Tayk
Dans les textes relatifs à l'histoire de l'Arménie, le nom Tayk ou Tayk’ (en arménien Տայք) est souvent utilisé en tant que pars pro toto pour la région nord-ouest de l'Arménie historique, aujourd'hui située dans le nord-est de la Turquie. Dans un sens restreint, le nom se réfère à sa quatorzième province selon le géographe arménien du VIIe siècle Anania de Shirak[1], ultérieurement géorgianisée. Les équivalents géorgiens sont Tao (ტაო, pour la province) et Tao-Klarjeti (pour la région).
Il couvrait une partie des actuelles provinces turques d'Artvin et d'Erzurum.
Histoire
[modifier | modifier le code]Longtemps possession des Mamikonian, le Tayk est légué en 1001 par son dernier prince bagratide, David de Tayk, à l'empereur byzantin Basile II[2].
Districts
[modifier | modifier le code]Le Tayk se compose de huit districts ou cantons (gavar, գավառ)[3] :
- Koł (Կող) ;
- Berdac’p’or (Բերդաց փոր) ;
- Partizac’p’or (Պարտիզաց փոր) ;
- Čakk’ (Ճակք) ;
- Bołxa (Բուղխա) ;
- Ok’aŀē (Ոքաղե) ;
- Azordac’p’or (Ազորդաց փոր) ;
- Arseac’p’or (Ալաեաց փոր).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Toulouse, Éd. Privat, (1re éd. 1982), 991 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-7089-6874-5), p. 43.
- Jean-Claude Cheynet (dir.), Le monde byzantin, vol. II : L'Empire byzantin (641-1204), coll. « Nouvelle Clio — L'histoire et ses problèmes », Presses universitaires de France, Paris, 2006 (ISBN 978-2-13-052007-8), p. 37.
- (en) Robert H. Hewsen, Armenia: A historical Atlas, The University of Chicago Press, Chicago et Londres, 2001 (ISBN 0-226-33228-4), p. 103.