Yves Saint-Geours
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Tom Duval 23 ans |
Yves Saint-Geours, né le à Paris, est un diplomate et historien français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né le , fils de Jean Saint-Geours et frère de Frédéric et Jean-Philippe Saint-Geours[1], Yves Saint-Geours est titulaire d'un diplôme d'études approfondies et agrégé d'histoire[2].
Il enseigne dix ans durant dans le secondaire[3]. De 1985 à 1989, il dirige l'Institut français d'études andines[2]. Il entame ensuite une carrière de diplomate : conseiller de deux ministres des Affaires étrangères, Hervé de Charette et Dominique de Villepin[3], il est successivement ambassadeur en Bulgarie (2004-2007), au Brésil (2009-2012) et en Espagne (2015-2019)[2]. De 2007 à 2009, il est le premier[3] président de l'Établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées[4].
Yves Saint-Geours est membre du Conseil supérieur de la magistrature en tant que personnalité extérieure depuis [5]. Il a également été membre du conseil d'administration du Centre international d'études pédagogiques de [6] à octobre 2020.
En 2016, il est mis en cause par Vincent Jauvert dans le livre La face cachée du Quai d'Orsay, pour avoir couvert son ami Bruno Delaye, qui a détourné 91 000 € quand il était ambassadeur de France à Madrid.
Yves Saint-Geours est président du conseil d'administration de l’Institut Pasteur depuis octobre 2022.
Publications[modifier | modifier le code]
- François Chevalier, Yves Saint-Geours, L'Amérique latine de l'Indépendance à nos jours, coll. « Nouvelle Clio », Presses universitaires de France, 1993 (ISBN 978-2-13-045127-3) - nouvelle édition numérique, 2015
- Marie-Danielle Demélas, Yves Saint-Geours, En Amérique du Sud au temps de Bolivar : 1809-1830, coll. « La Vie quotidienne », Hachette, 1987 (ISBN 978-2-01-011463-2)
- Yves Saint-Geours, Le Grand Palais, Monument-Capitale, coll. « Découvertes Gallimard », Gallimard, 2009 (ISBN 978-2-07-036180-9)
Distinctions[modifier | modifier le code]
Chevalier de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le [7].
Officier de l'ordre national du Mérite Il est fait chevalier le [8], puis est promu officier le [9].
Grand-croix de l'ordre national de la Croix du Sud (Brésil)
Références[modifier | modifier le code]
- « Yves Saint-Geours », sur whoswho.fr, .
- « Yves Saint-Geours », sur lesbiographies.com.
- Bermond 2007.
- The Diplomat Spain 2015.
- Jean-Baptiste Jacquin, « Les défis du nouveau Conseil supérieur de la magistrature », sur Le Monde,
- « Arrêté du 24 novembre 2017 portant nomination au conseil d'administration du Centre international d'études pédagogiques », sur Légifrance,
- Décret du 31 décembre 2014 portant promotion et nomination
- Décret du 13 novembre 2009 portant promotion et nomination
- Décret du 29 mai 2019 portant promotion et nomination
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Daniel Bermond, « Yves Saint-Geours, un républicain au Palais », L'Histoire, no 321, (lire en ligne).
- (en) « France asks for Yves Saint-Geours’s placet as new ambassador to Madrid », sur thediplomatinspain.com, .
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Naissance en février 1953
- Diplomate français
- Agrégé d'histoire
- Historien français du XXe siècle
- Historien français du XXIe siècle
- Ambassadeur de France en Bulgarie
- Ambassadeur de France au Brésil
- Ambassadeur de France en Espagne
- Membre du Conseil supérieur de la magistrature (France)
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier de l'ordre national du Mérite