Église du Sacré-Cœur d'Audincourt

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Église du Sacré-Cœur
L'église du Sacré-Cœur
L'église du Sacré-Cœur
Présentation
Culte Catholique romain
Type église paroissiale
Rattachement Diocèse de Belfort-Montbéliard
Début de la construction 1949
Fin des travaux 1951
Architecte Maurice Novarina
Style dominant Architecture moderne
Protection Logo monument historique Classé MH (1996)
Logo monument historique Patrimoine XXe siècle (1996)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Ville Audincourt
Coordonnées 47° 28′ 34″ nord, 6° 50′ 32″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église du Sacré-Cœur
Géolocalisation sur la carte : Doubs
(Voir situation sur carte : Doubs)
Église du Sacré-Cœur

L'église du Sacré-Cœur, construite après la Seconde Guerre mondiale à Audincourt, dans le département du Doubs, dotée d'une architecture moderne, est unanimement considérée comme l'un des hauts lieux de l'art sacré[réf. nécessaire] du XXe siècle.

Histoire

La paroisse du Sacré-Cœur à Audincourt a été créée en 1946, dans un quartier ouvrier, dont le développement a suivi l'essor de l'industrie automobile. Le curé de la nouvelle paroisse, l'abbé Louis Prenel a été à l'origine de la construction de la nouvelle église. Il en demanda les plans à Maurice Novarina, auteur notamment de l'église d'Assy. Les travaux financés par des quêtes, des dons, des emprunts et en partie réalisés par les paroissiens, ont duré de 1949 à 1951.

L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].

Architecture

Mariant le béton armé et la pierre appareillée, l'édifice est composé d'une nef rectangulaire orientée nord-sud, terminée au nord par une abside semi-circulaire au-dessus d'une crypte. L'ensemble est flanqué hors œuvre d'un baptistère à l'ouest, d'un haut clocher à l'est, et prolongé au nord par une sacristie. Le baptistère et le clocher décalés de la nef rappellent l'architecture byzantine, le portique de l'entrée de la nef et la forme de la toiture suggèrent celle des temples antiques.

Décorations

Par l'intermédiaire du père dominicain Marie-Alain Couturier, l'abbé Prenel a fait appel pour les décors à des artistes de renom. Au sud, à l'entrée figure une mosaïque abstraite aux couleurs chatoyantes qui décore la façade principale, œuvre de Jean Bazaine, qui a créé aussi le vitrail du baptistère, réalisé par Jean Barillet[2]. Ce maître verrier a également produit l'ensemble des dix-sept vitraux en dalles de verre de la nef et du chœur ayant pour thème la Passion, conçus par Fernand Léger, qui est également l'auteur des cartons de la tapisserie située derrière le maître-autel. Les vitraux de la crypte, le pavement et une mosaïque murale sont l'œuvre de Jean Le Moal.

Ce lieu de culte d'après guerre symbolise les attentes des chrétiens et artistes entre architecture minimaliste, utopie pacifiste et art sacré. Chaque style de vitrail exprime l'originalité des artistes, tout en étant conçu pour conférer à l'édifice volume et sérénité. Le baptistère reflète parfaitement ces considérations avec le vitrail de Jean Bazaine, et la cuve baptismale simplement sculptée dans un bloc de pierre.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes