Élie Ier du Maine
Élie Ier du Maine | |
Portrait d'Élie du Maine et d'Eudes II de Blois. | |
Titre | |
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Comte du Maine | |
– (17 ans) |
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Prédécesseur | Hugues V d'Este |
Successeur | Foulques V d'Anjou |
Biographie | |
Titre complet | Comte du Maine |
Date de décès | |
Père | Jean de Beaugency |
Conjoint | Mathilde de Château-du-Loir |
Enfants | Erembourg du Maine |
Comte du Maine | |
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Élie Ier ou Hélie Ier de la Flèche ou de Beaugency, mort le , fut comte du Maine de 1093 à 1110.
Origine
Élie ou Hélie de la Flèche était fils de Jean de Beaugency, seigneur de La Flèche, lui-même fils cadet de Lancelin Ier de Beaugency et de Paula du Maine. Par cette dernière, il était l'arrière-petit-fils d'Herbert Ier Eveille-Chien, comte du Maine.
Comte du Maine
En 1093, il acheta à son cousin Hugues V le comté du Maine et, soutenu par le comte d'Anjou, continua la lutte contre les ducs de Normandie. Après le départ de Robert Courteheuse en Croisade, son frère Guillaume II le Roux gouverna la Normandie et fit la paix avec Élie, que Robert II de Bellême avait capturé en 1098 sur l'ordre du roi[1].
En 1106 c'est grâce à son intervention durant la bataille de Tinchebray que Henri Beauclerc gagna sa guerre contre son frère aîné Robert Courteheuse et put reprendre la Normandie.
Il épousa Mathilde, dame de Château-du-Loir, fille de Gervais, seigneur de Château-du-Loir, et eut :
- Erembourg († 1126), mariée vers 1110 à Foulques V le Bel, comte d'Anjou, qui réunit définitivement le Maine à l'Anjou ; parents de Geoffroi V le Bel ou Plantagenêt d'Anjou-Maine, lui-même père du roi Henri II Plantagenêt.
Veuf, il se remaria en 1109 avec Agnès (ou Béatrice) d'Aquitaine, répudiée par Alphonse VI de Castille et fille de Guillaume VIII, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine.
Bibliographie
- François Neveux, La Normandie, des ducs aux rois (Xe – XIIe siècle), Rennes, Ouest-France, 1998.
Sources
- FranceBalade : les seigneurs du Maine
- Foundation for Medieval Genealogy : comtes du Maine
- Hélias de la Flèche
Notes et références
- François Neveux, Ibid., p. 459-460