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« Camp de Canjuers » : différence entre les versions

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** Loup [http://la-meute.org/forums/index.php?showtopic=9637 Loup à Canjuers]
** Loup
*** voir [http://la-meute.org/forums/index.php?showtopic=9637 Loup à Canjuers]
*** voir {http://bdm.typepad.com/biodiversite/files/programme_life_infoloups_200206_n11.pdf Protection du loup à Canjuers]


====sylvopastoralisme====
====sylvopastoralisme====

Version du 3 décembre 2007 à 14:07

AVERTISSEMENT

Priorité aux engins lourds!
  • Le Camp de Canjuers et son polygone de tir sont des terrains militaires dont l'entrée est contrôlée et strictement interdite,
  • le danger est réel malgré la précision des tirs (chars, missiles sol-sol ou air-sol, fantassins) et aussi du fait de la persistance d'engins non explosés,
  • les restes d'engins explosés, non encore décontaminés ou non éliminés présentent un risque de toxicité variable selon leur nature,
  • il est actif tous les jours de la semaine, (et on n'y compte aucun jour de grève!)
  • le risque incendie y est majeur dès le début de l'été, aggravé en périodes de sécheresse, persistant toute l'année. voir : Reportage Incendie
  • le survol aérien est interdit, sauf le jour du grand prix automobile de Monaco : (la portée verticale maximum des tirs des chars est de 16 km !).
  • le Droit militaire s'y applique en plus du Droit civil, et sans minoration de ce dernier (circulation, faune, flore, forêts...).
  • il est ouvert localement pour les pélerinages aux habitants des villages dont le terrain a été concédé par l'Etat, et pour la commémoration annuelle de la Résistance au Clos d'Espargon à laquelle les enfants des écoles participent.


  • Cependant, la circulation automobile est autorisée sur les deux voies nord-sud qui le traversent (avec interdiction de quitter la route, même pour un champignon !) :
  • Il est de l'intérêt de tous d'y respecter la priorité, la courtoisie et la compréhension, particulièrement au niveau des croisements avec les routes ou pistes de travail ... des gros engins!


  • le but de cette présentation est de vous montrer cette partie du patrimoine provençal qui ne vous est normalement pas accessible autrement que par témoignage ou imagerie.


Le camp militaire de Canjuers [1]

Situé en Provence, au sud des Gorges du Verdon, à proximité de Draguignan dans le Var. Il couvre l'ensemble du Plan de Canjuers, de la commune de Brovès, des 2/3 du territoire de Vérignon, Montferrat, Aiguines et d'une partie de plusieurs autres communes.

Déjà partiellement utilisé entre les deux guerres, il permet aux unités françaises et étrangères de parfaire leur instruction dans un environnement unique et exceptionel. Ces quelques chiffres donneront son importance :

  • 35 000 hectares
  • 2 500 permanents
  • 100 000 passagers par an
  • 330 journées de tir par an
  • 75 000 obus tirés par an
  • 1 000 missiles tirés par an
  • 1 600 000 projectiles de tous calibres tirés par an


Créé en 1970, avec ses 35 000 ha, le camp de Canjuers est le plus grand champ de tir d'Europe occidentale.

Il est particulièrement dédié à l'entraînement au tir (missiles, artillerie, hélicoptères, chars, etc.) Il est d'ailleurs, le seul champ de tir en France permettant les tirs d'exercices de lance-roquettes multiples (LRM).

L'altitude de moyenne montagne mêlée à l'influence du midi, accentuée par le mistral donne des hivers rudes et des étés chauds et secs avec des variations soudaines de températures. Le terrain calcaire est très souvent accidenté et creusé par de nombreux avens y compris dans les parties plus praticables appelées "plans".

Son sol et son sous-sol marqués par les colonisations humaines et animales les plus lointaines n'ont pas fini de livrer leurs richesses aux scientifiques.

Le respect des normes et des règlements imposés par les ministères, la coopération étroite avec l'ONF et les chercheurs, la présence d'une société de chasse préservent l'environnement des atteintes de la vie moderne.

Le camp entretient des relations privilégiées et directes avec les communes limitrophes et leurs élus.

Véritable ville, le camp bâti de 14 hectares acceuille 250 permanents. En outre des batiments spécialisés, cinq aires de bivouac et des fermes aménagées confèrent une capacité de logement de 5 600 places et permettent de recevoir quelques 100 000 passagers par an.


