Touffe de plantes (hiéroglyphe égyptien M2)

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Touffe de plantes
M2

Unicode M002

'

La touffe de plantes, en hiéroglyphes égyptiens, est classifiée dans la section M « Arbres et plantes » de la liste de Gardiner ; cet hiéroglyphe y est noté M2.

Représentation[modifier | modifier le code]

Il représente une touffe de plante non définie assemblée de trois tige. Il est translittéré ḥn, s<z ou j.

Utilisation[modifier | modifier le code]

C'est un déterminatif du champ lexical des plantes et des fleurs.

Notamment dans le terme ḥnj :
HHn
n
iHn
« jonc, souchet »[1],

d'où découle sa fonction tardive en tant que phonogramme bilitère de valeur ḥn.

Ainsi que dans le terme j :
iZ1M2
« roseau »[2],

d'où découle sa rare utilisation en écriture cryptée comme idéogramme du terme .j « je, me, moi, mon, ma, mes »[3] remplaçant l'hiéroglyphe A1,

d'où découle sa rare utilisation en écriture cryptée comme idéogramme dans le terme s<z :
z
M2 Z1
« homme, quelqu'un, personne, aucun, nul,

homme de rang »[4].

C'est un déterminatif du terme js :
iM40z
Hn
« être léger (sens propre et figuré) »[5] (peut être comme le terme jsw (jzw) :
iM40sWHnZ3A
« roseaux »[1]),

d'où découle sa fonction tardive en tant que complément phonétique de valeur js.

Dès la XVIIe dynastie il est parfois utilisé par erreur comme transcription de l'hiéroglyphe T24 dans le terme ˁḥwty :
M2W
t
y
D40
« cultivateur,

travailleur des champs »[6].

Exemples de mots[modifier | modifier le code]

Faulkner
D2
r
r&t M2
HM2
n
nwwW22
M2wy
pr
ḥrr.t ḥnw js<jz
nc- fleur nc- jarre, pot, vase, ustensile, bol, coupe, bien meuble, effet, possession, biens mobiliers, effets, affaires, marchandises, produits nc- tombe, syringe, archive, Chambre, Palais du conseil, lieu de travail, atelier, bureau

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Erman et Grapow 1926, p. 100 du vol III.
  2. Erman et Grapow 1926, p. 25 du vol I.
  3. Erman et Grapow 1926, p. 25 du vol II.
  4. Erman et Grapow 1926, p. 404 du vol III.
  5. Erman et Grapow 1926, p. 128 du vol I.
  6. Erman et Grapow 1926, p. 214 du vol I.

Bibliographie[modifier | modifier le code]