HMS Vanguard (S28)

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HMS Vanguard
illustration de HMS Vanguard (S28)

Type Sous-marin nucléaire lance engins, classe Vanguard
Classe Classe Vanguard
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Vickers Shipbuilding & Engineering
Quille posée
Lancement
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 135 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 149,90 m
Maître-bau 12,80 m
Tirant d'eau 12,01 m
Déplacement ~ 14 000 t en surface, 15 850 t en plongée
Propulsion 1 hydrojet, 1 réacteur nucléaire Rolls-Royce PWR-2, 2 turbines GEC
Puissance 20 500 kW
Vitesse 25 nœuds soit 46,3 km/h
Profondeur 300 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes de 533 mm avec 16 torpilles Marconi Spearfish ou missiles Harpoon, 16 MSBS Lockheed Trident 2 D-5
Carrière
Port d'attache HMNB Clyde
Indicatif S29

Le SNLE Vanguard (S28) de la Royal Navy est le 1er des 4 sous-marins de la classe Vanguard.

Électronique[modifier | modifier le code]

Il comprend les systèmes suivants :

  • 1 radar de navigation Kelvin Hughes Type 1007
  • 1 suite sonar TMSL Type 2054
  • 1 contrôle d'armes BAe Systems SMCS
  • 1 système de combat BAe Systems SMCS
  • 2 lance leurres torpille SSE mk.10
  • 1 détecteur radar Racal UAP.3
  • 1 périscope Pilkington Optronics CK.51
  • 1 périscope Pilkington Optronics CH.91

Accidents[modifier | modifier le code]

Accident de février 2009[modifier | modifier le code]

Le 3 ou le , Le Triomphant et l'HMS Vanguard sont « entrés en contact brièvement » alors qu'ils étaient en immersion dans le golfe de Gascogne[1],[2]. La Marine nationale française avait évoqué dans un premier temps la collision avec un conteneur[3]. Les deux SNLE ont été endommagés dans l'accident mais il n'est pas fait état d'avaries sur les installations nucléaires. Les navires ont rejoint, escortés, leurs bases respectives de l'île Longue et de Faslane. Les 3 marines de l’OTAN possédant des SNLE ne se communiquent pas les zones de patrouille de ces derniers[4], bien qu'un accord existerait en ce sens entre l'US Navy et la Royal Navy[5]. Le Ministre de la Défense britannique John Hutton a diligenté une « enquête exhaustive » confiée à Jonathon Band, First Sea Lord de l'Amirauté[6].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Tom Newton Dunn, « Unthinkable », The Sun,‎ (lire en ligne)
  2. « Collision entre sous-marins », sur www.defense.gouv.fr, Ministère de la Défense français, (consulté le )
  3. « Incident sous-marin », sur www.defense.gouv.fr, Ministère de la Défense français, (consulté le )
  4. (en) John F. Burns, « French and British Submarines Collide », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Peter Allen et Tom Kelly, « How close did crash submarines packed with nuclear missiles come to disaster? », The Daily Mail,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Graham Dines, « HMS Vanguard crash inquiry is under way », East Anglian Daily Times,‎ (lire en ligne)