Missions d'instruction et d'entrainement majeures

- Crée pour effectuer le tir et la manoeuvre d'unités françaises ou étrangères, le camp doit permettre le développement des savoir-faire :

  • à dominante anti-char :

En mettant a la disposition du 1er RCA/CPCIT, 3 champs de tir missiles et 2 champs de tir canons sous tourelle pour les unités chars et missiles. voir : 1er R.C.A.

  • à dominante appui-feu :

Au profit de l'artillerie des unités de mortiers et des aéronefs en offrant des possibilités variées de mise en batterie et le tir dans 4 réceptacles couvrant une surface de 10 000 hectares.

  • à dominante infanterie

En permetant l'utilisation de trois champs de tir et du village de combat de Brovès.

Historique du camp[2]

La résistance[3]

Une centaine de maquisards a évolué dans le secteur du Malay, y formant le camp Lafayette (SAP) et furent surtout actifs lors du Débarquement de Provence, lors des parachutages nocturnes qui portaient les noms de code suivant :

  • César : (Sud-est de Brovès) 1 succès, 5 échecs "l'omelette brunit sur le feu" et "la carpe pond des oeufs"...
  • Cicéron : (sud-est de Comps), 2 succès 8 échecs "aucune femme n'est curieuse et "les plombs ont sauté"
  • Prisonnier (mons-Brovès) 3 succès, 2 échecs "le salut est bien militaire" et "les garvures sont archivées"


  • 1943 : les FTP (4ème compagnie de Provence) évoluent au Malay puis se retranchent sur Draguignan,
  • le 2 août 1944, les militaires allemands montent une expédition contre le maquis Malay sans résultats, sauf les granges et les maisons brulées
  • Un autre maquis se trouvait dans le secteur du Grand Margès: l'avion abattu dans le secteur de Mocrouis-Coreiasse n'a jamais été retrouvé.
  • Commémoration annuelle au Clos d'Espargon, avec les enfants des écoles avoisinantes.
  • les maquis du Malaye : maquis Vallier, FTP, section Air-Parachutages SAP) du camp Lafayette...


Cérémonie du transfert à Mons de la Stèle du Malaye qui se trouvait auparavant dans le Camp, au col de la Glacière
Cérémonie annuelle du Clos d'Espargon (Camp de Canjuers)
Le stèle avant son déplacement
Le drapeau du SAP camp Lafayette

le Pays, avant

  • voir Canjuers par un provençal
  • 14 commune concernées,
  • 1032 propriétaires de terrain reconnus, 104 non identifiés,
  • 300 habitants résidents, dont 70 à Brovès,
  • 270 habitations recencées,
  • 19.700 moutons,
  • 7.444 chèvres,
  • 51 bovins,
  • officiellement : pas de cochon déclaré ..!

Les expropriations

  • Superficie de l'emprise militaire: 34.652 ha répartis sur
  • Composition :
    • landes et parcours : 19.138 ha, soit 55 %,
    • bois : 13.668 ha, soit 39 %
    • terres cultivables : 1.654 ha soit 6%


  • Acquisition :
    • à l'amiable  : 29.954 ha
    • par décision judiciaire : 2.953 ha
    • déjà proprièté de l'Etat : 1742 ha
  • Indemnités : 1738 F/ha (prix très correct)


  • Total des acquisitions : 65.000.000 F
    • département : forêts et voieries : 6.650.000 F
    • Tranfert de Brovès : 2.500.000 F
    • Expropriations judiciaires : 5.570.000 F,


  • Remarques :
    • le prix moyen de rachat a été plutôt très bien accepté.
    • seules 12 des 108 exploitations se sont réinstallées.
    • ce sont les chasseurs qui ont résisté le plus longtemps.

Création

  • 1962 : lancement du projet,
  • 1964 : déclaration d'utilité publique,
  • 1969 : début des travaux, création de la 40e compagnie de camp,
  • 1970 : début des travaux du camp bâti,
  • 1971 : création du 61e Bataillon mixte de Génie Légion (61e BMGL)
  • 1972 : création du 40e groupement de camp,
  • 1973 : arrivée du CPCIT,
  • 1974 : fin des expropriations,
  • 1976 : installation de l' École d'application de l'artillerie à Draguignan et du 60e RA à Canjuers,
  • 1984 : création du 3eCT/ 31e régiment du génie.
  • 1998 : création de la garnison de Canjuers.

