Une grande fille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Une grande fille

Titre original Дылда
Dilda
Réalisation Kantemir Balagov
Scénario Kantemir Balagov
Pays de production Drapeau de la Russie Russie
Genre drame
Durée 130 minutes
Sortie 2019

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Une grande fille (Дылда, Dilda) est un film russe réalisé par Kantemir Balagov, sorti en 2019.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Leningrad 1945, l'automne qui suit la fin du terrible siège. Longiligne et blonde, Iya, qu'on surnomme « la grande asperge » (« la girafe » dans le sous-titrage français), travaille dans un hôpital où sont soignés des anciens combattants blessés. Elle-même souffre d'un syndrome post-traumatique qui lui occasionne de pénibles crises de tétanie où elle reste figée dans de longues absences. Elle vit sans homme avec le petit Pashka, âgé de trois ans, qu'elle aime beaucoup. Bientôt, son amie, la rousse Masha, revient du front et elles se retrouvent. Masha n’est pas non plus exempte de traumatismes de guerre.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Viktoria Mirochnitchenko : Iya, « la girafe », la jeune femme blonde
  • Vasilisa Perelygina : Masha, la jeune femme rousse
  • Timofey Glazkov : Pashka, le garçon
  • Andreï Bykov : Nikolaï Ivanovitch, le médecin
  • Igor Shirokov : Sacha, le prétendant de Macha
  • Konstantin Balakirev : Stepan, le soldat tétraplégique
  • Ksenia Kutepova : Lioubov Petrovna, la femme de Stepanov
  • Olga Dragunova : la couturière

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le réalisateur Kantemir Balagov s'est inspiré de l'ouvrage de Svetlana Alexievitch, lauréate du prix Nobel de littérature en 2015, La guerre n'a pas un visage de femme, pour réaliser le scénario de son film. Il travaillait encore à l'atelier d'Alexandre Sokourov quand il a pris cette décision en 2015[1].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Sortie[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,8/5[2].

Pour Jean-Claude Raspiengeas, de La Croix, « Avec sa directrice de la photo, encore plus jeune que lui, Kseniya Sereda, 25 ans, Kantemir Balagov crée un univers visuel stupéfiant, proche de celui de László Nemes (Le Fils de Saul, Sunset). Ce film sidérant avance à tâtons au cœur de l'âme, toujours palpitante au milieu des ruines. »[3]

Pour Yannick Vely, de Paris Match, « C'est beau, fort, d'une radicalité dans la mise en scène (récompensée dans la section Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes) qui laissent souvent pantois d'admiration. »[4]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Léa Bodin, « Une grande fille : rencontre avec le prodige du cinéma russe Kantemir Balagov », Allocine (consulté le )
  2. « Une grande fille », sur Allociné (consulté le ).
  3. Jean-Claude Raspiengeas, « « Une grande fille », deux femmes dans Leningrad détruite », sur La Croix, (consulté le ).
  4. Yannick Vely, « Une Grande fille de Kantemir Balagov - la critique », sur Paris Match, (consulté le ).
  5. François Léger, « Cannes 2019 - Découvrez le palmarès Un Certain Regard », sur Première, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]