Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit

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Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit
Image illustrative de l’article Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit
Présentation
Culte Catholique romaine
Type Église
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Région Drapeau du Québec Québec
Ville Montréal
Coordonnées 45° 30′ 20″ nord, 73° 33′ 43″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Montréal
(Voir situation sur carte : Montréal)
Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit

L'église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit est un lieu de culte catholique de Montréal. Il est situé au 205, rue De La Gauchetière Ouest, à proximité du quartier chinois. L'église a été classée monument historique en 1977[1],[2],[3].

Origines protestantes écossaises[modifier | modifier le code]

Conçue d'abord pour la communauté presbytérienne sécessionniste (United Secession Church (en)[4]) par un architecte ou entrepreneur répondant au nom de Yuile, l'église était également connue par ses adeptes écossais comme la Erskine Presbyterian Church ou, plus populairement, la Wee Kirk in Little Dublin, comme Little Dublin était le nom du quartier. Sa construction débute en 1834, et prend fin en 1835[5],[6],[7]. Une épidémie de choléra force à diminuer la hauteur prévue de l'édifice. Mettant à terme le plan initial, sont ajoutés, en 1847, un étage, un toit à deux versants et quatre pilastres en façade[8].

Histoire postérieure[modifier | modifier le code]

En 1864, l'église est vendue aux Sulpiciens et utilisée par la congrégation des hommes de Ville-Marie. Elle prend alors le nom de Notre-Dame-des-Anges. En 1866, l'architecte Victor Bourgeau est chargé de dessiner les plans pour agrandir l'église et, en 1872, de la coiffer d'un clocher à deux lanternes.

En 1936, alors que la communauté quitte les lieux, elle est utilisée par les Slovaques catholiques et prend le nom de Saint-Cyrille et Saint-Méthode.

En 1944, l'édifice est utilisé à des fins profanes ; le clocher et le décor intérieur sont enlevés.

Mission catholique chinoise[modifier | modifier le code]

C'est finalement en 1957 que la mission catholique chinoise, fondée en 1922, prend la relève[9]. Elle fait construire un nouveau clocher, et l'église est restaurée en 1988.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal
  2. Répertoire du patrimoine culturel du Québec
  3. Lieux patrimoniaux du Canada
  4. (en) Clarence Epstein, Montreal, City of Spires: Church Architecture During the British Colonial Period (1760-1860), Presses de l'Université du Québec, , 272 p. (ISBN 978-2-7605-3423-0, lire en ligne), p. 121
  5. (en-CA) Marian Scott, « Can Montreal's Chinatown survive? », sur Montreal Gazette, (consulté le )
  6. (en-CA) Jacques Gagné, Presbyterian Churches of Quebec City and Montreal, (lire en ligne), p. 20
  7. (en-CA) Janis R. Zubalik, Université Concordia, « "Advancinq the Material Interests at the Redeemer's Kingdom": The Erskine Presbyterian Church, Montreal, 1894 », A Thesis in The Department of Art History,‎ (lire en ligne)
  8. Texte de Barbara Salomon de Friedberg, historienne, in Les chemins de la mémoire, tome II, Les publications du Québec, 1991, pp. 60-62
  9. Olivier Paré, « Le père Thomas Tou et la Mission catholique chinoise », sur Mémoires des Montréalais, (consulté le )