Construction

Camp de Canjuers : clos-Magnan et le boulevard périphérique, au loin : le camp bâti

Devant l'ampleur de la tâche, les moyens de la Légion (la compagnie de Pionniers de la Légion Etrangère du 1er régiment étranger) et du Génie (150e bataillon de travaux lourd du 5e régiment du génie de Versailles, et 306e compagnie du 7{{e}] Génie d'Avignon), sont regroupés en un seul corps: le 61{e}} BMGL (bataillon mixte de génie légion) crée le 1er janvier 1971.

  • 6.000.000 m3 de terrassements,
  • 8.000.000 m3 de matériaux transportés,
  • 4.000.000 m3 de matériaux concassés,
  • 110 km de routes, dont le "périphérique",
  • 400 km de piste,
  • 50 passages bétonnés pour chars,
  • 4 aires de bivouac






Commandants successifs

  • 1969-1973 : Col. Billon,
  • 1974-1978 : Col. Sirvent,
  • 1978-1981 : Col. Taithe,
  • 1981-1984 : Col. Ritz,
  • 1984-1987 : Col. Antoine,
  • 1987-1991 : Col. Nicolaï,
  • 1991-1993 : Col. André,
  • 1993-1995 : Col. Mounier,
  • 1995-1998 : Col. Rommelaère,
  • 1998-2000 : Col. Mariotti,
  • 2000-2001 : Col. Baldechi,
  • 2001-2003 : Col. Barnier,
  • 2003-2005 : Col. Boilletot,
  • 2005-____.: Col. Ducros.


2003 : Col. Boilletot.
2005 :Col. Ducros.




Le patrimoine bâti hérité[4], [5]




Réglement de Protection du bâti.
Pastoralisme : des moutons desherbeurs, refusant de marcher au pas !.
Rénovation de la Chapelle de Saint-Marcellin.




La politique du camp a toujours été de protéger le patrimoine que l'état lui a concédé. Cela va même plus loin que la seule protection : cela passe par l'entretien, la réparation, la mise en valeur, et le respect de l'environnement. Seule la petite chapelle de la Barre, dans le petit Plan, n'a pas résisté à un groupe de militaires étrangers qui tirent héréditairement plus vite que leur ombre!


Préhistoire [6],

Silex, outils en pierre taillée, pierre polie

  • plusieurs sites de taille de silex ont été localisés autour de la Barre (entre les Grand et Petit Plan), et de la carrière des Bessons.

Tumulus

  • Avaye
  • Saint-Marcellin
  • Devenset
  • Le Matelot
  • Varjon
Tumulus du dolmen d'Avaye.
Tumulus de Saint-Marcellin, découvert par Guébhard en 1907.



Dolmen Voir : Dolmens du Var

  • Saint-Marcellin
Dolmen de Saint-Marcellin: la dalle de couverture a été remise en place par le Génie.













Tombes

  • la Douraisse (nord Duou) : tombe à crémation.

Habitats fortifiés

Ils sont souvent baptisés à tort du vocable latin "oppidum" qui leur est très postérieur. On ne dispose d'aucune source sur ces constructions qui représentent un des premiers stades dans l' évolution depuis le simple enclos à animaux vers la ferme fortifiée, le castrum, le château... . on observe fréquemment jusqu'à trois lignes de défense concentriques et parfois des structures d'habitation au centre. Ces constructions hébergeaint hommes et animaux. Elles sont toujours situées sur des sites avec une vue très étendus. Guébhard et Gobbi ont décrit des regroupements de plusieurs hâbitats distants, plus ou moins éloignés d'un habitat central plus grand et plus défendu.

