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USS Raleigh (CL-7)

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USS Raleigh
illustration de USS Raleigh (CL-7)

Type Croiseur léger
Classe Omaha
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Chantier naval Bethlehem Steel Co. Quincy Drapeau des États-Unis États-Unis
Lancement
Armé
Statut Démoli le
Équipage
Équipage 458 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 169,32 m
Maître-bau 16,87 m
Tirant d'eau 4,11 m
Déplacement 6 400 tonnes
Port en lourd 7 050 tonnes
Propulsion 4 hélices
Puissance 90 000 ch
Vitesse 34 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 12 × 150 mm
12 × 76 mm
10 tubes lance-torpilles (530 mm)
Rayon d'action 10 000 miles à 15 nœuds
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif CL-7

L’USS Raleigh (CL-7) est un navire de guerre de la marine américaine. C'était un croiseur léger de la classe Omaha. Il fut construit par la Bethlehem Steel Corporation à Quincy le  ; lancé le , il fut financé par Jennie Proctor et armé dans les chantiers de Boston le , en étant commandé par le capitaine William C. Watts. Il se dirigea ensuite vers les chantiers navals de New York le pour être complété ; il quitta le port le . Le , il quitta San Diego pour la base navale de Pearl Harbor à Hawaï. Il fut amarré au poste F12 et fut touché lors de l'attaque japonaise du . Il y eut plusieurs blessés mais pas de mort. Après l'attaque, il fut mis en réparation.

Pearl Harbor

Lors de l'attaque de Pearl Harbor, le croiseur Raleigh se situait entre le vieux cuirassé Utah et le croiseur Detroit à l'ouest de Ford Island. À h 55, des hommes perçoivent le bruit de moteurs d'avions. Ils pensent tout d'abord à un exercice de l'armée et mettent en place les batteries aériennes comme à l'entraînement. Mais elles ne sont pas approvisionnées et très vite, les marins vont se trouver décontenancés lorsqu'ils découvrent qu'ils ont affaire à des avions japonais. Une torpille touche alors le navire sous la deuxième cheminée en détruisant au passage une vedette qui devait amener les hommes à l'office dominical. Le capitaine Simons se précipite sur le pont et ordonne d'ouvrir le feu. Très vite mis en batteries, les canons de DCA abattent un avion sous les hourras de l'équipage. La situation sur le croiseur est néanmoins critique, la chaudière arrière et bientôt la chaudière avant sont noyées. Le navire gîte à bâbord. Un bombardier réussit à envoyer une bombe sur le navire et le traverse de haut en bas et explose sous le navire. Cela provoque le soulèvement du Raleigh et les canonniers sont complètement déséquilibrés, une bombe vient en plus d'exploser à proximité directe du navire. Déjà deux voies d'eau, les équipes de sécurité tentent avec des moyens de fortune de boucher les entrées d'eau[1]. À ce moment, un autre avion japonais est détruit. Pour empêcher le navire de couler ou de chavirer, on l'allège notamment à bâbord en retirant tout ce qui est inutile. À la fin de la première vague, la situation du Raleigh s'annonce critique.

Le commandant Simmons refuse d'ouvrir les ballasts tribord, le navire risquerait de couler ce qui le rendrait indisponible durant de nombreux mois durant lesquels peut-être l'avenir de l’US Navy se jouera. On envoie alors des hommes sur l'île de Ford pour chercher du renfort et notamment des pompes et des flotteurs. On arrime alors des coffres d'amarrage à bâbord ce qui a pour effet de stopper la gîte du navire. Cela sauvera le Raleigh qui n'aura pas à subir d'autres dommages durant la deuxième vague. Il sera ainsi remis en état pour participer aux futures campagnes des États-Unis dans le Pacifique à partir de .

Notes et références

  1. Pearl Harbor, Jean-Jacques Antier, p.203

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