de troupes embarqués à bors de planeurs ou même à bord d'avions qui pourraient atterrir et de redécoller à nouveau. Les espaces dégagés ayant une longueur d'au moins 460 mètres (500 yards) de long situés à moins de 8 km (5 miles) de la côte, ainsi que les aérodromes étaient considérées comme vulnérables. Ils ont été neutralisés par des tranchées ou, plus généralement, par des obstacles en bois ou en béton, ainsi que de vieilles voitures.[63][64]

Fortifications de campagne

Autres mesures défensives

Armes, pétrole et poison

Tromperie et désinformation

Résistance plannifiée

La menace s'éloigne

Les préparatifs auraient été ils efficaces?

Défense contre les parachutistes

L'engagement de parachutistes allemands dans Rotterdam, où des Fallschirmjäger avaient atterri sur un stade de football puis détourné des véhicules particuliers pour se frayer un chemin jusqu'au centre-ville, avait démontré qu'aucun endroit n'était à l'abri d'une action militaire. Pire encore, la tentative d'enlèvement de la famille royale néerlandaise n'avait échoué de justesse que parce que les Hollandais avaient mis la main sur les plans détaillés de l'opération longtemps à l'avance. Pour contrer la menace d'un assaut aéroporté, la Home Guard se vit confier des postes d'observation où des piquets furent chargés de surveiller le ciel tous les soirs quasiment jusqu'à la fin de la guerre, d'abord armés de simples fusils de chasse.


Voir aussi

Bibliographie

The Blitz 1939 to 1945, collection History of Britain, Hamlyn Children's Books - Lionhaert Books, Londres 1995 (ISBN 0600585999) (ISBN 0600586006)
The Home Front 1939 to 1945, collection History of Britain, Hamlyn Children's Books - Lionhaert Books, Londres 1995 (ISBN 0600586014) (ISBN 0600586022)


Notes et références

Notes de pied de pages

  1. Churchill's account suggests that the afternoon meeting and Brooke's promotion occurred on the same day[23], but, Brooke's diary entry indicates a two-day delay.

Notes

  1. War crimes trial judgement on the invasion of Norway, via the Avalon Project- accessed 14 January 2008
  2. MacKenzie, 1995, p. 20.
  3. (en) « 1940: Dunkirk rescue is over - Churchill defiant », BBC,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « Operation Aerial, the evacuation from north western France, 15-25 June 1940 », Military History Encyclopedia on the Web, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)
  5. Lowery, 2004, p. 11.
  6. MacKenzie, 1995, p. 52.
  7. « Nuttall Flame Thrower », The History of Wolverhampton - The City and its People (consulté le )
  8. « Colour movie of Home Guard training including a Harvey flamethrower », Britons at War (consulté le )
  9. a et b Evans, 2004, p. 68.
  10. MacKenzie, 1995, p. 92.
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Documents officiels

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Recueils

Liens externes

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