Les habitats fortifiés de Mons : Baou Graou (tennis), Durbec, La Faou, le Moulinet, Roubiès, Saint-Jean-de-Barrosse, San-Peyre, le Villars.
Habitat fortifié d'Aïsse
Habitat fortifié de pente du Villars.
Habitat fortifié de sommet, de Lagne.
  • Aisse (sommet + castrum),
  • Ambourrée (sommet),
  • Beausoleil (sommet, triple),
  • Bigue,
  • Cadenières,
  • Chanay (sommet, triple),
  • Chodouin (sommet),
  • Durbec (+castrum),
  • Faou N (sommet),
  • Fourches (éperon barré),
  • Goranne (sommet ?),
  • Lagne (sommet),
  • Loup,
  • Magnan,
  • Malbousquet (éperon barré triple)
  • Pierron (sommet)
  • Sardon (sommet),
  • Saint-Bayon,
  • Tour (éperon barré),
  • Ubac des Fourches (sommet)
  • Villars (de pente)

Moyen-Age

  • Espérel

les castrums

Castrum de San-Peyre, dominant Brovès





















les Templiers et Hospitaliers

  • le Ruet,
Ferme du ruet (Templiers.
Aqueduc d'alimentation.
Ferme et plaine du Ruet.


Epoque récente et actuelle

les Villages ou Hameaux abandonnés[7],

San-Peyre (précurseur de Brovès)

San Peyre près de la Chapelle Saint-Christophe)

Brovès [8] = XIVe, XVe

Abandonné à la création du camp en 1992. Peuplé très tôt du fait d'une source autrefois abondante, mais peu de traces écrites.

  • les seigneurs de Brovès :
    • Les Bérenguier et Pontévès :

Guillaume premier de Provence distribua les terres à ses compagnons d'armes.

1300 est attesté un Bérenguier, seigneur de Bargème, Brovès et Comps.

1574 ca, les Bérenguier vendent leur seigneurerie à Balthazar de Rafaelis pour 9622 écus.

    • Les Raphaelis :

La famille prospera jusqu'à la Révolution ...


1733 1831 1856 1866 1872 1876 1881 1886 1891
300283326298293286286294246
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
225216212185165149129114109
1972 1992 - - - - - - -
850-------
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• Présence d'un paramètre non nommé




Brovès et ses environs.
L'église de Brovès (Saint-Pierre) (1860).
Brovès : la grand'rue.
Estelle

1263 : Appartenait à la viguerie de Draguignan et à l'évéché de Riez 1270 : appartenait à Rimbaud d'Estelle 1315 = 24 feux, 1471 aucun 1460ca : la seigneurerie apprtenait à Jean I de Raimondis, seigneur d'Eoulx de Trigance et d'Estelle et était partagée avec Barthélémy de Demandolx. 1471 : l'affouagement montre qu ele village est inhabité. 1621 : Barthélémy, établit une verrerie, déplacée à Clumes en 1661 (2km au sud) : la peste à fait fuir les habitants vers le château. 1687 Barthélémy, dernier seigneur de Trigance et d'Estelle meurt


Saint-Bayon XVIe

Contemporain de Brovès. 1392 les habitants sont comptés avec ceux de Comps chassés de chez eux, on les surnomait les "pieds gelés" 1720 : lors de la peste, c'était le poste de contrôle de la route de Comps. Chapelle Saint-Jacques le Mineur (ruines)


Esperel[9]
Lagne

Le château de Lagne détruite en 1992 (Hospitaliers de St-Jean d Jérusalem,


Hameau de la Barre

A lalimite des Grand et petit Plan

site des Blaches Ouest

Très peu de traces


Hameau de Chardan
Hameau de la Colle

au nord de Brovès 1811 = 14 habitants 1856 = 35 1950 = 1 famille

Hameau de Guent
Hameau de Préfagoux
Ferme de Préfagoux‎











Hameau de Saint-Marcellin

Saint-Marcellin (Mons (Var))

Ferme de Saint-Marcellin.
Linteau de porte d'une ferme de Saint-Marcellin : 1826
Ferme de Saint-Marcellin : four à pain.
Hameau de Sauvechanne

les Chateaux

  • le Casernet ?
  • le Castellas,
  • Duchesse,
  • Lagne, détruit sauvagement en 1970,

La légende de Lagne : Saint Izarn, de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille est de passage à Lagne, une métairie d'Ampusoù un seigneur des environs, Adalard, multipliait ses exactions. Il le convoque à sa table et lui fait moultes reproches. Adalrd continue, mais pris soudainement de violentes douleurs, fait voeux d'entrer en religion s'il guérit. Se croyant à l'article de la mort, il se résigne pour le bonheur de tous à tenir parole.

  • La Magdeleine (vestiges de fortifications)
  • Saint-Marcellin : (à la famille Brignon jusqu'en 1972)
    • voie romaine à proximité ??
    • source (1811) et réseau d'irrigation (tomates, distillation de la lavande 1950).

Les Chapelles et oratoires

Saint-Romain XIIe-XIIIe

Citée dans le Cartulaire de Lérins, serait une des plus ancienne chapelle de France, (comme Saint-Hirse, plus au nord). très nombreuses marques de tâcherons

Fichier:Canjuers St-Romain 1.jpg
Chapelle Saint-Romain.
Chapelle Saint-Romain.
Chapelle Saint-Romain.
Saint-Christophe XIIIe

Dans la plaine de Brovès, au pied du Castrum de San-Peyre Réseau souterrain de draînage

Chapelle Saint-Christophe.
Chapelle Saint-Christophe.
Chapelle Saint-Christophe.
Saint-Marcellin XIIIe?
Chapelle Saint-Marcellin.
Chapelle Saint-Marcellin.
Chapelle Saint-Marcellin.
Notre-Dame, du Devenset

Au sud de Comps, encore appelée de la "galine grasse" en raison du pélerinage annuel le premier dimanche de Septembre, avec une bénédiction des voitures, et suivi d'un repas communal avec poule au menu (symbole de la fertilité.

Oratoire et Chapelle Notre-Dame, au Devenset, à Comps, Camp de Canjuers.




















Saint-Jacques, de Saint-Bayon

très délabré, autre édifice proche, dédié à Saint-Joseph, site occupé par un berger..

Sainte-Trinité, de Chardan
La Barre

très délabré, victime de tirs d'étrangers...

Saint-Martin, de Seillans XVIIe
Oratoire Saint-Hubert
Oratoire Sainte-Brigitte

en limite avec Seillans

Oratoire de Notre-Dame, au Devenset (la Galine),
Oratoire du Pénécaire
Oratoire.

récent mais en mauvais état.

















les Bastides

  • la bastide des Anges,
  • la bastide Basset
  • la bastide Blanc
  • la bastide Blanche,
  • la bastide du Bois de Gourdon,
  • la bastide Bourjat
  • la bastide Bramepan,
  • la Basse Nouguière,
  • la bastide Brize,
  • la bastide de Brivès,
  • la bastide du collet de pâtre
  • les bastide de Corréiasse,
  • la bastide Descoins,
  • la bastide Gouffaut
  • la bastide d'Hiesse,
  • la bastide d'Hyère,
  • la bastide Maunière
  • la bastide de la Médecine,
  • la bastide Neuve
  • la bastide Pénécaire,
  • la bastide de la Perrine,
  • la bastide Saint-Louis
  • la bastide Tempo,


  • à la bastide de la Médecine, à l' ouest du Grand-Plan, la mère Bousquet, une guérisseuse y officiait. On y glisse encore des pièces nuitamment pour conjurer le mauvais sort.

les Bergeries

  • l'Apié,
  • les grandes Blaquières,
  • Braillon,
  • la Citerne,
  • la Colle,
  • Duech,
  • les Esclapières,
  • Estelle-vieux,
  • Combe de Fabre,
  • Hiesse,
  • Maronuech,
  • Mieraure,
  • La Séouve,

les Fermes

  • l'Adrech,
  • les Amandiers,
  • les Aumades
  • Avaye,
  • la plaine d'Avaye,
  • le bas-Avelan,
  • les Bessons,
  • les Blaches
  • le Boï,
  • le Bourillon,
  • la Boussole
  • le Cabaret Neuf,
  • la Citerne,
  • le Colombier,
  • la Colle,
  • Combasc,
  • les Combes
  • le Plan de Comps
  • Cucuret,
  • la Darre,
  • Dourraisse,
  • Espérel,
  • Farnier,
  • Gouria,
  • la Grangue,
  • la Grangue,
  • Macheférrière,
  • Malbousquet,
  • Mathurine,
  • Château de Lagne,
  • la basse Nouguière,
  • la Grande Nouguière,
  • le Logis d'Auveine,
  • la Paresse
  • le clos du Poirier,
  • Praguillen,
  • Pra-Long
  • Préfagoux
  • le Ruet
  • la colle Saint-Esprit,
  • Saint-Marcellin,
  • la Tardée,
  • Touron,
  • la Verrerie,
  • le Villars


  • le Villars,
Ferme du Villars.
Ferme du Villars.
Bergerie de la ferme.

Maisons Forestières

  • Estelle,
  • Les Clumes.


les Glacières

  • Grangue,
  • Artuby,
  • Col de la Glacière (200m au Nord), toiture effondrée (non retrouvée)
  • Chardan-sud, à la gauche du pont.
  • Glacière restaurée par les Jet en 998/337, cote 763
  • La Glacière,1,5 km au Nord de la ferme d'Esperel.
Glacière de l'artuby.
Puits intérieur de la glacière .
Glacière de la Grangue

les Cabanes en pierre sèche[10]

Cabane en ((pierre sèche)) du col du Bel-Homme (1)
Cabane de Clos-Magnan-01.
Cabanne d'Auveine
Petite cabane d'Aïsse
Fichier:.jpg
Cabane .
Fichier:.JPG
.
  • Col du Bel Homme
  • Clos Magnan (2)
  • Auveine (4)
  • Espérel-Pétorgue (3).




les Citernes

Citerne de la bastide Basset, avec ses glaieuls sur le toit (froid).
Ferme Basset et sa citerne.
Citerne de la bastide Bourjat
  • Bastide Basset,
  • Bastide Bourjat,
  • Bastide de la Grande Nouguière,

Les Fours

On retrouve des fours à pain dans un peu tous les endroits anciennement habités. Mais pas de fous à chaux, ni à poix.

Intérieur d'un four à pain à Brovès.














Les Puits

Puits Basset.
  • puits couverts
    • ferme du Boï
    • Bastide des Anges
    • Bastide Basset















Avens aménagés en puits (XVIIe)

Aménagements faits au décours de grande sécheresse dans le secteur d'Estelle.


Les aires de Battage

  • Lagne
  • Bastide du bois de Gourdon.
Site de Lagne et son aire











Les Apiés (rûches

le patrimoine naturel

Son sol et son sous-sol marqués par les colonisations humaines et animales les plus lointaines n'ont pas fini de livrer leurs richesses aux scientifiques. Le respect des normes et des règlements imposés par les ministères, la coopération étroite avec l'ONF et les chercheurs, la présence d'une société de chasse préservent l'environnement des atteintes de la vie moderne.

Fossiles[11], [12]

Carrière de Comboutaire
le "Compsognatus" : le plus petit dinosaure retrouvé à ce jour.
Fossile.


  • Font de Marcel,
  • la Grange,
  • Jas de Dérinde,
  • le Malay,
  • Roucasson... = amonites, bélémnites, criocéras.

Grottes, avens, pertes et résurgences[13]

  • Il existe un très grands nombre de 'trous' sur la camp de Canjuers, le plus souvent des avens (60), dont plusieurs présentent un intérêt archéologique ou anthropologique.
    • aven du col d'Aïsse,
    • grand aven : -285m,
    • trou des Corneilles,
    • aven de la forêt de Daou
    • aven du Clos de Fayoun,
    • aven Mariat,
    • aven de la Nouguière,
    • aven du plande l'Ormeau,
    • aven de Roumégas,
    • aven de Sardon
  • Les résurgences sont dispersées tout autour du plateau, souvent hors du camp.
  • les pertes sont matérialisées par les inombrables dolines. Celles de la région Est font partie du bassin versant du Neissoun.
    • la légende de Sorps : concerne le grand Aven à Fontaine-Lévêque où, un hiver la doline bouchée par le gel, se vida brutalement lors du dégel et colora les eaux de Fontaine-Lévêque en rouge. On avait mêm observé que les moutons noyés à cet endroit ressortaient eux aussi à Fontaine. Hors donc, notre paysan qui avit promis un mouton à sa dulcinée de Fontaine trébucha dans l'Aven ... et ressortit devant sa belle qui aussitôt l'épousa.

Flore [14]

Fleurs

Espèce rarissime : une fleur d'âme de canon  : Explosiva canjueris royoni (véneneuse : ne pas toucher!).















Cultures

  • Lavande : 1 ha de culture produisait 5 tonnes de lavande, soit 3.250.000 F (avant la création du camp)

Truffes (rabasses)

  • Truffe : la référence = tuber melanosporun (noire, en hiver) , mais les truffes d'"été" maienco (grise, au printemps), estiven (blanche, en été) sont souvent remarquables.
  • avant la création du camp , l' O.N.F amodiait 400 ha de bois pour sa recherche dans la partie ouest du camp pour 30.000 F


Truffe (maiienco) au pied d'un muret.
La mouche à truffes : Suillia fuscicornis.
Marché aux truffes d'Aups : le premier jeudi de décembre.


  • Prix moyen du kilo de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Carpentras :
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
30 F30 F50 F32 F40 F50 F110 F200 F100 F
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• Présence d'un paramètre non nommé


  • Prix moyen du kilo de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Riez :


1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
28 F23 F63 F40 F45 F50 F80 F150 F110 F
Liste des erreurs :
• Présence d'un paramètre non nommé
  • actuellement, et pour la même somme, vous ne pouvez acheter une demi truffe (et petite, en plus)

Arbres et forets

Faune

  • micro :

Abeilles

Apié = ancienne rûche en liège.

Avant l'établissement du camp, la région produisait 150 tonnes de miel et 20 tonnes de cire.















Chiroptères[15]

Coléoptères[16]

  • 175 espèces de coléoptères dénombrés,

Lépidoptères

  • 152 espèces de lépidoptères

Batraciens

Ophidiens

Mue de couleuvre, vraisemblablement "de Montpellier"
  • Vipère d'orsini, très rare et très protégée.





















autres

  • macro :

sylvopastoralisme

Oiseaux

-100 espèces d'oiseaux nicheurs dénombrés.

Poissons

Chasse voir Société de Chasse de Canjuers

Limitée aux chasseurs résidents dans les communes constituantes ou limitrophes

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. Aubert C., La politique d'installation des camps militaires : le cas particulier du polygone de tir de Canjuers, Université de Nice-Toulon, faculté de Droit (mémoire de D.E.S. d'administration des collectivités locales), 1984.)
  2. Le camp de Canjuers, son histoire et ses richesses, Lacoste G. (Col.), chez l'auteur, Antibes, 2007
  3. Masson V., La résistance dans le Var de 194 à 1944 A.M.U.R. Ed., et Maquis du Var, Imp. dracénoise, Draguignan
  4. Cru J.,Histoire des gorges du Verdon du moyen-âge jusqu'à la révolution, Edisub, 2001, ISBN 2-7449-0139-3.
  5. Relevé des sites archéologiques du camp de Canjuers (lettre, C.A.V., Draguignan1979
  6. Lumley-Woodyear H. (de), Le paléolithique inférieur et moyen du midi méditerrannéen dans son cadre géologique, Gallia, supp. V, CNRS ed., Paris, p.229-233.
  7. Cru J.,Histoire des gorges du Verdon du moyen-âge jusqu'à la révolution, Edisub, 2001, ISBN 2-7449-0139-3.
  8. La commune de Brovès, Centre de Maintenance et de Culture provençale, Aix-en-Provence, 1966.
  9. Un village médiéval disparu : Espérel (camp militaire de Canjuers),Boyer R., Désirat G., Bull. Soc. Et. de Draguignan et du Var, 1994 (36), p28-34).
  10. Royon M. :Numérisation des données actuelle de l'inventaire départemenrtal en cours des ouvrages traditionnels en pierre sèche de la campagne varoise, réalisé par les membres de l'A.S.P.P.S.V. (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine en Pierre Sèche du Var), Bull. A.S.P.P.S.V., Draguignan, 2004 (6), p. 10-19.
  11. Atrops F., Tithonique en Provence à la lumière de la datation par ammonites du gisement de Canjuers (Var, France), Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série 2, Mécanique, Physique, Chimie, Sciences de l'univers, Sciences de la Terre (C. r. Acad. sci., Sér. 2, Méc. phys. chim. sci. univers sci. terre) , Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série 2, Mécanique, physique, chimie, sciences de l'univers, sciences de la terre, Gauthier-Villars, Paris, 1991 (313-8) pp. 909-915.
  12. Guébhard
  13. Spéléo-club dracénois, Compte-rendu technique sur l'exploration du gros aven de Canjuers, plan de l'aven, Olivier-Joulian Imp., Draguignan, 1960
  14. Rebuffel G., rapport de prospection botanique du 12 juin 1987, in situ
  15. Ponel Ph., Eléments pour un inventaire des coléoptères du camp de Canjuers, lab. Botanique Historique et palynologie, Fac. Sc. Marseille
  16. Haquart A., Inventaire des chirotères du camp, bilan des prospections du 19 au 24 août 1995.